Tiens, c'était bien de regarder ensemble (Raph, Millie, Kris et Louis, Phonetics and co) de regarder ensemble le radeau de la Méduse au Louvre et bien d'autres tableaux.
Il y a le vieil homme à gauche dans le coin de la mort et de la désolation qui tourne le dos à l'espoir qui lui est jeune et noir, tout à l'opposé, en train de héler un bateau aperçu au loin. le vieil homme est le monde antique aussi,
il est la mélancolie selon Durer.
En tout cas nous, on n'était pas du tout mélancoliques.
Sauf que Dröne n'était pas là, bouhou.
la mélancolie ou le super flip
Modérateur : drÖne
la mélancolie ou le super flip
Le Lion Bleuflorophage
Ah non ! Je disais ça pour dire que tu étais avec nous en fait.
D'ailleurs on va faire notre galerie ici.
Il y avait un magnifique portrait d'Antonello della Messina qui passe pour avoir été chercher la technique de la peinture à l'huile depuis sa Sicile natale jusqu'en Flandres, chez les frères Van Eyck.
Le portrait date de 1475 mais il n'a rien à voir avec celui d'un autre condottiere, Sigismondo Malatesta, peint seulement 20 ans avant
Ah là là, quand même, ces condottiere aux noms de légende et aux profils d'aigle, qui se faisaient des fortunes en vendant leurs services de mercenaires aux cités italiennes de la Renaissance.
Devant ce tableau on se rappelait que Venise en 1204 avait aidé à acheminer les croisés vers la terre sainte, à condition qu'ils fassent un crochet vers Constantinople pour la mettre à sac et qu'ils ramènent le butin au doge de Venise.
Guerre, butin, fastes.
On n'était pas trop dans la ferveur religieuse à Venise, et les noces de Cana c'est une grosse énorme fiesta plus qu'un saint mystère
D'ailleurs on va faire notre galerie ici.
Il y avait un magnifique portrait d'Antonello della Messina qui passe pour avoir été chercher la technique de la peinture à l'huile depuis sa Sicile natale jusqu'en Flandres, chez les frères Van Eyck.
Le portrait date de 1475 mais il n'a rien à voir avec celui d'un autre condottiere, Sigismondo Malatesta, peint seulement 20 ans avant
Ah là là, quand même, ces condottiere aux noms de légende et aux profils d'aigle, qui se faisaient des fortunes en vendant leurs services de mercenaires aux cités italiennes de la Renaissance.
Devant ce tableau on se rappelait que Venise en 1204 avait aidé à acheminer les croisés vers la terre sainte, à condition qu'ils fassent un crochet vers Constantinople pour la mettre à sac et qu'ils ramènent le butin au doge de Venise.
Guerre, butin, fastes.
On n'était pas trop dans la ferveur religieuse à Venise, et les noces de Cana c'est une grosse énorme fiesta plus qu'un saint mystère
Modifié en dernier par LLB le 10 févr. 2008, 19:28, modifié 1 fois.
Le Lion Bleuflorophage
Au fait, on pourrait combiner avec notre idée de scènes du nouveau testament en costumes de ville contemporains pour respecter la tradition?
On fait les noces de Cana par exemple, en fête et en photo ; pour le vin pas de problème, voilà quelque chose qui ne change pas, depuis 2000 ans.
On fait les noces de Cana par exemple, en fête et en photo ; pour le vin pas de problème, voilà quelque chose qui ne change pas, depuis 2000 ans.
Le Lion Bleuflorophage
Les noces de Cana de Véronèse est le tableau à propos duquel il y a eu polémique sur la restauration qui en a été effectuée. Par dessous le manteau rouge d'un des convives, on a découvert, à l'occasion d'un nettoyage des vernis, la trace verte d'un autre manteau, beaucoup plus raffiné dans ses motifs que celui qui était visible.
Il y a eu débat intense, et décision de retirer la couche superficielle considérée comme étant un repeint, pour retrouver le beau manteau, vert (celui du convive en turban debout sur la gauche et regardant vers la gauche - quand on regarde le tableau).
Bref, le tableau est restauré et on découvre le magnifique manteau vert en se débarassant de la couche rouge précédente.
Mais pour Krzyztof, un ami restaurateur extraordinairement compétent (mais qui est dans une situation terrible actuellement) il n'aurait pas fallu retirer la couche verte, car le repeint rouge était de la main de Véronèse, qui avait décidé de recouvrir le premier manteau. Il avait en effet fait un très beau manteau vert mais selon Krzystof, il a décidé d'aller du geste le plus "naturel" pour le peintre (peindre raffiné) vers celui qui lui était le plus difficile (rendre l'esquisse).
Krzystof a écrit un texte sur ce problème, avec des merveilleux arguments, je vais lui demander si je peux reproduire son texte et au moins le diffuser sous son nom.
Il y a eu débat intense, et décision de retirer la couche superficielle considérée comme étant un repeint, pour retrouver le beau manteau, vert (celui du convive en turban debout sur la gauche et regardant vers la gauche - quand on regarde le tableau).
Bref, le tableau est restauré et on découvre le magnifique manteau vert en se débarassant de la couche rouge précédente.
Mais pour Krzyztof, un ami restaurateur extraordinairement compétent (mais qui est dans une situation terrible actuellement) il n'aurait pas fallu retirer la couche verte, car le repeint rouge était de la main de Véronèse, qui avait décidé de recouvrir le premier manteau. Il avait en effet fait un très beau manteau vert mais selon Krzystof, il a décidé d'aller du geste le plus "naturel" pour le peintre (peindre raffiné) vers celui qui lui était le plus difficile (rendre l'esquisse).
Krzystof a écrit un texte sur ce problème, avec des merveilleux arguments, je vais lui demander si je peux reproduire son texte et au moins le diffuser sous son nom.
Le Lion Bleuflorophage