FREHEL RAF FIXETTE

Discussions sur les enjeux politiques et socio-culturels des musiques populaires ou savantes.

Modérateur : drÖne

Répondre
Avatar du membre
mandragore27
roommate
Messages : 62
Enregistré le : 14 mars 2006, 15:03

Message par mandragore27 »

Maison louche

M.Monnot-A.Rhégent / R.Maleron - 1935
Chantée par Frehel

Å


L’air est doux, le ciel est en fête
La rue est pleine d’amoureux
Les moineaux éternels poètes
Lancent des triolets joyeux
Le printemps pousse sa romance
On sent l’aiguillon du désir
Et les cœurs vides d’espérance
S’en vont où se vend le plaisir


C’est un hôtel borgne
D’où les filles lorgnent
D’un air carressant
Les passants
Une maison louche
Où quelque fois couchent
Des gars au coeurs lourds
Sans amour


Toi dont le cœur reste sincère
Malgré les chagrins et les pleurs
Crois tu que dans cette misère
Tu pourras trouver le bonheur
Et sous une mauvaise étoile
Tu rêves de quelque beauté
C’est ici que l’amour s’installe
Va tu pourras t’en acheter


C’est un hôtel borgne
D’où les filles lorgnent
D’un air caressant
Les passants
Une maison louche
Où quelque fois couchent
Des gars au cœur lourd
Sans amour


Il est parti sans un sourire
Il est entré dans la maison
Et les mots que je voulais dire
Ne sont pas sortis de prison
Pourquoi le narguer le pauvre homme
Blâmer son caprice d’un soir
Alors que mon cœur n’est en somme
Qu’une maison vide d’espoir


C’est un hôtel borgne
D’où souvent je lorgne
Un triste passé
Délaissé
Une maison louche
Navrante et farouche
Où dort pour toujours
Mon amour

Å
Avatar du membre
mandragore27
roommate
Messages : 62
Enregistré le : 14 mars 2006, 15:03

Message par mandragore27 »

merci pour frehel,

c'est pas la premiere fois que tu mets des paroles ça fait bien plaisir elles sont fabuleuses ces chansons et permettent de mieux comprendre cette epoques la vie de ces vielles chanteuses loin de l'image idylique et puritaine qu'on voudrait bien nous donner de cette époque...

enfin je pense que c'est important d'écouter ces chansons on se sent moins seuls moins perdu dans cette époque de fou et faudrait chercher je sais qu'il y a des "clips" de certaines chansons qui sont completement tragiques autant dans l'ambiance que dans les paroles à voir...
Avatar du membre
mandragore27
roommate
Messages : 62
Enregistré le : 14 mars 2006, 15:03

Message par mandragore27 »

Sous le pont Noir
R.Moretti - L.Boyer - 1933

- Frehel

Route de Saint-Cloud, sous le pont noir
Elle se tient matin et soir
La vieille radeuse aux yeux flétris
Y'a trop d'lumière en plein Paris
Elle fait maintenant les environs
Dans les Renault et les Citron

Sous le pont Noir, route de Saint-Cloud
Y'a pas besoin d'être une poule de luxe
On y voit rien, mais rien du tout
La clientèle se laisse monter l'coup
Naturellement c'est là-d'ssous qu'on s'embusque
Quand ça n'prend plus sur l'boul'vard Rochechouard
Et c'est pourquoi, sous le pont Noir
Les sans buisness ont toujours un espoir

Sous le pont Noir, c'est merveilleux
Y'a des p'tit's filles, pour vieux messieurs
Elles leur font psssssss !, j'ai quatorze ans
Arrêtez vous, profitez-en
Mais on devine à leurs appâts
Qu'les mois d'nourrice, ne comptent pas

Sous le pont noir, route de Saint-Cloud
Y'a pas besoin d'être une poule de luxe,
On y voit rien, mais rien du tout
La clientèle se laisse monter l'coup
Naturellement c'est là d'ssous qu'on s'embusque
Pour présenter ce qu'on n'peut plus faire voir
Et c'est pourquoi, sous le pont noir
Les sans amours ont toujours un espoir

Quand c'est un' dame qui tient l'volant
C'est l'vieux Julot d'Mesnilmontant
Qui s'approchant d'un air narquois
Propose la botte de fleurs des bois
Et c'qui'y a d'plus fort, c'est qu'très souvent
L'auto s'arrête un grand moment

Sous le pont noir, route de Saint-Cloud
Y'a pas besoin qu'on soye un fox de luxe
On y voit rien, mais rien du tout
La clientèle se laisse monter l'coup
Naturellement c'est là d'ssous qu'on s'embusque
Quand la volaille hélas vous laisse choir
Et c'est pourquoi, sous le pont noir
Tous les sans-un ont toujours un espoir
Avatar du membre
drÖne
Présidictateur
Messages : 7766
Enregistré le : 05 oct. 2002, 22:35
Localisation : Présidictature de Drönésie Orientale
Contact :

Message par drÖne »

Il y a des enregistrement filmés de Frehel sur Youtube :

http://fr.youtube.com/results?search_qu ... type=&aq=f


Bienvenue à toi, Mandragore (pourquoi "27" ?). N'hésite pas à poster, y'a pas que des obsédés de tekno ici, comme tu peux le constater.

+A+
drÖne
d'où, chose remarquable, rien ne s'ensuit...
Avatar du membre
mandragore27
roommate
Messages : 62
Enregistré le : 14 mars 2006, 15:03

Message par mandragore27 »

LA DER DES DER


Tous les dimanches et souvent les samedis
On se retrouve au bal musette
C'est ce qui fait la joie de notre vie
Et lui donne un air de fête
Le tango, la rumba, surtout la java
Nous deux, on en rate pas une
Avant le dernier tour, on entend toujours
Chacun murmurer à chacune

La der des der
Viens chéri dans mes bras la danser
C'est sur son air
Que finit pour nous deux la journée
Le musico met un coup tout d'un coup
On dirait qu'elle ne joue que pour nous
La der des der
Avant de nous quitter, dansons-la
La der des der
C'est toujours la meilleure des javas

Dans notre amour, y a des hauts et des bas
Et tout n'est pas que sourires
Le seul moyen, lorsque ça ne va pas
Entre nous, je vais le dire,
Dans un dernier baiser, on peut tout sauver
On peut regagner l'infidèle
Allez-y de tout coeur, c'est votre bonheur
Qui, pour la java, nous appelle

La der des der
Viens chéri dans mes bras la danser
C'est sur son air
Que finit pour nous deux la journée
Le musico met un coup tout d'un coup
On dirait qu'elle ne joue que pour nous
La der des der
Avant de nous quitter, guinchons-la
La der des der
C'est toujours la meilleure des javas

La der des der
Avant de nous quitter, guinchons-la
La der des der
C'est toujours la meilleure des javas
Avatar du membre
mandragore27
roommate
Messages : 62
Enregistré le : 14 mars 2006, 15:03

Message par mandragore27 »

j'ai trouvé celle la aussi qui est pas mal

LE DÉNICHEUR
Paroles: Gilbert et Léon Agel, musique: Léo Daniderff, 1912


Elle avait fait sa connaissance
Dans un bar, un soir, simplement
Ce fut le hasard d'une danse
Qui le fit devenir son amant.
Il avait de jolies manières
Du tact et beaucoup d'instruction,
Sachant faire de bonnes affaires
C'était là tout sa profession.
Comme elle avait un peu d'argent
Ils se mirent en ménage tranquillement.

On l'appelait le dénicheur,
Il était rusé comme une fouine
C'était un gars qu'avait du coeur
Et qui dénichait des combines,
Il vivait comme un grand seigneur
Et quand on rencontrait sa dame
On répétait sur toutes les gammes
Voilà la femme à dénicheur.

Les combines ça dure ce que ça dure
La chance tourne et puis s'en va
On perd le goût des aventures
Quand le noir vous suit pas à pas.
N'ayant plus confiance en lui-même
Un soir qu'il était sans un sou
Afin de résoudre le problème
Le dénicheur fit un sale coup.
Mais comme il rentrait au logis,
En pleurant son amie lui dit:

On t'appelait le dénicheur
Toi qu'étais rusé comme une fouine
Je croyais trouver le bonheur
Près de toi, avec tes combines.
Adieu, c'est fini, pars sans peur,
Je saurai souffrir et me taire.
Malgré mon chagrin, je préfère
Abandonner le dénicheur.
Avatar du membre
mandragore27
roommate
Messages : 62
Enregistré le : 14 mars 2006, 15:03

Message par mandragore27 »

LA PEUR

Monsieur le juge,
que l'on me juge,
sans trop d'sévérité
car sur mon âme,
c'qui fit le drame,
c'est la fatalité.

J'suis un vaurien,
oui je le sais bien,
mais tout d'même, jamais,
je n'aurais fait
c'qui m'mène ici,
sans ce chat maudit.

Un chat qui miaule,
j'vous jure ça fait drôle,
quand on cambriole sans bruit,
son cri s'élance,
tel une démence,
troublant le silence des nuits.

Un chat qui miaule,
c'est presque un symbole,
de la mort qui frôle la peau
comme un étau
qui vous tordrait le cœur,
on a peur.

Après l'étude
des habitudes
du richard de Neuilly,
par la fenêtre,
v'la que j'pénètre,
jusque devant son lit.

Dans le halo
de mon blanc falot
j'aperçois le magot.
Sous l'traversin,
j'avance la main,
quand sur le chemin...

Ce chat qui miaule,
j'vous jure ça fait drôle,
quand on cambriole sans bruit,
son cri s'élance,
tel une démence,
dans le grand silence des nuits.

Un chat qui miaule,
c'est comme symbole,
de la mort qui frôle la peau
comme un étau
qui vous tordrait le cœur,
j'ai eu peur.

Le vieux se dresse,
d'un bond d'détresse,
comme dans un cauchemar.
Sa gorge ronfle,
ses veines se gonflent,
il me fixe, hagard.

Son regard fouille,
mes idées qui grouillent
dans ma cervelle en feu,
quand tout à coup,
fermant les yeux,
j'ai serré son cou.

On cabriole,
notre lutte est folle,
et ce chat qui miaule plus fort,
son cri s'élance,
tel une démence,
troublant le silence de mort.

Un chat qui miaule,
c'est comme symbole,
de la mort qui frôle la peau.
Quand c'chat s'est tu
j'étais d'venu
soudain
assassin.

Monsieur le juge,
que l'on me juge,
sans trop d'sévérité
car sur mon âme,
c'qui fit le drame,
c'est la fatalité.
Avatar du membre
mandragore27
roommate
Messages : 62
Enregistré le : 14 mars 2006, 15:03

Message par mandragore27 »

Salut je viens d'ecouter ça c'est génial merci pour Damia c'est trés agréable c'est aussi dark mais elle te chante ça comme tata yoyo par contre ma mule ne connait pas sous le pont noir donc je sais pas si ça peux s'envoyer en mp ? enfin bonne journée


Damia
Johnny Palmer
Paroles: Christian Vebel. Musique: Claude Pingault 1937
© 1937 - Les éditions Ray Ventura

1. Le commandant du Cachalot
Vient d'engager à Saint-Malo
Vingt gars pas davantage
Mais ils sont tous fins matelots
On ne connaît qu'un seul salaud
Parmi cet l'équipage

{Refrain:}
Qui triche au jeu sitôt qu'il perd
Qui est brutal jaloux, amer,
C'est Johnny Palmer
Qui parle à tort et à travers
Plus mal faisant que cent commères
C'est Johnny Palmer
Ne cherchez pas qui a crevé la toile du hamac
Ni le cochon qui a craché partout sur le tillac
C'est celui qui, pour boire un verre
Tuerait son père, vendrait sa mère
C'est Johnny Palmer

2. Un jour on vole une montre en or
Puis v'là qu'on trouve le chat du bord
Bouillant dans la marmite
Deux jours plus tard un gars du port
D'un coup d'poignard est trouvé mort
On a pensé tout d'suite

{Refrain:}
Qui triche au jeu sitôt qu'il perd
Qui est brutal jaloux, amer,
C'est Johnny Palmer
Qui parle à tort et à travers
Plus mal faisant que cent commères
C'est Johnny Palmer
Ne cherchez pas qui a volé la belle montre en or
Ni zigouillé froidement le chat du bord, le gars du port
C'est celui qui, pour boire un verre
Tuerait son père, vendrait sa mère
C'est Johnny Palmer

3. Mais ce qu'on ne saura jamais
C'est qu'autrefois celle qu'il aimait
Sa femme c'était tout comme
Partit un jour, ne revint point
Il ne dit rien, serra les poings
Depuis c'est un autre homme

{Refrain:}
Qui triche au jeu sitôt qu'il perd
Qui est brutal jaloux, amer,
C'est Johnny Palmer
Qui parle à tort et à travers
Plus mal faisant que cent commères
C'est Johnny Palmer
Ne cherchez pas à le guérir son cœur s'est endurci
Laissez le dans son coin...
En attendant retenez ceci :
Un soir lassé d'avoir souffert
Qui c'est qui s'foutra dans la mer ?
Un pauvre gars Johnny Palmer
Avatar du membre
mandragore27
roommate
Messages : 62
Enregistré le : 14 mars 2006, 15:03

Message par mandragore27 »

"Un coin tout bleu"

Chanté par Damia les paroles changent un peu là c'est la version de piaf

Voilà l'printemps les fleurs jolies
Tout l'monde a l'air d'aimer la vie
J'crois bien qu'y a qu'moi qu'aim' pas l'soleil
C'est pas d'ma faute il m'donne sommeil

A quoi qu'ça sert l'soleil qui brille
Puisque l'hiver il s'éparpille
Madame la pluie vient l'remplacer
Sûr'ment qu'il doit être fatigué

Mais j'ai trouvé dans tes grands yeux
Un coin d'espoir un coin tout bleu
Mais ce coin là n'est pas pour moi
Puisque ton cœur n'est plus à toi

Et quand le mien est malheureux
Il va tout seul dans son coin bleu
Tu as caché dans tes grands yeux
Un ciel d'amour un ciel tout bleu

Mais un beau jour rempli d'étoiles
Mon coin tout bleu sera sans voile
J'entendrai les pleurs du printemps
Crier l'amour à tous les vents

Adieu les cieux couverts de pluie
D'un coup s'éclaircira ma vie
C'est que mon cœur sera en joie
Puisque le tien viendra vers moi

Je t'attendrai dans mon coin bleu
Qui se cache dans tes grands yeux
Tu verras comme c'est merveilleux
Tous les amants y sont heureux

En attendant ce jour heureux
Je t'attendrai dans mon coin bleu
Répondre