Dogme Musical

Réflexions sur la création musicale et graphique, et sur leur symbiose : mix, Vjing, lives machines, etc.

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Dogme Musical

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Alors... à la base je suis parti sur le constat ordinateur = vilaine-machine-qui-essaie-de-nous-faire-oublier-qu'on-est-musicien. Je pensais donc à un Dogme posant essenciellement des contraintes à ce niveau, borner l'ordi à utilisation technique de post-production limitée à la finalisation (compression, égalisation, etc) effective uniquement sur le morceau déjà terminé et mixé, plus la gravure sur CD et tout ce qui peut être utile mais non créatif. A la limite pour ceux qui n'ont pas de séquenceur autre que sur ordi, permettre le sampling et mixage mais sans effet, sans découpage... encore que même comme ça, ça ouvre trop de portes à l'ordi pour avoir une ingérence dans la compo...

Bien sûr, ne pas permettre de sources sonores autres que personnelles (pour reprendre le délire "traçabilité du sample" que j'ai eu je sais plus où sur ce forum), c'est à dire des parties musicales, rythmiques ou bruitistes faites maison avec des outils divers mais pas d'enregistrements de tierce personnes (album d'artistes, disques de samples, samples disponibles sur le net, etc). Un enregistrement issu de la TV ou d'un film pourrait être permis par exemple mais uniquement s'il est fait par nos soins (même si le même sample est dispo sur le net ou ailleurs, déjà fait par quelqu'un d'autre).

Cela dit, Juko est parti sur un Dogme plus sévère qui aurait le mérite d'être beaucoup plus concis donc pplus clair (par exemple : "Tu ne voleras point de samples") et Dröne semble être OK aussi pour ce type d'élaboration du Dogme.

Quand à un Dogme adaptable ou évolutif, je propose dans un premier temps de se concentrer sur un ensemble de règles qui seront appliquées à un seul projet commun (un titre commun ou un titre chacun liés par ce Dogme). Il sera toujours temps ensuite d'écouter ce que ça donne, et d'établir un autre Dogme ou d'arranger celui déjà fait. Je dis ça juste histoire de pas s'éparpiller dès le départ, nan ?

Oh un autre détail : s'il vous plait, pas de tirage au hasard (des sons, séquences, types de mesures etc). J'ai déjà essayé ce genre de délires, c'est marrant sur le moment mais le résultat survit rarement à une ou deux écoutes, il fini vite oublié parce que trop non-créatif quelque soit ses adaptations. En guise de hasard mieux vaut laisser faire les associations d'idées qu'on peut faire entre nous. Nous sommes déjà 3 sur le coup, ça devrait suffire à embrouiller les choses joliment :+)

Un dernier truc qui me dérangerait, quoique moins dans le fond que la forme, c'est de faire un seul titre à plusieurs. Ce qui m'ennuie là est strictement personnel : je ne suis toujours pas revenu à un de rythme de travail vraiment efficace et être source d'attente ("mais qu'est-ce qu'il fout, ça fait 3 mois que j'attends sa putain de séquence !"), risquerait de m'inhiber complètement... (ouais, ouais, j'essaierai d'aller voir un psy un de ces 4, je lui parlerai de mon syndrome Eleven tant qu'on y est aussi :+)))

Enfin, ce dernier point, vous n'êtes pas obligés d'en tenir compte, je veux pas jouer les troubles-fêtes, et que diriez-vous d'un titre en commun + un titre solo chacun ? (comment ça je me rattrappe aux branches ?! :+)

Sinon, pour reprendre l'un des commandements de Juko : "Tu penseras la compo dans le style que tu détestes le plus" j'aurais plutôt tendance à altérer ça en "Tu penseras la compo dans un style que tu n'as encore jamais osé aborder" puisque je vois l'attrait des contraintes dans le fait de se surpasser plutôt que de se forcer à ne pas se faire plaisir...

Bon oké c'est vrai que j'ai essayé ce type de délire-là aussi et que c'est vraiment tuant, et puis je ne déteste aucun style, en revanche, un tas d'entre eux m'insupportent mais avec la même force...
Variété Française (parce-que-Capri-cé-fini-et-qu'il-avait-tout-juste-18-ans),
House (putassière-french-touch-tant-kya-du-pognon-kestannanàfout' ?),
fanfare baloche et autres musiques traditionelles européennes de terroir (comment ça y reste pû d'rouge ? hiiips... fééé pêter la binooouzeuh !),
Ragga-soporifico-rance (oué cé social mec tu vois, révolution koi, meufs, zonzon and Ragga'Roule),
Zouk (fô-pas-taper-ta-femme-cé-pas-bien-vas-y-franky-cé-bon),
Noisy-Pop (parce-que-je-sais-pas-faire-de-la-musique-mais-que-j'aimerais-bien-être-adulé-comme-guitar-hero),
etc, etc, j'en passe et des pires... que choisir ?!! :+)))

(comment ça je suis sectaire ?! :+)

Dans la même lignée la proposition de Dröne de s'interdire le rythme parce qu'il est percussionniste est sympa aussi (j'avais essayé un truc comme ça et le résultat est que toutes les parties mélodiques ont viré hyper-rythmiques :+). Donc je suis d'accord pour s'interdire un domaine de jeu privilégié.

hum, récapitulons et faisont tourner les commandements, je pense que c'est le mieux :

1/ Tu ne voleras point de sample
2/ Tu choisiras un style musical que tu n'as jamais osé abordé
3/ Tu t'interdiras ta discipline musicale de prédilection
4/ Tu ne laisseras point un ordinateur s'ingérer dans ta composition
5/ Tu utiliseras un type de mesure auquel tu n'es pas habitué

Je proposerai bien d'autres règles du type "Tu n'auras pas plus de 16 pistes à ta disposition" (ping pong interdit, un espace vide pouvant néanmoins accueillir des sons/samples/séquences différents) et tâcher de définir aussi des règles de cohérence, histoire que le résultat soit écoutable par d'autres personnes que ceux qui l'ont composé (sinon le défi n'est pas très élévé).

Je viens de jeter un oeil sur le Dogme95, il y est beaucoup question d'interdictions d'effets de toutes sortes (lumières arrangées, faux décors, support d'enregistrement, etc). Devrait-on essayer d'inclure un commandemant "anti-effets" au risque de se retrouver avec un résultat trop brut ?

On pourrait tourner ça de façon à n'interdire que les effets "classiques" mais permettre le bidouillage à fin d'altération du son, nan ? Je pense par exemple aux effets recherchés par installations préparées lors de l'enregistrement des samples, ou à des cablages contre nature divers.

Pareil et encore plus trash, ne pas chercher à synthétiser un son "réel". Une basse doit être jouée avec une vrai basse. Ne peut être admis comme son de basse qu'un son synthétique décidemment impossible à faire avec une vraie basse. Pareil avec tous les instruments.

hum... ça donnerait donc quelque chose du genre:

- Tu n'utiliseras pas plus que les 16 canaux M.I.D.I. (en cas d'utilisation de pistes audio, elles doivent être incluses dans ce nombre en remplacement de canaux M.I.D.I.)
- Tu n'appliqueras aucun effet usuel, ni à l'enregistrement initial, ni durant le mixage.
- Tu ne passeras pas outre l'utilisation d'un instrument en essayant de synthétiser ses sons.

Et enfin...

- Tu ne feras point de gros pâté inécoutable

eh, eh

Un carnet de bord serait bienvenu aussi pour que chacun puisse apprécier le travail des autres (à l'écoute on ne saura pas forcement par quelles étapes le compositeur est passé)

Bon ben, cé parti, faites tourner... :+)
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drÖne
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Re: Dogme Musical

Message par drÖne »

Ouga Bounga !

J'ai finalement créé une nouvelle section dans le forum pour héberger les discussions sur la création musicale. Du coup, j'en ai profité pour y déplacer les discussions en cours sur le Dogme qui y sont maintenant à leur place.

Concernant le Dogme de Lars Von Trier, et son adaptation à la création musicale, qui me semble être une idée très intéressante, je pense qu'on a encore pas mal de pain sur la planche avant d'arriver à une formulation satisfaisante. On est sur la bonne voie, mais il y a des questions qu'il faut qu'on se pose, et en particulier : "pourquoi" ? Je veux dire que, si l'on reprend le Dogme en 10 points de Trier, on se rend compte qu'il a des objectifs à la fois économiques et politiques. En effet, l'objectif économique est évident quand Trier élabore une série de règles visant à réduire les coûts de production cinématographique : pas d'éclairages, pas de caméra sur pied, etc. Il s'agit d'alléger à la fois financièrement ET matériellement le processus de production des films. Mais on voit bien que cet enjeu économique est également un enjeu politique, puisqu'il vise à faire exister un cinéma non hollywoodien, voire anti-hollywoodien : un cinéma ancré dans le "réel" et le quotidien, et non un cinéma de paillettes et de stars touchant de gros cachets. Le 10ème point est, à ce titre, le plus clairement politique : ne pas signer son film en tant que "director" (réalisateur), et refuser le qualificatif d'artiste. Je suis à 200% en accord avec ce point final, puisqu'il est en cohérence totale avec la filiation punk--> techno qui est la mienne. Les artistes m'ont toujours emmerdé : je revendique le statut humble et peu valorisant d'artisant, car on ne peut pas avoir une action sur le monde si l'on se considère au dessus de la mélée, comme les gens qui se prennent pour des artistes et qui prétendent avoir une vision surplombante. En plus, en ce moment, je constate que le statut d'artiste est revendiqué à la fois pour accéder à des positions de légitimité institutionnelle (entrer dans les salles de musées d'art contemporain, par exemple), et en même temps comme une attitude de "rebellion" anti-institutionelle : je déteste cette façon de bouffer à tous les rateliers !

Du coup, en ce qui concerne notre Dogme à nous (je propose qu'on le rebaptise La Règle, pour éviter de trop pomper Lars Von Trier, ou d'un autre nom si vous préférez), il me semble qu'il importe de se poser la question des enjeux de La Règle : sont-ils uniquement d'ordre esthétique (se donner les moyens de renouveler nos habitudes sur la base de critères formels) ou également politiques (dans le sens où ils formaliseraient une conception de la place de la musique dans la société) ? J'aimerais bien qu'on réfléchisse aux deux aspects à la fois, pour que les règles de La Règle ne se limitent pas à un système de contraintes formelles, mais puisse réellement amener un changement de pratiques ayant, potentiellement, des répercussions sur la musique comme forme d'action "politique".

Ainsi, à la limite, le fait de ne travailler qu'à partir de samples persos pourrait être contre productif : si l'on pense en termes d'économie de moyens, on peut parfaitement utiliser des samples du commerce. Mais on peut également se donner pour contrainte de ne jamais utiliser tels quels ces samples : obligation de les transformer avant de les utiliser. Ca débouche sur un point de la règle que je formulerais de manières positive et non négative ("tu ne voleras point de samples") comme ceci : "tous les samples que tu utiliseras tu les transformeras de façon à les rendre non identifiables". Ou un truc dans le genre. Je pense qu'on devrait élaborer toutes les règles à la lumière de "méta-règles" d'ordre économique et politique, sinon, on va se retrouver avec un système de contraintes purement formaliste qui ne ferait pas bouger les choses. Ceci dit, ces méta-règles, on en dispose déjà un peu : elles sont issues du punk et de la techno, et ont été un peu oubliées. Il s'agit du "do it yourself" et du "no star system", par exemple. Le tout est de leur donner une formulation plus poussée et plus opératoire. Ou alors d'en inventer d'autres, à la lumière des enjeux et de la situation politique actuelle, enjeux et situation qui ne sont pas anodins et méritent réflexion. Enfin, ma méta-méta-règle à moi que j'ai est la suivante : la musique, ce n'est jamais simplement de la musique, mais toujours une forme d'action sur le monde. C'est pour ça que les critères esthétiques ne me satisfont que rarement, surtout s'ils n'explicitent pas cette part de rapport au monde (cette part politique, donc), que je revendique à propos de la musique.

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hum...

D'abord oui pour un autre nom que "Dogme" puisqu'on va partir dans d'autres directions et que c'est aussi le minimum d'avoir un nom perso histoire de pas tout confondre. Pourquoi pas "La Règle" sauf que ça sera un ensemble de règles et que "La Règle" est aussi une appellation bien trop générale. Enfin, cela dit, j'ai toujours beaucoup de mal à titrer donc tant que j'ai pas d'appellation à proposer, j'éviterai de la ramener :+)

Ensuite, le côté socio-politique, outre l'effet effrayant/rébarbatif qu'il a toujours eu sur moi, me fait penser à une discussion que j'ai eu avec un pôte musicien/vidéaste hier. Je lui ai parlé du forum et de l'élaboration du Dogme. Il m'a parlé du fait que le Dogme95 reprenait pratiquement les mêmes lignes qu'un mouvement cinématographique italien plus ancien (m'en demandez pas plus je suis trop mauvais élève). D'où l'amusement de voir les "règles" punk insérées dans l'établissement de nos règles. Dans ce sens ça devient logique d'avoir des considérations socio-politiques et nous ne partirions donc pas sur un Dogme mais sur une école de pensée, ce qui est à mon sens différent.

D'un côté un ensemble de contraintes techniques musicales pour nous forcer à sortir des sentiers battus et autres recettes de cuisine, renouveler le temps d'un projet notre approche ludique de la création musicale. De l'autre côté s'engager politiquement en tant qu'artiste (ou artisant, l'étiquette importe peu) dans l'espoir de faire boule de neige sur les comportements d'autres créateurs.

Dans le premier cas, nous nous posons des règles bien contraignantes le temps d'un projet (et si ça fonctionne, ça peut déboucher sur d'autres projets avec plus ou moins d'adaptations selon les nouveaux défis qu'on peut s'amuser à aborder). Donc des règles du type "Tu ne voleras point de samples" que nous n'appliquons pas vraiment d'habitude.

Dans le deuxième cas, nous cristallisons nos démarches respectives en une école de pensée communne à nos travaux dans le but de proposer un mouvement auquel d'autres artistes peuvent s'identifier ou se confronter de façon à faire avancer le schmilblick. Donc des règles du type "Tu n'utiliseras pas de samples identifiables" que nous appliquons déjà tout le temps ci-possible.

Deux approches différentes à mon sens, l'une ponctuelle, nous forçant à faire autre chose que l'usuel, et l'autre à long terme, définissant un "esprit" auquel s'indentifier apportant à notre travail une charge socio-politique.

Les deux sont interessants mais ça serait une erreur de les mélanger je pense, ça brouillerait les pistes et risquerait de ne déboucher sur rien.

Je propose donc 2 lignes de discussions différentes, une pour l'élaboration rapide d'une première charte de contraintes techniques débouchant sur un projet commun, l'autre proposant une réflexion plus poussée sur notre travail et son action politique pour en déduire les définitions d'un mouvement artistique (même si c'est à but "anti-artistique", faut faire gaffe à pas confondre l'artiste qui n'est qu'un créateur dans un domaine artistique et la star qui utilise le mot "artiste" parce que ça sonne mieux à ses oreilles que le mot "star" :+).

Euh... sur ce, je vais pas tarder à débarquer sur Lyon (déménagement le 30 normalement), et je n'aurais pas d'accès au net avant le 10 novembre au moins, donc, si je ne poste rien, ça ne voudra pas dire que je me désinteresse mais que je n'ai pas réussi à chopper une connexion :+)
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Ben alors ? On laisse déjà tomber ? Hum...
:+)))
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drÖne
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Message par drÖne »

Meueueueuh non ! Mais comme JuKo était à l'ouest (Utopiales de Nantes) et que j'étais au Nord (en mission secrete au service de l'Axe du Mal à Paname), on n'a pas continué la discution sur notre futur Dogme à nous qu'on a. En fait, on en a reparlé avec JuKo justement, et Brice, puisque nous nous sommes retrouvés pour une soirée à Paname, justement. On se disait qu'en fait, le Dogme, Neurocircus l'avait déjà largement mis en place et pratiqué, du moins dans une certaine mesure. Une de nos règles fondatrices n'est-elle pas : "les genres musicaux uniques tu refuseras vigoureusement quand des soirées tu organiseras". Ben ouais : on a toujours voulu mélanger au sein de nos soirées, mais aussi au sein de nos propres sets, des influences souvent considérées comme incompatibles ! Ca, c'est de la règle qui tue le conformisme, non ?

ketten

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Message par juko »

bon, on se remet au charbon, on se nettoie les neurones à coup de savonnettes, on jette les usagées, on chérit les ooperationnelles, et on attaque.
REprenons. Pourquoi un dogme? quel interet? 2 "objectifs" amha. L'un artistique ( que les morceaux crées à partir du dogme soit différents, l'idéal serait que l'utilisation du dogme musical soit visible dans le résultat pour un profane, comme les films, mais est-ce que le résultat peut-etre aussi intelligible en musique qu'en cinéma- doutes) et l'autre """idéologique"""- grosse guillemet, un objectif engagé. LE dogme cinématograpique répond à un problème esthétique certes, mais qui dissimule des engagement en creux- l'artificialité des situations dans le cinéma contemporain commercial, les grosses ficelles, etc... Donc le pendant musical devraitpartir du meme constat. MAis en musique j'ai l'impression que le problme n'est pas tant du contenu que de la diffusion du contenu ( on en parlait avec Drone justement).
En dehors de ça, nos pratique musicales respectives ne sont pas necessairement lesmêmes en terme de techniques. PErso j'utilise tres peu les samples exterieurs, j'ai toujours préféré les faire à la main, quitte à conserver leur imperfection, presque une question de principe de DIY total; ça n'engage que moi.

Pour clarifier ( et j'ai pas du nettoyer toutes les neurones là.... je résume en 2 questions
1.quelles méthodes adopter pour un résultat visible et nouveau, esthetiquement engagé mais rigolo quand meme? ( j'aimerais bien me remarrer en musique tiens..)
créer une marmite commune de samples persos, à réutiliser sans modération
creer une sorte d'algorythme de creation, sous forme de champs à cocher ( ou aléatoires) sur le web, qui donnerait un résultat sous forme d'exercice de style dynamique.
idées de champ:
choix aléatoires de loops/samples par catégories (rythme, melo, basse,etc..) ou à l'inverse interdiction des samples::bpm::styles( absolument tout, bossa.etc..)::texture générale (métal, plastique, carton, polystirène)::oreilles visées (enfant de 12 ans rebelle,mamie fatiguée,etc.)

2.qu'est ce qui nous casse les bonbons dans le monde musical et comment réagir?

la diffusion, aussi bien live que enregistrement, assez fermés.
réactions:
diffusion mp3, ou streaming ( radio)
diffusion du dogme pour inviter d'autres personnes
pas de propriètè des samples

rien de plus pour aujourd'hui dans la caboche. Plus j'y réfléchis plus j'ai du mal à imaginer un résultat
rééllement different qui reflèterait un presuposé dogmatique. Le cinéma en avait besoin parce que l'existence d'un contre pouvoir à la merde ambiante est plus difficile à faire vivre qu'en musique- on ne peut séparer la création des contraintes budgétaires. EN musique on est plus libre, c un fois les choses pondues que les problèmes se posent ( diffusion, etc...).
C'etait un post de Mr autiste, à bientot !
Et vous?
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Message par drÖne »

j'émerge d'une sonic war matinale : un voisin qui bricole dûr dès 6h30 du matin, du coup je me réveille énervé et j'écoute Fear Factory à fond à fond... pas facile pour les neurones, mais je reprends le combat du Dogme !
juko a écrit :1.quelles méthodes adopter pour un résultat visible et nouveau, esthetiquement engagé mais rigolo quand meme?
Oui, tu as raison de pointer le fait que si l'application d'une règle à la création musicale n'est pas repérable par un auditeur, ça n'a que peu d'intérêt à part de risquer qu'on se casse les pieds pour rien ! Vrai également qu'au cinéma, les parti-pris de réalisation sont souvent immédiatement visibles : pellicule grattée pour faire artiste, caméra à l'épaule pour donner le mal de mer, film 16mm au lieu du 35mm pour donner l'impression qu'on fait du docu et pas de la fiction hollywoodienne, etc. Et c'est également vrai que je me demande si nous, musiciens, nous avons autant de moyens à notre disposition pour faire chier nos auditeurs... heu... pour les secouer de leurs (nos) stéréotypes. Partons des stéréotypes musicaux, tiens, ça nous aidera : quels sont les pires stéréotypes contre lesquels nous souhaiterions lutter ? Ce n'est qu'en désignant ceux qui nous paraissent le plus insupportables qu'on arrivera à créer un système de règle permettant de les contrer. Alors moi, c'est le 4/4 qui me semble être le pire stéréotype musical de tous les temps. J'aime bien les rythmes simples, mais si on doit modifier quelque chose dans nos processus de création dde manière à heurter le sens commun de manière audible, alors il me semble que la solution consistant à jouer sur la mesure est intéressante : programmons des mesures assymétriques ! Du 7/8, du 5/8, du 13/8, etc. Bon, je le faisais pas mal avant, puis j'ai un peu arrêté en me disant que, pour le dance-floor, ça passait pas. Et je me suis retrouvé piégé comme tout le monde par la facilité primaire du 4/4. Poum paf poum paf... merde in France ! Si vous écoutez le début de ma première version de Metastase, c'est du 7/8 par exemple. Led Zep (pas taper !) utilisait beaucoup le 7/8, Zappa utilisait quant à lui des mélanges de mesures assymétriques. Idem pour tout le rock progressif ou le jazz-rock. Ben oui : faut aussi savoir vers quel autre type de stéréotype on risque de basculer si l'on applique une règle contre un stéréotype... Avec les mesures assymétriques, on risque de sonner "progressif"... La boîte de Pandore, quoi !
( j'aimerais bien me remarrer en musique tiens..)
Pour tes textes, seul l'almanach Vermot tu utiliseras
créer une marmite commune de samples persos, à réutiliser sans modération
creer une sorte d'algorythme de creation, sous forme de champs à cocher ( ou aléatoires) sur le web, qui donnerait un résultat sous forme d'exercice de style dynamique.

Brian Eno utilise des logiciels de musique "générative" couplés à des logiciels de vidéo "générative". Ce qui n'a aucun intérêt au plan littéraire (l'écriture "générative" façon JP Balpe, c'est d'un chiant !) pourrait peut-être s'avérer utilisable en musique, puisque la dimension sémantique n'intervient pas comme pour l'écriture littéraire.
idées de champ:
choix aléatoires de loops/samples par catégories (rythme, melo, basse,etc..) ou à l'inverse interdiction des samples::bpm::styles( absolument tout, bossa.etc..)::texture générale (métal, plastique, carton, polystirène)::oreilles visées (enfant de 12 ans rebelle,mamie fatiguée,etc.)
Hum... on va devoir faire appel à un informaticien alors... rien que pour réaliser une base de donnée avec tirage aléatoire de samples, bonjour les dégâts !
2.qu'est ce qui nous casse les bonbons dans le monde musical et comment réagir?

la diffusion, aussi bien live que enregistrement, assez fermés.
réactions:
diffusion mp3, ou streaming ( radio)
diffusion du dogme pour inviter d'autres personnes
pas de propriètè des samples
Je pense comme toi que c'est la diffusion qui nous emmerde le plus et qui génère le plus de stéréotypes. Parce qu'il s'agit de l'espace où se rencontrent les musiciens, le public, et l'ensemble des "médiations" qui font tenir la musique debout : directeurs de salles, techniciens, critiques, etc. C'est là qu'on peut faire acte de créativité de manière audible et visible, à mon avis, plus que dans la création musicale elle-même. C'était le sens du Tunning Teknival auquel j'avais participé, et c'est justement parce qu'il y avait cette dimension de détournement des habitudes de diffusion que ça m'avait intéressé. Faudrait continuer à creuser cette idée de streaming qu'on a bien maîtrisée pour un public réduit, mais qui est galère dès qu'on envisage une diffusion "de masse". C'est également ce qu'ont compris nos chers ministres (Vaillant comme Sarkozy) quand ils se sont attaqués aux free : qui contrôle le dispositif de diffusion, contrôle la musique qui va avec. Légiférer sur les free parties, ça revient à modifier tout le contexte de la techno et à arriver à en limiter l'impact subversif : sans la diffusion "free", et même sans la rave, la techno n'est plus qu'une musique répétitive sans intérêt majeur, un truc de salon expurgé de tout son potentiel révolutionnaire.

Bon, si, ça peut toujours faire chier ses voisins le matin, si on met le son à fond... mais ça aussi, ça relève de la diffusion !

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allez, en avant pour l'ajout du troisième neurône-free de la bande...
euh... j'vais d'abord allez fumer une clop pour me rassembler en fait...

... pause clop ...

... une goulée de coca pour bien faire ...

vala, j'me lance...

Déjà, si ça peut te réconforter Dröne, dis-toi que ça pourrait être pire : ton voisin pourrait écouter la radio Rire&Chansons à fond en travaillant... voire à faire s'écrouler une partie de ton plancher à force de marteler les murs... (si, si, cé basé sur du vécu... :+)

Effectivement, un Dogme ou assimilé n'a pas d'intérêt s'il n'est pas perçu musicalement sans un livret explicatif de 100 pages... Mais je pense que nous avons tout autant de moyen que le cinéma à notre disposition. Bien sûr le cinéma possède l'image et le son alors que nous n'avons que le son, mais son utilisation et son effet sont différents puisqu'il n'est pas bouffé par le visuel qui guide, voire entrave l'imaginaire de l'auditeur. On peut jouer sur l'émotionnel, l'onirique, etc, de façon plus subtile, subversive, et cette abstraction est là l'une des principales raisons qui a fait de moi un musicien d'ailleurs.

On peut donc tout autant choisir un support (les bandes pour une chaleur qu'on ne retrouve que difficilement avec le numérique, les fameux craquements de vinyls etc, faire de l'enregistrement à la mano pour sortir de la rigueur froide des séquenceurs, etc, etc). Comme Juko, ma démarche au niveau des samples se bornait à n'utiliser que des samples persos, un luxe que j'ai du mal à retrouver avec l'utilisation exclusive du PC mais que je m'efforce de ne pas perdre, au moins en bidouillant ma matière suffisamment pour l'assimiler, la "hypheniser" :+)

Dans ce registre là d'ailleurs, j'ai un truc qui me chiffonne : plus que l'utilisation de samples non retravaillés, je suis souvent géné à l'écoute de morceaux faits avec des sons d'usine. J'ai toujours mis un point d'honneur à ne pas me contenter des sons d'usine de mes machines, ne pas utiliser ces sons qui sont faits pour en mettre plein la vue plus que plein les oreilles et qu'on retrouve du coup, dans les compos de tous ceux qui ont le même modèle...
Utiliser un son d'usine en guise de clin d'oeil à une machine, ok.
Utiliser un son d'usine parce qu'il est assez impersonnel pour servir le titre sans prendre le dessus sur le reste de la compo, ok.
Mais écouter un morceau et me dire "tiens il a utilisé tel son de telle machine pour le faire", ça me déçoit beaucoup, surtout en musique électro ou la prod joue autant que l'écriture dans les processus de création. Ca fait négligé.
Enfin cé un avis tout personel.

En ce qui concerne le 4/4, oui bien sûr, c'est pas moi qui vais dire le contraire : c'est de l'esclavage rythmique. J'ai souvent utilisé des types de mesure différents, mais c'était plus pour choquer que sortir du carcan. Il y a une poignée d'années j'ai fini par plancher sérieusement là-dessus. Résultat, je fais des morceaux tout autant en 4/4 qu'en 7/8 ou en 5/4 (parfois d'autres mais j'ai une affection particulière pour le 7/8 et le 5/4). Mais le but depuis ces expérimentations est justement de ne pas choquer : c'est facile de construire un titre avec d'autres types de mesures, mais moins évident d'en faire quelque chose qui tourne sans perturber l'auditeur formaté au 4/4 et c'est à mon avis exactement là que c'est interessant. Prendre l'auditeur par surprise, le séduire avec autre chose que du 4/4 sans qu'il ne s'en aperçoive d'un premier abord... ensuite c'est trop tard, il est bien obligé d'amettre qu'il accroche à autre chose que du 4/4, ce que la plupart n'admettraient pas d'un prime abord ("du 5/4 ? du 7/8 ?! t'es fou, cé pas mixable et je pourrais jamais danser dessus !). C'est un de mes chevaux de bataille depuis un moment déjà et je confirme : ça fonctionne. Ces mesures ne remontent pas au rock progressif mais à la musique traditionnelle (toutes origines confondues), il n'y a pas de raison qu'on n'y accroche pas, on a ça dans le sang, même si la musique occidentale peut nous faire penser le contraire...

Sur le fait de se marrer en faisant de la ziq, oui, entièrement d'accord, c'est vital, s'il n'y a pas une part de ludique, ça nous gonflera, et on laissera tomber à cause d'une impression de devoir de math à rendre pour la veille (si, si, j'aime les math mais pas comme ça :+). Ou pire on continuera pour finir aussi chiant, snob, incompris et inécouté que d'obscurs chercheurs de l'IRCAM.

Comme je l'ai déjà dit, je ne suis pas très partant pour utiliser une base aléatoire à moins qu'elle soit très altérée par des influences diverses. J'aurais peur de bosser dans le vide, de pouvoir laisser ma place à n'importe quel clampin qui n'a qu'à cliquer 3 ou 4 fois pour obtenir un morceau tout fait et sans âme.

Le principe de la musique générative est un exemple interessant : créer des règles de jeu qui fasse que chaque interprétation d'un morceau soit différente mais qu'il garde son identité à chaque fois. L'idée étant "à quoi bon ré-écouter sans cesse le même titre, joué de la même manière alors qu'il y a peu de générations de nous, les gens n'avaient pas de support d'écoute autre que des musiciens qui jouaient et donc interprétaient les oeuvres qui changeaint de gueule à chaque fois (sans compter la résonnance et la réberbération du lieu de concert, le nombre d'interprètes, leur savoir-faire, la qualité de leurs instruments, etc). Mais je ne suis pas sûr de vouloir plancher sur un concept de ce type, j'ai peur que ça ne donne rien de vraiment écoutable, que ça ne reste interessant qu'au niveau théorique. A voir...

En tous cas, le coup de l'interface informatique, ça peut être marrant, mais effectivement, à moins d'un bon informaticien patient, créatif et bénévole (ça exite ça ?!) je doute qu'on arrive à quelque chose. Il faudra plancher là-dessus pour bien définir les besoins d'une interface comme ça, et voir si c'est réalisable correctement. Mais effectivement, j'aime bien l'idée du réservoir de samples communs, ça serait un des moyens qui permettraient aux auditeurs de comprendre rapidement qu'il y a une démarche commune. Mais la boîte de Pandore ici sera de ne pas tomber dans la compil de remix.

La diffusion... ouaip, si cété pas aussi chiant on serait déjà installé au bord d'une piscine avec Madonna sans se poser de questions existencielles, nan ?
breasts
eh, eh :+)

A cela je rajouterais bien la promotion, ce domaine abstrait puisqu'il n'a rien avoir avec la composition, la production et la distribution mais que c'est grâce à ça que tout le boulot fait en amont va toucher le public. A titre d'exemple, un groupe de pôtes s'était amusé à faire la promo d'un groupe fictif avec une discographie fictive etc, et ça a très bien marché, ils avaient même une poignée de fans alors que personne n'a jamais entendu une seule note de musique de ce groupe ! Interessant, non ?

Pour moi, comme toujours la réponse est taper dans le subversif. L'époque des grandes provocations est révolue puisque complètement assimilée par la culture mainstream, réutilisée par le commerce. Agir de façon subversive serait de jouer avec les failles de ce système. Le Tunning Teknival en était un très bon exemple : arrêter de se casser les dents sur les blocages établis et adapter les outils à notre disposition pour contourner les obstacles, détourner les limites.

Bon cé pas tout ça, mais j'ai pas encore fouiné dans les magasins d'instruments de musique lyonnais et si je veux pouvoir me remettre à faire des lives un jour faut que je sache à quoi m'attendre question budget à préparer pour remettre à flot un home-studio déterioré...

:band:
à+++
juko
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Message par juko »

J'ai toujours mis un point d'honneur à ne pas me contenter des sons d'usine de mes machines, ne pas utiliser ces sons qui sont faits pour en mettre plein la vue plus que plein les oreilles et qu'on retrouve du coup, dans les compos de tous ceux qui ont le même modèle...
idem, ça a toujours été une évidence pour moi, d'autant qu'il est rare que les techiniciens à l'origine des machines soient des musiciens, donc c à nous de rendre "musical" les sons. Une démarche que j'ai pas toujours assumé, en tant que musicien pro tombé par manque de confiance sans doute dans des étables pas fréquentables ou compatibles ( milieu du "métier" au sens instrumentiste, enseignement for ze money..., etc..), évidence qui ne va pas du tout de soi pour plein de chapelles musicales. c'est peut-etre pour ça que la galaxie electronique me plait tellement plus, ici c une evidence ( en tous cas pour les plus honnetes/integres/aucunmotneconvientvraiment) que la matière sonore fait partie intégrante de la créativité, c pas la couche superficiel qu'on façonne en dernier au mix, parce qu'il le faut ( de même amha d'ailleurs que la manière d'y arriver- je hais les studios statiques ou faut rien toucher, j'adooore nicker mes tranches en changeant de config tous les jours, quand j'en ai le courage). ENtre nous là j'attaque des moulins à vent ( qu'il faudrait echantillonner pour voir, ah, sampler les moulins à vents au moment de l'assaut, bo programme :*Je n'ai d'autre alternative que de m'effondrer sur le sol, pris d'un rire hystérique*:
PAr ailleurs c pas toujours une position facile à tenir, dans bcp d'anciennes compos j'allais tellement loin dans ce processus (je fais tout tout seul meme si c avec des bouts de ficelles, par principe autodécrété d'intégrité matiné d'un peu d'orgeuil quand meme) que le résultat ne touchait pas mon entourage, voir faisait peur, rendait incrédule. Maintenant avec le recul je sais aussi, manque de maturité à part et imperfections légitimes et à jamais irrésolues ( heureusement...), je ne m'adressais pas aux bonnes oreilles.
Comme je l'ai déjà dit, je ne suis pas très partant pour utiliser une base aléatoire à moins qu'elle soit très altérée par des influences diverses. J'aurais peur de bosser dans le vide, de pouvoir laisser ma place à n'importe quel clampin qui n'a qu'à cliquer 3 ou 4 fois pour obtenir un morceau tout fait et sans âme.
j'ai pas du etre clair. L'idée c'était plutot comme un lego qui pose des contraintes dynamiques non prévisibles, mais des contraintes générales de forme, pas plus.
Si on commençait par balancer en ftp qq part des samples fait mains avc obligation de transfo perso, rien de prefabriqué? Ouais bon là coté inspiration Dogme c pas nouveau, sauf que c marrantpour nous d'ecouter ce que feront les zotres de nos samples ( surtout s'ils les aiment moyen!) -pas encore un truc pour ttes les oreilles mais ce serait un début plus simple. ET un générateur de phrase à 3 termes simple ( à accepter ou pas evidemment) - ah tiens ce serait rigolo, pas besoin de programmer quoi que ce soit , à chaque envoi d'un paquet de samples, chacun y joint sur une page html en ligne à la con 3 termes de son choix qui definirait un résultat pour l'instant imaginaire, et ceux qui utiliserait tout ou partie du paquet de sample d'un protagoniste doivent ( sous peine de finir dans un camp de vacances dronesien...) en accepter 1 des termes.
Donc on est 3 * 3 termes
au final chacun à 3 contraintes dont 2 exterieures décidés par les autres.
Oui moi tres clair et pourtant pas fumé.
Les termes peuvent etre n'importe quoi sur la forme, l'ambiance ( mesures asymétriques, métal rouillé, pas de mélodie, que des voix, destiné aux plus de 75 ans)
Keszenpensez? En plus ce Dogme basique serait lisible par d'autres puisque le morceau fini de chacun pourrait avoir comme titre les 3 termes compilés ( métal asymétrique pour ma grand-mère...)
ouais bon fovoir
La diffusion... ouaip, si cété pas aussi chiant on serait déjà installé au bord d'une piscine avec Madonna sans se poser de questions existencielles, nan ?
euh Britney Spears pour moi, je l'adoooore, rien que pour la salir comme avec un sample industriel de cdrom de merde... euh pardon là chuis dégeu. Tiens l'exemple des cdrom bourrés de samples prémachés top enregistrés, groove grave, c pas le macdo de la musique ça? Ca c un truc bizarre qd meme. Nombre de trucs que j'entends ou je me dis, ok interet originalité bof bof, mais son efficace et tout et paf! j'entends les 3/4 sur un cdrom de samples, à peine trafiqués, et les sons sur des bécanes ou tout est préfaits ( c parfait pour faire des jingles de merde poudre aux yeux en 5 minutes pour 10000 balles, ok, mais plus!?)... Et pourtant c une tentation à laquelle on doit resister, AU MACDO MUSICO TU N'IRA POINT
quitte à avoir un son personnel moins bodybuildé, c terrible, etre reduit à avoir un son personnel...mais c parfois si casse couille de le justifier à des oreilles paresseuses..

ils avaient même une poignée de fans alors que personne n'a jamais entendu une seule note de musique de ce groupe ! Interessant, non ?
ah trop fort ça!! m'etonne pas. ET toi tu fais comment au nivo promoperso? ça sent un thread séparé ça!
Bon, moi aussi faut que je calcul avec mes tafs récents alimentaires cke j'vais pouvoir me taper comme vieilles bécanes..


microwave
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hyphen
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Message par hyphen »

oké pour le FTP, cé fé :+)
y'a juste à attendre demain que les comptes se mettent en place, je vous donnerai l'adresse, les identifiants et le feu vert.

vala

(fô bien qu'ça serve à kekchose d'avoir été obligé de s'informatiser la tronche à contre-coeur :+)

boba
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