Il fait chaud et on va tous crever

Ici on discute de thèmes environnementaux : écologie scientifique et/ou écologie politique, décroissance, etc.

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pH
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Message par pH »

moi j'me demande vraiment pourquoi on s'obstine à sifflotter de l'eau de mer à la paille avec des glaçons dedans j'ai essayé c'est dégueulasse

sinon moi j'ai chaud là, et il y a deux heures j'ai eu froid et j'étais mouillé. un vent d'enfer deux tuiles envollées une pluie-fin-du-monde… (pour info) :arf:
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Les océans sont en cours de désertification

Message par drÖne »

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1887
Les océans sont en cours de désertification
7 avril 2008

Le réchauffement provoque l’apparition dans les océans de zones en cours de désertification, privées de planctons en surface. La superficie de ces zones désertiques a augmenté de 15% en 9 ans. Elles recouvrent maintenant 51 millions de kilomètres carrés.

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US National Oceanic & Atmospheric Administration (NOAA), 5 mars 2008

Les régions des océans les moins productives biologiquement (en bleu foncé ci-dessus) sont en expansion beaucoup plus rapide que prévu, selon une nouvelle étude menée par des chercheurs de la NOAA et de l’Université de Hawaï. Cette modification de la biologie des océans, liée au réchauffement des eaux de surface de la mer, peut avoir une incidence négative sur les populations de nombreuses espèces de poissons qui tentent de survivre dans ces environnements de type désertique.

Entre 1998 et 2007, ces étendues maritimes présentant une faible vie végétale en surface dans les océans Pacifique et Atlantique ont augmenté de 15 pour cent ou 6,6 millions de kilomètres carrés, selon l’étude qui paraît dans Geophysical Research Letters.

Cette expansion se produit en même temps que le réchauffement des températures de surface, soit environ un pour cent ou .02 à .04 degrés Celsius par an. Le réchauffement accroît la stratification des eaux de l’océan, ce qui empêche la remontée en surface des éléments nutritifs des profondeurs qui permettent la vie des plantes marines.

Ces zones arides se rencontrent dans environ 20 pour cent des océans du monde et sont situées dans les tourbillons subtropicaux de chaque côté de l’équateur.

« Le fait que nous assistions à une expansion de ce zones les moins productives de l’océan, lorsque les courants subtropicaux se réchauffent est conforme à notre compréhension de l’impact du réchauffement de la planète. Mais, avec neuf ans de séries chronologiques, il est difficile d’écarter la variation décennale », déclaré Jeffrey J. Polovina, océanographe au service des pêcheries de la NOAA, de Honolulu, cosignataire de l’étude avec Evan A. Howell et Melanie Abecassis, de l’Université de Hawaï.

Image

Les preuves de cette expansion proviennent de données recueillies par un capteur à bord du satellite de la NASA SeaStar. Ce capteur nommé SeaWiFS, est un outil unique qui cartographie la productivité biologique dans les océans. En analysant la couleur des eaux, il parvient à mesurer la densité de chlorophylle dans le phytoplancton, les plantes microscopiques qui sont à la base de la chaîne alimentaire marine.

Cette recherche a montré que les zones de faible productivité dans l’océan Pacifique se développent à partir du centre en direction d’Hawaï. Dans l’océan Atlantique, les zones les moins productives du courant circulaire subtropical sont en expansion à un rythme encore plus rapide, et se développent de l’est à travers les Caraïbes vers l’Afrique.

Les zones de faible productivité, comparées à des déserts, couvrent désormais, selon les estimations 51 millions de kilomètres carrés dans les deux océans. La zone la moins productive de l’océan Indien montre la même tendance, mais il y a eu trop de variations pour que les observations soient statistiquement significatives.

Publication originale NOAA, traduction Contre Info
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Message par drÖne »

raph a écrit :ce post est sponosorisé par les delears d heroine du triangle d or
par l association pour le sucide actif aux barbituriques
par la navette frontaliere franco suisse pour la solidarité dans la mort


et enfin les amis de la planete vous rappellent que pour bien faire le gaz reste le meilleur moyen quand on habite en immeuble...


sinon j ai encore mangé des anchois aujourd hui je suis un mosntre sans conscience .
Oui, je sais, c'est une torture, mais on est en Drönésie que diable, pas chez Bisounoursland : z'allez en chier bordel !


{1er Refrain:}

Y'a d'la joie bonjour bonjour les hirondelles
Y'a d'la joie dans le ciel par dessus le toit
Y'a d'la joie et du soleil dans les ruelles
Y'a d'la joie partout y'a d'la joie

Tout le jour, mon coeur bat, chavire et chancelle
C'est l'amour qui vient avec je ne sais quoi
C'est l'amour bonjour, bonjour les demoiselles
Y'a d'la joie partout y'a d'la joie

Le gris boulanger bat la pâte à pleins bras
Il fait du bon pain du pain si fin que j'ai faim
On voit le facteur qui s'envole là-bas
Comme un ange bleu portant ses lettres au Bon Dieu
Miracle sans nom à la station Javel
On voit le métro qui sort de son tunnel
Grisé de ciel bleu de chansons et de fleurs
Il court vers le bois, il court à toute vapeur

{2e Refrain:}

Y'a d'la joie la tour Eiffel part en balade
Comme une folle elle saute la Seine à pieds joints
Puis elle dit:
" Tant pis pour moi si j'suis malade
J'm'ennuyais tout' seule dans mon coin"
Y'a d'la joie le percepteur met sa jaquette
Plie boutique et dit d'un air très doux, très doux
" Bien l'bonjour, pour aujourd'hui finie la quête
Gardez tout
Messieurs gardez tout"

Mais soudain voilà je m'éveille dans mon lit
Donc j'avais rêvé, oui, car le ciel est gris
Il faut se lever, se laver, se vêtir
Et ne plus chanter si l'on n'a plus rien à dir'
Mais je crois pourtant que ce rêve a du bon
Car il m'a permis de faire une chanson
Chanson de printemps, chansonnette d'amour
Chanson de vingt ans chanson de toujours.
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Message par drÖne »

raph a écrit :le lapin sur fond de bitume et ligne blanche pour bien marquer comment on passe d adorable totem festif pour bambim a charogne anonyme en une nuit
Excellent, oui ! Sur le poème de Baudelaire ("Charogne", je crois que c'est son titre). T's pas un appareil photo pour nous concoter une page pleine de poésie morbide en phase avec la dépression ambiante ?

Ah ben oui, mes souvenirs de poésie (très anciens...) ne me trompaient pas :

Une Charogne

Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme,
Ce beau matin d'été si doux:
Au détour d'un sentier une charogne infâme
Sur un lit semé de cailloux,

Le ventre en l'air, comme une femme lubrique,
Brûlante et suant les poisons,
Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique
Son ventre plein d'exhalaisons.

Le soleil rayonnait sur cette pourriture,
Comme afin de la cuire à point,
Et de rendre au centuple à la grande Nature
Tout ce qu'ensemble elle avait joint;

Et le ciel regardait la carcasse superbe
Comme une fleur s'épanouir.
La puanteur était si forte, que sur l'herbe
Vous crûtes vous évanouir.

Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,
D'où sortaient de noirs bataillons
De larves, qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ces vivants haillons.

Tout cela descendait, montait comme une vague
Ou s'élançait en pétillant
On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague,
Vivait en se multipliant.

Et ce monde rendait une étrange musique,
Comme l'eau courante et le vent,
Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique
Agite et tourne dans son van.

Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve,
Une ébauche lente à venir
Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève
Seulement par le souvenir.

Derrière les rochers une chienne inquiète
Nous regardait d'un oeil fâché,
Epiant le moment de reprendre au squelette
Le morceau qu'elle avait lâché.

- Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,
A cette horrible infection,
Etoile de mes yeux, soleil de ma nature,
Vous, mon ange et ma passion!

Oui! telle vous serez, ô la reine des grâces,
Apres les derniers sacrements,
Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses,
Moisir parmi les ossements.

Alors, ô ma beauté! dites à la vermine
Qui vous mangera de baisers,
Que j'ai gardé la forme et l'essence divine
De mes amours décomposés!

Les Fleurs du mal, Charles Baudelaire
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Message par drÖne »

Quand on y pense, Charles, c'est pas la meilleure manière de draguer que de dire à sa copine : "ouais, tu sais, t'es mignone mais tu vas crever et tu pueras et les vers vont te bouffer"...

Baudelaire était Drönésien !
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Message par drÖne »

Moi, si j'avais du faire des études d'écologie, j'auraisbien aimé bosser sur les écosystèmes fortement mixtes et anthropisés comme les tunnels autoroutiers, les talus d'autoroute, les fossés, les bas fonds du métro... Des trucs pas clairs et pas francs du collier en somme. Et où pourtant la nature existe et se moque bien de nos prétentions. 'fin, bon, là, je vais plutôt aller dans des écosystèmes presques idylliques (Patagonie), mais qui sont pourtant déjà bien bousillées en partie par l'action humaine.
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Message par drÖne »

Dans la série "rions un peu avec le changement climatique", je demande la Maladie :

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1892
OMS : Le changement climatique va ébranler les fondements de la santé
9 avril 2008

Selon les scientifiques, les données montrant que la terre se réchauffe sont « incontestables ». La constatation de l’augmentation de la température moyenne de l’air et des eaux à l’échelle mondiale, de la fonte des glaces et de l’augmentation du niveau des mers et des océans nous aide à comprendre les problèmes à venir et à nous y préparer. Outre les changements observés, le climat a déjà des conséquences sur la santé. À l’occasion de la Journée mondiale de la Santé, le Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé, le Dr Margaret Chan, a souligné aujourd’hui que ces changements attaquent les fondements de la santé publique et nous offrent un aperçu des défis qu’il faudra relever à grande échelle.

OMS, 7 avril 2008

Selon le Dr Chan, « le problème essentiel peut se résumer en quelques mots : le changement climatique met directement en péril la santé. La planète va se réchauffer progressivement mais les effets des phénomènes climatiques extrêmes - augmentation du nombre de tempêtes, d’inondations, de sécheresses et de canicules - seront brutaux et durement ressentis. Ces deux évolutions peuvent avoir des répercussions sur des éléments aussi fondamentaux pour la santé que l’air, l’eau, les denrées alimentaires, le logement ou l’absence de maladie », a-t-elle ajouté.

Les êtres humains sont déjà exposés aux effets de maladies sur lesquelles le climat a une influence et qui provoquent déjà des millions de décès. Ainsi, la malnutrition provoque plus de 3,5 millions de décès par an, les maladies diarrhéiques plus d’1,8 million et le paludisme près d’un million.

Les exemples qui suivent nous donnent un aperçu de ce que sera notre avenir :

- Canicule en Europe en 2003 : Les estimations semblent indiquer que la canicule de l’été 2003 a provoqué le décès d’environ 70 000 personnes de plus que la normale.

- Fièvre de la Vallée du Rift en Afrique : Les flambées importantes de cette maladie sont généralement associées aux pluies, dont la fréquence devrait augmenter sous l’effet du changement climatique.

- Ouragan Katrina en 2005 : Cet ouragan a fait plus de 1800 morts et a entraîné le déplacement de milliers d’autres personnes. L’infrastructure sanitaire a aussi été sévèrement touchée ; en effet, plusieurs établissements ont été détruits dans la région.

- Paludisme sur les hauts plateaux de l’Est africain : Ces trente dernières années, l’augmentation des températures a également créé des conditions plus propices à la présence de populations de moustiques dans la région, et donc à la transmission du paludisme.

- Épidémies de choléra au Bangladesh : Ces épidémies sont étroitement liées aux inondations et à l’insalubrité de l’eau.

Cette évolution et ces événements risquent de devenir plus fréquents et de s’intensifier sous l’effet du changement climatique, même si ce changement n’en est pas le seul responsable. Ils grèveront encore davantage les ressources consacrées à la santé qui, dans certaines régions, sont déjà très limitées.

Selon le Dr Chan, « le changement climatique est bien un phénomène mondial mais ses conséquences ne seront pas partout les mêmes. En bref, le changement climatique risque d’aggraver des problèmes de santé déjà considérables, en grande partie concentrés dans le monde en développement et difficiles à combattre », a-t-elle ajouté.

Pour tenter de faire face à cette situation, l’OMS coordonne et soutient des travaux de recherche et des évaluations sur les mesures les plus efficaces pour protéger la santé face au changement climatique, notamment pour les populations vulnérables telles que les femmes et les enfants vivant dans les pays en développement, et conseille ses États Membres sur les modifications à apporter à leur système de santé pour protéger leur population.

L’OMS et ses partenaires - dont le Programme des Nations Unies pour l’Environnement, l’Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture et l’Organisation météorologique mondiale - conçoivent actuellement un plan de travail et un programme de recherche pour mieux estimer l’ampleur et la nature de la vulnérabilité en matière sanitaire et recenser des stratégies et des outils pour préserver la santé. L’OMS reconnaît la nécessité urgente qu’il y a à soutenir les pays pour qu’ils trouvent les moyens de surmonter les difficultés. L’amélioration des systèmes de surveillance et de prévision et le renforcement des services de santé élémentaires peuvent permettre de protéger la santé. Dans les années à venir, l’OMS collaborera étroitement avec ses États Membres pour trouver des moyens efficaces d’adaptation au changement climatique et d’atténuation de ses effets sur la santé.

Comme l’a dit le Dr Chan, « par son action et son soutien aux États Membres, l’OMS est déterminée à faire tout son possible pour protéger la santé face au changement climatique. »
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:shock: je sais je sais
mais les places vont etre comptées ET JE VEUX PAS CREVEr.

"Lapin"

++
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l’ampleur des risques climatiques gravement sous-estimée

Message par drÖne »

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1928
Nicolas Stern reconnaît avoir « gravement sous-estimé » l’ampleur des risques climatiques

18 avril 2008

« Les émissions croissent beaucoup plus vite que ce que nous avions pensé, la capacité d’absorption de la planète est inférieure à nos prévisions, les risques des gaz à effet de serre sont potentiellement plus élevés que ce que prévoyaient les estimations les plus prudentes, et la vitesse du changement climatique semble être plus rapide. » Nicolas Stern remet en cause les objectifs fixés par son rapport pour la réduction des gaz a effet de serre, les jugeant désormais insuffisants.

James Murray, BusinessGreen, 17 avril 2008

Nicholas Stern a laissé entendre hier que les efforts de l’Europe et du Royaume-Uni pour réduire les émissions de carbone pourraient se révéler bien en deçà de ce qui est requis, après avoir admis qu’il avait « gravement sous-estimé l’ampleur des dommages et des risques du changement climatique », dans son rapport publié en 2006.

Le rapport Stern a été largement utilisé par le gouvernement britannique pour déterminer sa politique sur le changement climatique. Les ministres ont souvent utilisé ses conclusions, rappelant qu’il serait plus rentable de réduire les émissions dès aujourd’hui plutôt que de tenter de s’adapter au réchauffement.

Le rapport affirmait que les émissions devront être réduites d’au moins 25% au-dessous des niveaux actuels, pour permettre d’éviter une dangereuse élévation de la température de plus de deux degrés - scénario qui, selon ce document, déclencherait une crise économique de l’ampleur de la Grande Dépression. Une telle réduction nécessiterait une baisse des émissions dans les pays développés de l’ordre de 60%, cible que le gouvernement a adoptée dans le cadre de son projet de loi sur les changements climatiques.

Mais lors d’un entretien accordé hier à l’agence Reuters, M. Stern a admis que le rapport sous-estimait l’ampleur et le rythme des changements climatiques et a exhorté les hommes politiques à intensifier leur action pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

M. Stern déclare que les derniers résultats des recherches sur le climat montrent que non seulement les émissions ont augmenté plus rapidement que prévu, mais aussi que la capacité de la terre à absorber le dioxyde de carbone dans ce qu’on appelle des puits de carbone se détériore plus rapidement que ce qui avait été estimé.

« Les émissions croissent beaucoup plus vite que ce que nous avions pensé, la capacité d’absorption de la planète est inférieure à nos prévisions, les risques des gaz à effet de serre sont potentiellement plus élevés que ce que prévoyaient les estimations les plus prudentes, et la vitesse du changement climatique semble être plus rapide, » observe-t-il.

M. Stern ajoute que pour minimiser les risques d’un changement climatique dangereux, l’objectif initial pour les émissions devrait être multiplié par deux, avec une réduction mondiale de 50% en 2050. Il précise que pour atteindre un tel objectif, il faudrait que les États-Unis réduisent leurs émissions de 90% d’ici là.

Les Amis de la Terre se sont félicités de la nouvelle position prise par M. Stern, qui devrait avoir pour effet d’augmenter la pression sur le gouvernement pour qu’il fixe une cible de réduction des émissions plus exigeante dans le cadre du projet de loi les changements climatiques.

« Lord Stern est à juste titre en faveur d’une énorme accélération dans les efforts visant à lutter contre le changement climatique », déclare Tony Juniper, le directeur exécutif des Amis de la Terre. « Le gouvernement britannique a un besoin urgent d’augmenter les investissements dans l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables et de renforcer le projet de loi sur les changements climatiques pour y inclure l’objectif de 80% de réduction des émissions de dioxyde de carbone d’ici 2050. »

Le Premier ministre Gordon Brown a déclaré que le nouveau comité chargé du changement climatique procédera à un examen de la cible de 60% et devra recommander si elle doit ou non être modifiée.

Les déclarations de Lord Stern interviennent au lendemain de la publication des résultats d’une équipe d’océanographes Britanniques et Finnois qui, utilisant un nouveau modèle informatique, ont prédit que le niveau de la mer pourrait monter de 0,8 m à 1,5 m d’ici la fin de ce siècle.

Les recherches entreprises par le Proudman Oceanographic Laboratory suggèrent que les estimations du Groupe d’Experts Intergouvernemental sur les Changements Climatiques des Nations unies prévoyant que le niveau des mers devrait s’élever à entre 28cm et 43cm sont bien trop prudentes.

Publication originale Business Green, traduction Contre Info
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Le permafrost sibérien fond et libère son méthane (VO)

Message par drÖne »

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1940
Le permafrost sibérien fond et libère son méthane (VO)
23 avril 2008

Les scientifiques ont découvert que le sol gelé de l’Arctique a commencé à fondre, libérant dans l’atmosphère le méthane qu’il emprisonnait. Ce phénomène pourrait être catastrophique car l’effet de serre de ce gaz est 20 fois plus important que celui du dioxide de carbone.

By Volker Mrasek, Spiegel, 17 avril 2008

Researchers have found alarming evidence that the frozen Arctic floor has started to thaw and release long-stored methane gas. The results could be a catastrophic warming of the earth, since methane is a far more potent greenhouse gas than carbon dioxide. But can the methane also be used as fuel ?

It’s always been a disturbing what-if scenario for climate researchers : Gas hydrates stored in the Arctic ocean floor — hard clumps of ice and methane, conserved by freezing temperatures and high pressure — could grow unstable and release massive amounts of methane into the atmosphere. Since methane is a potent greenhouse gas, more worrisome than carbon dioxide, the result would be a drastic acceleration of global warming. Until now this idea was mostly academic ; scientists had warned that such a thing could happen. Now it seems more likely that it will.

Russian polar scientists have strong evidence that the first stages of melting are underway. They’ve studied largest shelf sea in the world, off the coast of Siberia, where the Asian continental shelf stretches across an underwater area six times the size of Germany, before falling off gently into the Arctic Ocean. The scientists are presenting their data from this remote, thinly-investigated region at the annual conference of the European Geosciences Union this week in Vienna.

In the permafrost bottom of the 200-meter-deep sea, enormous stores of gas hydrates lie dormant in mighty frozen layers of sediment. The carbon content of the ice-and-methane mixture here is estimated at 540 billion tons. "This submarine hydrate was considered stable until now," says the Russian biogeochemist Natalia Shakhova, currently a guest scientist at the University of Alaska in Fairbanks who is also a member of the Pacific Institute of Geography at the Russian Academy of Sciences in Vladivostok.

The permafrost has grown porous, says Shakhova, and already the shelf sea has become "a source of methane passing into the atmosphere." The Russian scientists have estimated what might happen when this Siberian permafrost-seal thaws completely and all the stored gas escapes. They believe the methane content of the planet’s atmosphere would increase twelvefold. "The result would be catastrophic global warming," say the scientists. The greenhouse-gas potential of methane is 20 times that of carbon dioxide, as measured by the effects of a single molecule.

Shakhova and her colleagues gathered evidence for the loss of rigor in the frozen sea floor in a measuring campaign during the Siberian summer. The seawater proved to be "highly oversaturated with solute methane," reports Shakhova. In the air over the sea, greenhouse-gas content was measured in some places at five times normal values. "In helicopter flights over the delta of the Lena River, higher methane concentrations have been measured at altitudes as high as 1,800 meters," she says.

The methane climate bomb is also ticking on land : A few years ago researchers noticed higher concentrations of methane in northern Siberia. The Siberian permafrost is known as one of the tipping points for the earth’s climate, since the potent greenhouse gas develops wherever microorganisms decompose the huge masses of organic material from warmer eras that has been frozen here for thousands of years.

"A Wake-Up Call for Science"

Data from offshore drilling in the region, studied by experts at the Alfred Wegener Institute for Polar and Marine Research (AWI), also suggest that the situation has grown critical. AWI’s results show that permafrost in the flat shelf is perilously close to thawing. Three to 12 kilometers from the coast, the temperature of sea sediment was -1 to -1.5 degrees Celsius, just below freezing. Permafrost on land, though, was as cold as -12.4 degrees Celsius. "That’s a drastic difference and the best proof of a critical thermal status of the submarine permafrost," said Shakhova.

Paul Overduin, a geophysicist at AWI, agreed. "She’s right," he said. "Changes are far more likely to occur on the sea shelf than on land."

Climate change could give an additional push to these trends. "If the Arctic Sea ice continues to recede and the shelf becomes ice-free for extended periods, then the water in these flat areas will get much warmer," said Overduin. That could lead to a situation in which the temperature of the sea sediment rises above freezing, which would thaw the permafrost.

"We don’t have any data on that — those are just suspicions," the Canadian scientist said. Natalia Shakhova also passed on the question of whether to expect a gradual gas emission or an abrupt burst of large quantities of methane. "No one can say right now whether that will take years, decades or hundreds of years," she said. But one cannot rule out sudden methane emissions. They could happen at "any time."

One thing is clear, though : The thawing of the Arctic sea floor will create "new potential sources for methane ... which no one had reckoned with until now," said Laurence Smith, a professor for geography at the University of California in Los Angeles. Smith is researching North Pole frost zones and expects that a thawing of the permafrost will "supply fuel for methane engines."

The first methane rocket thruster was tested by the US’s National Aeronautics and Space Administration (NASA) in 2007, and methane from manure has been collected as "biogas" to heat and power homes (more...) in experimental German towns.

In any case, the team taking part in the Siberian study installed a number of probes in the Laptev Sea, a central part of the broad Siberian shelf sea. These probes are measuring the temperature on the upper edge of the submarine permafrost. Overduin wants to pull up the probes in August. Then, for the first time, scientists will have access to a full year’s worth of data on the conditions of the sea floor.

For her part, Shakhova thinks researchers should be doing a lot more. She says too little is known about the fragile shelf sediment and the methane it stores, which could be explosive for the environment. "Actually," she says, "this is a wake-up call for science."
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