N'y étant pas allé, et ne connaissant pas les gens, c'est difficile pour moi d'avoir un avis.
Ce que je constate, en recherchant de l'info sur les forums de discussion tek (sur Nonam, y'en a eu : http://www.google.fr/search?q=cache:-6_ ... r&ie=UTF-8), c'est que bien avant l'ouverture de Carhaix, certains disaient déjà que l'orga était naze et que ça allait fritter avec les CRS.
Deuxième point : y aura-t-il ouverture d'un nouveau débat, entre les teuffeurs et le ministère, à propos les free à la suite de Carhaix ? A mon avis, il y aura moins que jamais débat : l'affaire s'est passée en plein été, alors que tout le monde est en vacance et que l'attention a été mobilisée sur les intermittents (et la rave de Carhaix a été visiblement confondue, volontairement ou non, avec une récupération par la CGT).
Bon, ceci dit, ça montre aussi que rien n'arrêtera les teuffeurs : ni mur de CRS, ni baston à coups de grenades offensives. C'est peut-être une manière d'imposer le débat, qui sait ?
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Carhaix...
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drÖne
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Deux infos concernant laffaire de Carhaix.
1. Technopol a pris position : (http://www.technopol.net/)
Technopol dénonce l’attitude répressive et incohérente des pouvoirs publics concernant la musique électronique
Ces dernières semaines la France a assisté à une aggravation de la politique répressive des pouvoirs publics à l’égard de la scène électronique : annulations de soirées, refus d’autorisation, fermetures administratives de lieux, poursuites en justice, violences policières.
Refus d’autorisation après accord verbal par la mairie au dernier moment de la soirée légale et payante « terror machine 4 » à St Avold (Moselle) le 19 juillet. Malgré l’intervention de Technopol au plus haut niveau, qui a permis de faire changer l’avis défavorable du commissariat (celui-ci prétextait notamment le manque d’effectif de police à cette période et la consommation de produits stupéfiants), le maire, étant parti en vacance, son adjoint a refusé l’autorisation ;
Impossibilité d’obtenir l’autorisation de disposer d’une salle des fêtes pour organiser une soirée techno légale dans l’Isère sous prétexte de dangers pour les habitants malgré de multiple demandes sur différentes communes; opposition caricaturale du maire de Chevannes (Essonne) qui proteste contre la tenue de la soirée du collectif Hérétik le 5 juillet sur sa circonscription et conseille à ses habitants de « tenir les enfants à l’écart » ;
Fermetures administratives de lieux de diffusion musicale : le café-concert de la « Flèche d’Or » le 30 avril par la Préfecture de Police de Paris (dont l’arrêté a ensuite été cassé par le Tribunal administratif de Paris) ; les discothèques « 4 Sans » et « Nautilus » par la préfecture de Gironde en mai et juin dernier et le « Happy People » à Annecy par la Préfecture de Haute-Savoie en juin ;
Poursuites en justice notamment par le Procureur de la République contre le Président de l’association « Techno Plus » pour la diffusion de deux documents d’information et de prévention sur l’usage de substances psychoactives au prétexte d’avoir « facilité et provoqué l’usage de stupéfiants », documents pourtant réalisés en partenariat avec le ministère de la Santé dans le cadre d’une politique nationale de prévention ;
Violences policières à l’occasion du teknival organisé le 19 juillet au moment du festival des Vieilles Charrues de Carhaix (Finistère). Résultat : blessés graves, affrontements, insultes et situation extrêmement tendue.
Cette situation ne peut plus durer ! Le mouvement techno étouffe !
Technopol déplore que la démarche d’ouverture annoncée qui lui a été promise par le ministre de l’Intérieur lors de la réunion du 21 août 2002 ne soit pas appliquée sur le terrain. On constate que les pouvoirs publics accentuent leur répression du mouvement techno, que les élus locaux, les ministères de l’Intérieur, de la Santé et de la Culture & de la Communication ont tous une interprétation différente des mêmes textes de loi !! Il faut en conclure que la techno souffre en France d’un véritable état d’exception, où la répression est omniprésente et où les règles varient selon chacun. Cet état de fait amène de nombreux organisateurs à choisir la clandestinité, et donc les free parties organisées sans concertation, plutôt que choisir la voie du dialogue et de la légalité, tant ce chemin paraît être une voie sans issue.
Technopol demande de nouveau aux pouvoirs publics de faire preuve de davantage de responsabilité, d’écoute de la jeunesse et de soutien à l’égard d’une scène artistique pourtant très dynamique au niveau international. L’association réclame instamment à ce que, sur le terrain, les acteurs électroniques n’aient pas à faire qu’aux forces de police mais aussi aux médiateurs culturels du ministère de la Culture.
Cependant, Technopol continue son travail de défense des acteurs électroniques et a réussi à obtenir en première instance de la commune de Châtillon-sur-Chalaronne le versement de dommages et intérêts à une association victime d’une annulation de soirée. La Mairie avait annulé l’autorisation par la simple appellation de la soirée sous le vocable « rave » sur un site Internet...
Technopol annonce la tenue de la Techno Parade samedi 13 septembre à Paris.
2. Le teuffeur à la main arrachée manifeste
Organisateur de raves, Kevin Briand, invite à une manifestation samedi à Châteaulin. « Histoire de défendre une certaine liberté d'expression ». « Il a 19 ans et il voulait participer au Teknival. Vendredi au Faouët, il s'est retrouvé avec une main arrachée, une mâchoire enfoncée et des éclats de métal dans tout le corps. Tout ça parce que les forces de l'ordre ont chargé comme si nous étions des bêtes sauvages...
Lui, il voulait juste danser et s'amuser. Il, c'est le frère d'un très bon copain et j'ai du mal à digérer ce qui vient de se passer. »Ouvrir le débatOriginaire de Port-Launay (29), Kevin Briand a décidé de ne pas rester les bras croisés. Pour lui, « il y a deux poids deux mesures. En parlant des Corses, Nicolas Sarkozy a dit que le recours à la violence était une impasse... Et pour nous alors ? ». Aussi a-t-il décidé, avec des amis teufeurs, d'organiser une manifestation « pacifiste » à Châteaulin, samedi à partir de 14 h, place de la Résistance.
A 22 ans, Kevin possède un sound system (une sono) et sous le nom de PLC (Pour La Cause), il organise des raves depuis un an. Le nombre de teufeurs n'excédant pas pour l'heure les 200, il n'a jamais demandé d'autorisation préfectorale. Et souligne « ne jamais avoir eu de problème. On a toujours trouvé un terrain d'entente avec les propriétaires des sites empruntés. »« Casser les idées préconçues » Pour Kevin, il est important, et temps, de sensibiliser l'opinion publique « sur qui sont réellement les teufeurs. Il faut casser les idées préconçues. Nous ne sommes pas des marginaux ».Il invite toutes les personnes qui se posent des questions à venir le rencontrer samedi à Châteaulin. Histoire d'ouvrir le débat. « Une sono sera installée. Nous présenterons ce que nous faisons ».
Source : Le Telegramme du 24/07/2003
Je précise que j'ai trouvé tout ça sur le forum "Forum-libre" (http://www.forum-libre.com/)
+A+
1. Technopol a pris position : (http://www.technopol.net/)
Technopol dénonce l’attitude répressive et incohérente des pouvoirs publics concernant la musique électronique
Ces dernières semaines la France a assisté à une aggravation de la politique répressive des pouvoirs publics à l’égard de la scène électronique : annulations de soirées, refus d’autorisation, fermetures administratives de lieux, poursuites en justice, violences policières.
Refus d’autorisation après accord verbal par la mairie au dernier moment de la soirée légale et payante « terror machine 4 » à St Avold (Moselle) le 19 juillet. Malgré l’intervention de Technopol au plus haut niveau, qui a permis de faire changer l’avis défavorable du commissariat (celui-ci prétextait notamment le manque d’effectif de police à cette période et la consommation de produits stupéfiants), le maire, étant parti en vacance, son adjoint a refusé l’autorisation ;
Impossibilité d’obtenir l’autorisation de disposer d’une salle des fêtes pour organiser une soirée techno légale dans l’Isère sous prétexte de dangers pour les habitants malgré de multiple demandes sur différentes communes; opposition caricaturale du maire de Chevannes (Essonne) qui proteste contre la tenue de la soirée du collectif Hérétik le 5 juillet sur sa circonscription et conseille à ses habitants de « tenir les enfants à l’écart » ;
Fermetures administratives de lieux de diffusion musicale : le café-concert de la « Flèche d’Or » le 30 avril par la Préfecture de Police de Paris (dont l’arrêté a ensuite été cassé par le Tribunal administratif de Paris) ; les discothèques « 4 Sans » et « Nautilus » par la préfecture de Gironde en mai et juin dernier et le « Happy People » à Annecy par la Préfecture de Haute-Savoie en juin ;
Poursuites en justice notamment par le Procureur de la République contre le Président de l’association « Techno Plus » pour la diffusion de deux documents d’information et de prévention sur l’usage de substances psychoactives au prétexte d’avoir « facilité et provoqué l’usage de stupéfiants », documents pourtant réalisés en partenariat avec le ministère de la Santé dans le cadre d’une politique nationale de prévention ;
Violences policières à l’occasion du teknival organisé le 19 juillet au moment du festival des Vieilles Charrues de Carhaix (Finistère). Résultat : blessés graves, affrontements, insultes et situation extrêmement tendue.
Cette situation ne peut plus durer ! Le mouvement techno étouffe !
Technopol déplore que la démarche d’ouverture annoncée qui lui a été promise par le ministre de l’Intérieur lors de la réunion du 21 août 2002 ne soit pas appliquée sur le terrain. On constate que les pouvoirs publics accentuent leur répression du mouvement techno, que les élus locaux, les ministères de l’Intérieur, de la Santé et de la Culture & de la Communication ont tous une interprétation différente des mêmes textes de loi !! Il faut en conclure que la techno souffre en France d’un véritable état d’exception, où la répression est omniprésente et où les règles varient selon chacun. Cet état de fait amène de nombreux organisateurs à choisir la clandestinité, et donc les free parties organisées sans concertation, plutôt que choisir la voie du dialogue et de la légalité, tant ce chemin paraît être une voie sans issue.
Technopol demande de nouveau aux pouvoirs publics de faire preuve de davantage de responsabilité, d’écoute de la jeunesse et de soutien à l’égard d’une scène artistique pourtant très dynamique au niveau international. L’association réclame instamment à ce que, sur le terrain, les acteurs électroniques n’aient pas à faire qu’aux forces de police mais aussi aux médiateurs culturels du ministère de la Culture.
Cependant, Technopol continue son travail de défense des acteurs électroniques et a réussi à obtenir en première instance de la commune de Châtillon-sur-Chalaronne le versement de dommages et intérêts à une association victime d’une annulation de soirée. La Mairie avait annulé l’autorisation par la simple appellation de la soirée sous le vocable « rave » sur un site Internet...
Technopol annonce la tenue de la Techno Parade samedi 13 septembre à Paris.
2. Le teuffeur à la main arrachée manifeste
Organisateur de raves, Kevin Briand, invite à une manifestation samedi à Châteaulin. « Histoire de défendre une certaine liberté d'expression ». « Il a 19 ans et il voulait participer au Teknival. Vendredi au Faouët, il s'est retrouvé avec une main arrachée, une mâchoire enfoncée et des éclats de métal dans tout le corps. Tout ça parce que les forces de l'ordre ont chargé comme si nous étions des bêtes sauvages...
Lui, il voulait juste danser et s'amuser. Il, c'est le frère d'un très bon copain et j'ai du mal à digérer ce qui vient de se passer. »Ouvrir le débatOriginaire de Port-Launay (29), Kevin Briand a décidé de ne pas rester les bras croisés. Pour lui, « il y a deux poids deux mesures. En parlant des Corses, Nicolas Sarkozy a dit que le recours à la violence était une impasse... Et pour nous alors ? ». Aussi a-t-il décidé, avec des amis teufeurs, d'organiser une manifestation « pacifiste » à Châteaulin, samedi à partir de 14 h, place de la Résistance.
A 22 ans, Kevin possède un sound system (une sono) et sous le nom de PLC (Pour La Cause), il organise des raves depuis un an. Le nombre de teufeurs n'excédant pas pour l'heure les 200, il n'a jamais demandé d'autorisation préfectorale. Et souligne « ne jamais avoir eu de problème. On a toujours trouvé un terrain d'entente avec les propriétaires des sites empruntés. »« Casser les idées préconçues » Pour Kevin, il est important, et temps, de sensibiliser l'opinion publique « sur qui sont réellement les teufeurs. Il faut casser les idées préconçues. Nous ne sommes pas des marginaux ».Il invite toutes les personnes qui se posent des questions à venir le rencontrer samedi à Châteaulin. Histoire d'ouvrir le débat. « Une sono sera installée. Nous présenterons ce que nous faisons ».
Source : Le Telegramme du 24/07/2003
Je précise que j'ai trouvé tout ça sur le forum "Forum-libre" (http://www.forum-libre.com/)
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drÖne
d'où, chose remarquable, rien ne s'ensuit...
d'où, chose remarquable, rien ne s'ensuit...
Au fait, complément historique sur la création du festival des vieilles charrues.
Il faut savoir qu'il a été créé en 1992 comme contre, et je dis bien contre, le rassemblement
des bateaux à BREST 92. Les organisateurs de l'époque, les mêmes que maintenant d'ailleurs,
entendaient ainsi manifester leur mécontentement quand à l'aspect mércantil du rassemblement Brestois.
C'est à mourrir de rire !!!!! ( vivi fait une recherche dans ces archives pour retrouver les articles
de presses de l'époque )
De plus, au commencement des vieilles, les artistes en spectacle étaient en grande majorité des débutants, des petits nouveaux, c'était alors un véritable tremplin. Que cela à bien changé, maintenant, les têtes d'affiche non rien de jeunes premiers.
Quand aux abrutis de bénévols, jus'ka l'année dernière, ils avaient le p'tit déj et les repas du midi et du soir offert. Plus, la boisse, l'accès au sanitaire " artiste " et les bacstages ( pas sur de l'ortho. ). Cette année, dans leur cul, ils n'ont eu droit qu'au repas du midi.
Donc, qu' ils aillent se faire foutre, rdv l'année prochaine pour le teknival BZH à Carhaix...
stefix
Il faut savoir qu'il a été créé en 1992 comme contre, et je dis bien contre, le rassemblement
des bateaux à BREST 92. Les organisateurs de l'époque, les mêmes que maintenant d'ailleurs,
entendaient ainsi manifester leur mécontentement quand à l'aspect mércantil du rassemblement Brestois.
C'est à mourrir de rire !!!!! ( vivi fait une recherche dans ces archives pour retrouver les articles
de presses de l'époque )
De plus, au commencement des vieilles, les artistes en spectacle étaient en grande majorité des débutants, des petits nouveaux, c'était alors un véritable tremplin. Que cela à bien changé, maintenant, les têtes d'affiche non rien de jeunes premiers.
Quand aux abrutis de bénévols, jus'ka l'année dernière, ils avaient le p'tit déj et les repas du midi et du soir offert. Plus, la boisse, l'accès au sanitaire " artiste " et les bacstages ( pas sur de l'ortho. ). Cette année, dans leur cul, ils n'ont eu droit qu'au repas du midi.
Donc, qu' ils aillent se faire foutre, rdv l'année prochaine pour le teknival BZH à Carhaix...
stefix
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drÖne
- Présidictateur
- Messages : 7766
- Enregistré le : 05 oct. 2002, 22:35
- Localisation : Présidictature de Drönésie Orientale
- Contact :
Les villes bunkerisées et réservées aux blancs riches comme aux states ça existe déjà en France. Disons que ça reste à l'échelle d'un quartier, ou plutôt d'une résidence, mais c'est une réalité. Lors du festival des Arts des Lieux, à Marseille, les organisateurs nous ont fait visiter le quartier, et on est passés devant ce genre de cité pour riches, avec enceinte protégée, code à l'entrée et caméras de surveillance... Ici, à Lyon, c'est la mairie écologiste qui a installé dans le Vieux Lyon le nombre le plus élevé de caméras de surveillance de toute la ville. De toute l'Europe aussi, je crois bien... Quand c'est pas ces cons de socialos, ni ces ordures de droitej, c'est ces enfoirés d'écolos qui se la joue sécuritaires... Y'a pas : faut que toute cette merde explose, qu'on casse ces putains de caméras, qu'on retrouve un sens à la vie collective, car si on continue de clivage en clivage, dans cet esprit de suspicion généralisée et de mépris des autres, on va tout simplement plonger dans la haine et la violence.
+A+
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drÖne
d'où, chose remarquable, rien ne s'ensuit...
d'où, chose remarquable, rien ne s'ensuit...