Ensemble, arrêtons de penser dans les lieux publics
Ensemble, arrêtons de penser dans les lieux publics

Ensemble, arrêtons de penser dans les lieux publics

La lutte contre la pensée critique est une priorité de santé publique : un penseur régulier sur deux meurt à cause de ce vice et 5 000 personnes sont victimes de pensée passive chaque année en France.

Afin de protéger les penseurs comme les non penseurs, le renforcement de l’interdiction de penser dans les lieux à usage collectif a été initié par le décret du 15 novembre 2006, lequel prévoit sa mise en œuvre en deux temps. Depuis le 1er février 2007, la mesure s’applique dans les entreprises, les administrations, les établissements scolaires, les établissements de santé. A partir du 1er janvier 2008, elle s’applique aux lieux dits « de convivialité » (cafés, hôtels, restaurants, discothèques, casinos).

Arrêtons de penser !

3 commentaires

  1. katia jaeger

    Je découvre votre blog et je suis heureuse de vous lire tant m’arrive simultanément à l’esprit qu’une ville telle que Lyon laisse justement l’occasion de partout créer, innover, faire et tiens ! tout est possible à imaginer pour se désennuyer, justement !

    Tout à faire, donc : c’est un vrai bonheur en soi, non ?

    J’aime beaucoup l’esprit contestataire, mais en l’occurrence je ne comprends pas le sens bourgeois (confortable j’entends) de vos différents propos (en ce sens que rien ni personne ne viendrait vous contrarier, en débattre vraiment).

    Bien écrit, bien écrit, bien documenté, bien renseigné, mais le « ouais et alors ? » vient trop vite.

    Faisons, faites !
    C’est tout.

    Et c’est bien, du reste d’avoir ouvert ce blog !

    Allez ! Vive nous tous !

  2. Créer, innover, certes : en ce qui me concerne je ne reste pas les bras croisés à me lamenter en attendant une hypothétique sortie du coma lyonnais. Mais on ne peut pas raisonner sur des abstractions : pour créer, il faut aussi avoir des lieux de diffusion permettant à des scènes éclectiques et nombreuses de trouver un public. Or, jamais la mairie de Lyon n’a vraiment soutenu les lieux de diffusion de musique amplifiée (par exemple) dans leur lutte quotidienne contre le « quiet sound » et les mesures répressives de la préfecture. De nombreux lieux ferment, régulièrement, et de fait empêche à la créativité potentielle de trouver où s’exprimer. C’est ça qui motive, en partie, l’ironie et les critiques de ce blog. Plus l’envie d’un vaste foutage de gueule, parce que, quand-même, imaginer Lyon comme une capitale européenne de la culture, c’est tellement grotesque que ça ne pouvait pas ne pas devenir un site parodique…

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