[Chili] Pinochet : creve salope ta peau vaut pas cent balles

Tout ce qui concerne les voyages, la connaissance de pays ou de cultures étrangères à la notre. Pour s'évader de la France...

Modérateur : drÖne

Répondre
Avatar du membre
bituur esztreym
commando coin coin
Messages : 355
Enregistré le : 20 janv. 2003, 17:47
Localisation : Bordeaux
Contact :

Message par bituur esztreym »

chili-cuba : 1-0
promeneur - finno-magyar filolog - perplex propaganda expert
http://seenthis.net/people/bituur - Ur· http://dogmazic.net/ - ::gniark:: http://vnatrc.net/YAST/YARVBT/
W;7[)
Avatar du membre
Otaku
Fioul Métal Jaquette
Messages : 318
Enregistré le : 03 nov. 2003, 17:32
Localisation : panam 91

Message par Otaku »

Y'aurait pas un virus qui traine labas?

Quelques petit chiffres.

Selon la Commission chilienne sur la prison politique et la torture (rapport Valech, 2004), Pinochet est responsable de l'arrestation arbitraire de 33 221 personnes entre 1973 et 1990, dont 27 255 reconnues victimes de prison politique et de torture. Les disparus liquidés sont au moins 2 279 (rapport Rettig, 1991) mais le vrai chiffre peut se situer autour de 3.000. Enfin, environ 200 000 personnes ont été contraintes de fuir le pays. Pinochet proclamera publiquement : « Pas une feuille ne tombe au Chili sans que j'en sois averti ».
Exacte musique !! [beuar.gif]
Avatar du membre
Otaku
Fioul Métal Jaquette
Messages : 318
Enregistré le : 03 nov. 2003, 17:32
Localisation : panam 91

Message par Otaku »

Personne n'aura ce plaisir notre cher dictateur à demandé a être incinéré de peur que ça tombe ne soit tagé d'insulte.

En l'honneur des victimes de cet ignoble personnage je graffe le premier tag de ça tombe virtuelle.


Image

QUEL PLAISIR INTENSSE!!!!
Modifié en dernier par Otaku le 13 déc. 2006, 17:10, modifié 1 fois.
Exacte musique !! [beuar.gif]
Avatar du membre
drÖne
Présidictateur
Messages : 7766
Enregistré le : 05 oct. 2002, 22:35
Localisation : Présidictature de Drönésie Orientale
Contact :

La disparition du général Augusto Pinochet (bien fait !)

Message par drÖne »

Le jour de sa mort devrait être un jour de réjouissances festives interrnationales : même si justice n'a pas été faite contre lui (mais il reste d'autres acteurs du régime en vie, en dehors de la junte dont il était le dernier représentant vivant), on ne peut qu'être heureux qu'il ait crevé comme un chien. J'espère qu'il a souffert longtemps, et salement. J'espère aussi que sa famille et ses amis politiques subiront le mépris qu'ils méritent. En attendant, ça va être difficile de venir cracher ou pisser sur la tombe de cette ordure :
La disparition du général Augusto Pinochet ravive les divisions entre les Chiliens
LE MONDE | 12.12.06 | 14h12 • Mis à jour le 12.12.06 | 14h12
SANTIAGO ENVOYÉE SPÉCIALE


Au lendemain de la mort du général Augusto Pinochet, décédé le dimanche 10 décembre à l'âge de 91 ans, celui qui domina pendant trente ans la vie politique chilienne continue de diviser la société en deux camps irréconciliables. Un climat tendu régnait lundi à Santiago du Chili.

Alors que plus de 10 000 partisans de l'ancien homme fort du Chili lui rendaient un dernier hommage, défilant devant son cercueil, à l'autre bout de la capitale, les défenseurs des droits de l'homme ont salué la mémoire des 3 000 disparus sous la dictature militaire (1973-1990), conspuant l'image du général.

Une manifestation de détracteurs de l'ancien dictateur, dans le centre-ville, a débouché sur des incidents avec les forces de l'ordre. La veille, des affrontements s'étaient soldés par des dizaines de blessés et une centaine d'arrestations.

La présidente socialiste, Michelle Bachelet, torturée pendant la dictature militaire, a refusé la tenue de funérailles de chef d'Etat et un deuil national, mais le général Pinochet, qui fut pendant vingt-cinq ans le commandant en chef de l'armée, a droit aux honneurs militaires.

JAMAIS CONDAMNÉ

Malgré une chaleur écrasante, une longue file d'attente s'est formée en début d'après-midi devant l'Ecole militaire, où a été exposée la dépouille, dans un cercueil vitré, montrant le visage et le buste du général en grand uniforme de gala.

Face à cette multitude, brandissant des drapeaux chiliens et chantant l'hymne national, l'armée a décidé que les portes de l'Ecole militaire resteraient ouvertes au public toute la nuit. La famille Pinochet était réunie autour du cercueil, accompagnée du commandant en chef de l'armée, le général Oscar Izurieta, et de l'évêque de Santiago, le cardinal Francisco Javier Errazuriz.

"Le Chili reste divisé parce que l'héritage de Pinochet est très controversé, explique Marta Lagos, directrice de l'institut de sondage Mori. Ses partisans estiment qu'il a sauvé le Chili du communisme et le considèrent comme le père du miracle économique, alors que ses adversaires lui reprochent les crimes sanglants de la dictature."

La présidente Bachelet a justifié le refus des funérailles nationales "en pensant au Chili", tandis que le ministre de l'intérieur, Belisario Velasco, a affirmé que le général Pinochet était "un classique dictateur de droite qui a violé les droits de l'homme et s'est enrichi".

Inculpé de violations des droits de l'homme et de corruption, l'ancien dictateur n'a jamais été condamné, ni au Chili ni à l'étranger.

Regrettant qu'il soit mort sans avoir été condamné, la présidente de l'Association des familles de détenus disparus, Lorena Pizarro, estime que sa disparition ne signifie pas pour autant "la fin de la lutte pour la vérité et la justice". Elle exige que les procès continuent au Chili contre les responsables des crimes commis pendant la dictature.

PAS DE LOI D'AMNISTIE

Environ 400 procès ont été ouverts pour violations des droits de l'homme contre des militaires ou des civils qui ont collaboré avec le régime. En juillet, six anciens agents de la DINA, la police secrète du régime militaire, ont été condamnés pour l'assassinat d'un opposant en 1989. Concédant que des "excès" avaient pu être commis, le général Pinochet a toujours rejeté la responsabilité sur ses subordonnés.

Mme Bachelet a exclu toute loi d'amnistie pour les militaires accusés de violations des droits de l'homme et a assuré que les procédures suivront leur cours.

Lorena Pizarro a invité les défenseurs des droits de l'homme à se réunir, mardi, sur la place de la Constitution, devant le palais présidentiel, la Moneda, et face au monument dédié à l'ancien président socialiste Salvador Allende (renversé par le coup d'Etat de 1973), à 11 heures, l'heure prévue pour les funérailles.

Ministre de la défense, Vivianne Blanlot est la seule représentante du gouvernement aux obsèques. La dépouille de l'ancien dictateur sera remise à sa famille pour être incinérée, et ses cendres seront transportées jusqu'à la propriété de Los Boldos, sur la côte chilienne, où le vieux caudillo avait l'habitude de se reposer.
Christine Legrand
drÖne
d'où, chose remarquable, rien ne s'ensuit...
Répondre