La télé c'est de la merde : la preuve par le CSA

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La télé c'est de la merde : la preuve par le CSA

Message par drÖne »

http://www.csa.fr/actualite/dossiers/do ... &chap=3278
Renforcer la perception de la diversité dans les médias

Date de publication sur le site : 28 novembre 2008
La Lettre du CSA n° 221 - Novembre 2008 tvradiocable

Des catégories de la population sous-représentées

Catégories socioprofessionnelles (voir le shéma)

En ne prenant en compte que les personnes dont l'activité professionnelle est explicite à l’écran, soit 45 % de la population étudiée, on observe les faits suivants :
- les cadres (dont les professions du spectacle et de l'audiovisuel) sont sur-représentés, avec 61 % des individus du corpus contre 15 % dans la population française (données 2006 de l’INSEE) ;
- les employés sont sous-représentés, avec 16 % dans le corpus (30 % dans la population) ;
- les ouvriers sont fortement sous-représentés, avec 2 % dans le corpus (23 % dans la population).


Genre masculin/féminin (voir le shéma)

Quel que soit le genre télévisuel, les femmes sont toujours sous-représentées, avec seulement 37 % de présence en moyenne (elles sont 51 % en France). La publicité est le genre le plus favorable à la présence des femmes, au contraire de l'information. Le partage stéréotypé entre la sphère privée considérée comme plus « féminine » (la publicité et sa « ménagère ») et la sphère publique considérée comme plus « masculine » (les affaires publiques de l'actualité) reste marqué.

Les présentateurs/présentatrices et animateurs/animatrices sont l'incarnation de l'image des chaînes. On ne les trouve que dans le divertissement et l'information. Pour le divertissement, la sous-représentation des femmes est comparable à celle du corpus. En revanche, la parité est réalisée entre les journalistes qui présentent les émissions d'information. Ce cas unique pourrait laisser penser, à tort, que les programmes de télévision sont très féminisés.


Les marqueurs d'ethnoracialisation (voir le shéma)

Les émissions de divertissement sont assez favorables à la diversité, principalement les émissions musicales où le taux d’apparition des personnes vues comme non blanches atteint 35 %. Mais parmi les animateurs, cette proportion s’établit à 9 %.

Dans les programmes d’information, les principaux facteurs de diversité sont l'actualité internationale et le sport (surtout le football). Dans les journaux, la part des personnes vues comme non blanches s’établit à 15 %. Si l’on restreint l’analyse aux seuls sujets traitant de l’actualité française, leur part n’est plus que de 11 %.

En revanche, dans la fiction et la publicité, la diversité est moindre. C'est vrai surtout pour la publicité, avec seulement 8 % de personnes vues comme non blanches.

En ce qui concerne la fiction, il convient de distinguer la fiction d’origine américaine, où le taux de présence des personnes vues comme non blanches est de 19 %, et la fiction française, où il n’est que de 11 %. Cette dernière proportion est relativement plus favorable aux personnes vues comme noires, peu favorable aux personnes vues comme arabes et très défavorable aux personnes vues comme asiatiques.

Il apparaît que plus les programmes sont proches de la réalité française (information ou fiction), moins la diversité est assurée.
Moralité : jetez vos télés.
drÖne
d'où, chose remarquable, rien ne s'ensuit...
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