Il fait chaud et on va tous crever

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oliv
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Re: Il fait chaud et on va tous crever

Message par oliv »

9a doit être plutôt rafraichissant, un cyclone: y a de l'air et on se fait fouetter le visage par les embruns... [bienjoue.gif] [bisou.gif]
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drÖne
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Re: Il fait chaud et on va tous crever

Message par drÖne »

Oui, à 220km/h, ça rafraichit surement. Faut juste être bien arrimé !

[mortderire.gif]
drÖne
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Re: Il fait chaud et on va tous crever

Message par drÖne »

Vers un désastre climatique ?

LEMONDE | 03.12.11 | 15h07

par Emmanuel Le Roy Ladurie

http://www.lemonde.fr/idees/article/201 ... id=1504966
La réunion du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) à Durban (Afrique du Sud) soulève un intérêt considérable. Je me borne à parler ici au nom de l'homme de la rue, dès lors qu'il dispose d'un minimum de culture écologique ; l'homme en question connaît bien les éléments essentiels du problème du "réchauffement" qui figurent dans la plupart des revues de vulgarisation scientifique et tout simplement dans la presse. Les médias en sont pleins. Je citerai en toute simplicité les analyses de l'excellente journaliste qu'est Lise Barnéoud dans un article récent de La Recherche :

1. Quantifié, le réchauffement général dont il est si souvent question, sur la base de mesures locales et régionales, océaniques et continentales de plus en plus précises, atteint pour le moins un degré centigrade pour le XXe et le début du XXIe siècle. On peut discuter ce chiffre, mais la tendance est incontestable et de toute manière la notion de réchauffement global est admise pratiquement par ce qu'on peut appeler l'opinion publique éclairée dans son ensemble, y compris et même par la plupart des climatosceptiques, à l'exception de quelques "durs à cuire", c'est le cas de le dire.

Ce réchauffement concerne essentiellement la basse atmosphère terrestre. Un certain accroissement du rayonnement solaire, non négligeable certes a priori, n'est pourtant pas en cause pour l'essentiel ; sinon il affecterait l'ensemble de l'atmosphère et non pas seulement les basses couches de celle-ci.

2. Les océans se réchauffent, en particulier depuis une cinquantaine d'années.

3. Les glaciers reculent dans le monde entier pour la presque totalité d'entre eux. Les glaciers alpins régressent, bien sûr... et se "désépaississent" continuellement depuis les années 1930. Les glaces de l'Arctique et du Groenland rétrécissent de façon considérable.

4. L'élévation du niveau des mers était de l'ordre de 1 à 2 millimètres par an au cours du XXe siècle et le rythme de cette "surrection" tend à s'accroître. La liaison de ce phénomène avec la fusion des glaces polaires, alpines et autres semble être établie raisonnablement.

5. La migration vers le nord dans notre hémisphère d'un grand nombre d'espèces animales, y compris les oiseaux migrateurs et les papillons, semble justiciable d'interprétations réchauffantes analogues à ce qui précède.

6. Les sols se réchauffent en profondeur, en particulier aux dépens du permafrost, autrement dit des sols gelés en permanence sur une certaine épaisseur, en Sibérie et ailleurs.

Ces phénomènes dépendent pour une grande part, en dernière analyse, de l'accroissement des volumes de gaz à effet de serre, CO2 en particulier, projetés dans l'atmosphère par les combustions de toutes sortes telles qu'elles fonctionnent massivement dans l'industrie, l'agriculture, les modes de transport les plus variés.

Il ne serait pas convenable de la part d'un profane d'anticiper sur les conclusions infiniment plus détaillées du GIEC telles qu'elles seront progressivement publiées au cours des mois à venir. Cet organisme a décidé avec raison d'éliminer les quelques "à peu près" qui entachaient çà et là ses précédents rapports tels qu'édités à divers intervalles au cours de la dernière décennie.

L'auteur du présent article n'est pas un scientifique à part entière, simplement un historien du climat qui s'efforce depuis très longtemps de se tenir au courant du dossier présenté par les hommes de science. Ce dossier, tout bien réfléchi, lui paraît crédible.

Cette crédibilité repose aussi sur le fait que, historien professionnel du climat depuis de longues années, depuis 1956 plus précisément, auteur de huit ouvrages sur la question, je crois pouvoir disposer à cet égard, sans plus de prétentions bien entendu, d'une certaine légitimité.

Et d'abord une impression que je partage avec l'historien américain Geoffrey Parker : le réchauffement va s'accompagner, en diverses régions de la planète, de guerres, de troubles sociaux éventuellement graves, voire révolutionnaires.

C'est du reste la conclusion à laquelle était parvenu précisément le professeur Geoffrey Parker pour une tout autre période, celle du petit âge glaciaire, notamment le XVIIe siècle et plus précisément les années 1640. Geoffrey Parker (American Historical Review, 2008) s'était placé résolument à l'échelle mondiale, c'est ce qu'on appelle "big history" aux Etats-Unis.

A propos des années 1640, un peu allongées vers l'amont et vers l'aval, cet auteur envisage le quadruple complexe : accidents météo à répétition, famines, migrations, guerres civiles et étrangères. Le climat est basique mais il dialogue avec d'autres données douées d'une spontanéité spécifique : religion, guerre, politique, masses urbaines et paysannes, etc. Les grandes unités géographiques envisagées dans l'analyse parkerienne s'appellent Chine des Ming puis des Qing, ensuite l'immense Etat polono-lituanien, l'Empire espagnol projeté pour une grande part dans l'hémisphère Sud, l'Empire moghol à l'échelle de l'Inde, l'Empire ottoman, l'Etat des Stuart avec ses pseudopodes en Irlande, voire en Amérique du Nord, les grandes et petites puissances européennes...

Il n'y manque que le pape. Crises et catastrophes atteignent une dimension maximale, si l'on en croit Parker, au cours de cette décennie 1640, quasi médiane du XVIIe siècle. Le climat sous forme d'agression météorologique est bien davantage qu'un junior partner en ce complexe, mais d'autres entités sont en jeu, déstabilisatrices elles aussi, qui n'ont rien à voir pour le coup avec l'écologie : entités, répétons-le, qui sont religieuses, politiciennes, bellicistes, contestataires, rurales, etc. L'énigme de la révolution anglaise des années 1640 et de la Fronde, même extrapolée à l'échelle européenne, n'est qu'une entité parmi d'autres dans ce jeu global, tragique et circumplanétaire. L'accumulation du chaud au cours du XXIe siècle, voire du XXIIe, jouera-t-elle un rôle analogue à ce que fut l'accumulation du froid lors du siècle de Louis XIV et de tant d'autres monarques eurasiatiques en termes de catastrophes dorénavant plus fréquentes ?

Néanmoins, ce n'est qu'une des hypothèses possibles, certes inquiétante. Il faut souligner quand même que le pire n'est pas toujours sûr. L'historien a priori n'est pas un prophète de malheurs ; il a bien assez à faire professionnellement avec les désastres du temps jadis. Sur un tout autre plan, il semble raisonnable de penser qu'à l'histoire fluctuante du climat d'autrefois se substitue progressivement une histoire ascendante, si lente soit-elle en termes de température.

Deux mots sur cette histoire fluctuante. Dans une série de livres parus chez Fayard, notamment les trois volumes de l'Histoire humaine et comparée du climat (2004, 2006, 2009) ainsi que Les Fluctuations du climat de l'an mil à aujourd'hui écrit avec Daniel Rousseau et Anouchka Vazak (322 p., 22 euros), j'ai défini deux types d'oscillations au cours des dix derniers siècles : d'abord, les oscillations séculaires, connues surtout "chez nous" par les avances et reculs des glaciers alpins et, bien sûr aussi, par d'autres critères, ces glaciers étant des appareils très sensibles mais qui procèdent avec une certaine lenteur et qui enregistrent de la sorte les changements majeurs de la conjoncture climatique (poussée fraîche du XIVe siècle, petit âge glaciaire multiséculaire de 1560 à 1855, etc.) ; et ensuite les fluctuations plus courtes, d'une trentaine d'années, mais leur durée est en fait assez variable, pouvant osciller entre vingt et quarante ans ; avec alternance, au sein même de chaque fluctuation de ce genre, d'abord d'une séquence tissée d'années plutôt tièdes suivies d'une séquence tissée d'années plutôt fraîches.

Un bel exemple est celui du dernier quart du XVIIe siècle avec contraste entre les millésimes maintes fois ensoleillés de 1676 à 1686 et les années très fraîches et famineuses de 1687 à 1701. Nous avons diagnostiqué ainsi, Daniel Rousseau, Anouchka Vasak et moi, une quinzaine de fluctuations de ce genre entre 1560 et 2011, mais sur le tard, de 1892 à nos jours, les fluctuations ainsi évoquées sont soulevées par la houle du réchauffement. Je renvoie le lecteur sur ces différents points à notre ouvrage Les Fluctuations du climat de l'an mil à aujourd'hui.

Les différences thermiques moyennes d'un siècle à l'autre d'après le climatologue allemand Franz Mauelshagen, du XVIe au XIXe siècle, n'étaient en général que de deux dixièmes de degré Celsius en plus ou en moins. Au cours des années qui vont de 1900 à 2010, la progression thermométrique, liée elle-même au réchauffement dont il est tant question, serait, de façon caractéristique, plus considérable, pouvant atteindre un degré centigrade - ou même davantage.

Or le GIEC, pour le XXIe siècle, envisage, à propos des événements climatiques extrêmes comme ceux de 2003, une hausse probable ou possible des températures de 1 à 3 0C pour les années 2050 ; et même 2 à 5 0C pour les décennies 2090 ou 2100. De tels chiffres sont calculés, semble-t-il, sur la base d'un prolongement des courbes thermiques actuelles et d'une appréciation des considérables volumes de gaz à effet de serre qui seront injectés dans notre atmosphère pour des raisons évidentes, industrielles et autres, au cours des quatre-vingt-dix prochaines années. Et cela malgré les vaines objurgations et supplications de climatologues toujours plus angoissés...

Sommes-nous vraiment dans ce cas devant une fatalité, un fatum à la romaine ? L'auteur du présent article n'est pas à même de conclure sur ce point redoutable mais l'inquiétude demeure en présence d'accroissements thermiques tellement considérables, du moins si on les compare aux menues oscillations des siècles passés telles que les calculait précédemment le professeur Mauelshagen.
Emmanuel Le Roy Ladurie, de l'Académie des sciences morales et politiques. Professeur honoraire au Collège de France, ex-administrateur général de la Bibliothèque nationale. Né en 1929, il a été un des pionniers de la micro-histoire avec "Montaillou, village occitan" (Gallimard, 1975) et l'auteur d'une "Histoire humaine et comparée du climat" en trois volumes (Fayard, 2004-2009).
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Message par drÖne »

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Message par drÖne »

http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... _3244.html
Les plus vieux et plus grands arbres de la planète se meurent
Le Monde.fr avec AFP | 07.12.2012 à 14h12 • Mis à jour le 07.12.2012 à 14h13

Les forêts tempérées de Valdivian au Chili et en Argentine, où pousse l'Alerce, un arbre très rare qui peut vivre pendant 3.000 ans, sont menacées.

Des scientifiques ont mis en garde, vendredi 7 décembre, contre la mortalité alarmante des arbres géants et très anciens, plus grands organismes vivants de la planète, qui abritent quantité d'oiseaux et une riche biodiversité.

Ces travaux, menés par des universitaires australiens et américains, ont été publiés dans la revue Science. Ils concluent que partout, les vieux et grands arbres sont menacés de disparition si aucune politique de préservation n'est mise en oeuvre.

"C'est un problème mondial qui concerne presque tous les types de forêts", a indiqué David Lindenmayer de l'Université nationale d'Australie, chef du programme. "A l'image des grands animaux comme les éléphants, les tigres ou les cétacés dont la population est en fort déclin, un faisceau d'indices nous montrent que ces arbres courent le même risque".

Lire aussi : Les deux tiers des arbres dans le monde sont menacés de dépérissement

M. Lindenmayer a entrepris cette étude avec des collègues de l'Université James Cook en Australie et de l'Université de Washington aux Etats-Unis, après avoir travaillé sur les forêts suédoises à partir de relevés remontant jusqu'aux années 1860.

Les chercheurs ont constaté une disparition inquiétante de grands arbres, vieux de 100 à 300 ans, sous toutes les latitudes en Europe, en Amérique du Nord, en Afrique, en Asie, en Amérique du Sud, en Amérique latine et en Australie. Les sorbiers d'Australie, les pins des Etats-Unis, les séquoias de Californie ou les baobabs de Tanzanie constituent les principales espèces en danger.

Les feux de forêts ne sont pas les uniques responsables car le taux de mortalité est dix fois supérieur à la norme, même les années sans feux. Ce phénomène est, selon les scientifiques, le résultat d'une combinaison de facteurs tels que le réchauffement climatique, l'abattage et le besoin en terres agricoles.

"Nous sommes en train de parler de la disparition des plus grands organismes vivants de la planète, des plus grandes plantes à fleurs de la planète et d'organismes qui jouent un rôle déterminant dans la régulation et la richesse de notre monde. La tendance est vraiment très préoccupante", a déclaré Bill Laurance de l'Université James Cook.

Les grands arbres sont en effet le lieu de nidification et de vie de près de 30% des oiseaux et des animaux de notre écosystème. Ils constituent aussi d'énormes puits de carbone, d'importantes réserves de substrats, ils permettent à une multitude d'organismes vivants de s'épanouir et influencent l'hydrologie.
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Message par Ël Rapha »

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Message par drÖne »

Déprimant. Non seulement on va tous crever, mais en plus ce sera long et dégueulasse.
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Message par pH »

Ou pas : plus rapide et plus brutal que prévu est une possibilité non négligeable


enfin ce sera de toutes façons une belle agonie
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Re: Il fait chaud et on va tous crever

Message par drÖne »

Tiens, histoire de rester optimistes et fun, j'entendais ce matin dans le poste que si les abeilles disparaissaient (ce qui semble relativement probable, en tout cas dans l'hémisphère nord et en particulier en Europe), l'espèce humaine suivrait en 4 ans seulement. Je ne sais pas sur quoi se base ce type d'affirmation, mais visiblement on avance. [mickey2.gif]
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Message par Ël Rapha »

punch line du jour !

" parce que tu ne la tues pas la salade avant de la bouffer ?

Je ne comprends pas ce glissement du débat .
La chasse* est critiquable.
Elle a justement besoin qu'on interroge la culture de ses pratiquants et de nos politiques pour retrouver le chemin de la légalité après des décennies de massacres clandestins organisés, de braconnage soutenu par l'état,
au lieu de quoi on se cache derrière ce sentimentalisme déplacé qui fait fi de la vraie souffrance du vivant due à nos modes de production, pour "ne rien faire" .
Les 3 règnes souffrent,
minéral (si on savait écouter les anciens sites miniers...),
végétal (et les champs de blé ... bho la la ils doivent pas faire des sonnets pour chanter nos louanges...)
et animal
(déjà dans les animaux y a nous et on chouine pas mal on pourrait au moins s ecouter ca serait un début) ...

Et le lobby de la chasse a sa part de nuisance et de destruction, n'en doutons pas .
Mais c'est une goutte d'eau dans l'océan de valeurs ajoutée morbide et mortifère dans notre monde (capitaliste, consumériste, utilitariste, tu choisis... )

Et les chasseurs eux voient des animaux sauvages et les connaissent...Et les tuent, je sais .
( et les bagnoles tuent des tonnes de gibier mais ça... la bagnole critiquable on y est pas)

J'en apprends plus sur la "nature" du milieu dans lequel je vis et comment la respecter avec mes sanguinaires voisins chasseurs qu'avec la plupart des militants du coin avec qui j'ai essayé de m'engager mais dont les représentations binaires et le goût pour la désignation d'ennemis m'ont toujours semblé démagogiques en plus de me gonfler et dont le rapport au vivant m'emmerde par sa froideur .

Ceci n'enlève rien à la méchanceté détestable mise en pratique par les dits chasseurs.
"faut se les cogner" appropriation monopolistique des espaces libres , "va te balader par chez moi pendant les battues...", violence, sexisme, racisme, alcool et fusil...
ou comme on dit ici "chasse pêche nature RACISME et tradition"

Je ne nie rien,
mais prélever n'implique pas cette culture qui justement est à interroger .
Ce faisant on comprendra peut être des choses ?
Je suis même persuadé que les sciences humaines ainsi que la biologie, la zoologie, l'éthologie ... on déjà bien bossé et qu'il n'y a qu'à se servir, pour réfléchir puis agir,
au lieu de quoi "tuer c'est mal" permet de s'économiser pas mal de questionnement et de pouvoir juger autrui à peu de frais quit à allumer un apnéiste chasseur au nom de la biodiversité, ce qui frôle le ridicule .

La complexité du monde, les paradoxes, sûr c'est moins fastoche que "bien/ pas bien" et moins drôle que "coucou/caché" .

Toujours est il que pour vivre une société humaine conviviale qui ne sera plus le principal danger pour la biosphère et donc pour elle-même, il m'apparaît nécessaire d'arriver à se penser "ensemble" et non "contre" ce qui depuis mon ermitage est certes facile à dire .

Bref pour faire court :
"le blème il est éthique pas esthétique !"

et en attendant supermarché non, marché producteur potager oui ce qui devrait tous nous mettre d'accord ensemble.

lolcat et perche à selfie pour tous,
paix et amour pour les organismes vivants de bonne volonté sur cette terre




*la chasse sous marine sérieux? combien de poisson prélevé et de mazout cramé ? parce que j'ai du mal à penser Paco responsable de la disparition du thon rouge en méditerranée, à moins qu'il ne se soit mis au sashimi ? t'as pas fait ça hein !!!

Ps pardon pour l'orthographe, la syntaxe, la ponctuation, ...il se fait tard dans ma nuit ."
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