
Le problème, pour faire dans le jeu de mot phonétique, c'est qu'avant ça, faudrait déjà reach the heat. Mais là, c'est pas gagné...
Pis même les prolos ont des actions, donc des intérêts dans le maintient du status quo capitaliste. Donc au lieu que les contradictions du système le mettent en danger, elles sont absorbées quotidiennement par le fait que les prolos achètent leur liberté du prix de leur confort. Marcuse avait déjà vu ça au début des années 60, alors que les marxistes orthodoxes en étaient encore à annoner leur doxa stalinienne. Mais il avait raison : les contradiction du capitalisme n'ont jamais perturbé le système. Alors, imaginer que l'avenir apporterait une révolution, je n'y crois guère : la liberté continuera d'être achetée au prix d'un petit surplus de confort qu'on financera sur la base de formes renouvelées d'esclavage et de colonialisme.
La vraie révolution sera écologique : c'est la planète qui va nous péter à la gueule, pas le système.