pays de vieux

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oliv
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Message par oliv »

drÖne a écrit :
oliv a écrit :Euh....Une question de la part des seniors (J'en connais d'autres :wink:) de la room ...A quel âge est on vieux?
Dans le cas présent, on parle de la tranche d'âge des 65 ans et + qui a voté Sarkozy (regarde les stats tout au long de ce fil de discussion). Je ne sais pas si c'est vieux, mais c'est des vieux cons égoistes, ça, oui.
Ouf, mais, qd même, vivement dans 15 ans que je sois un vieux con égoïste!!! :twisted:
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oliv
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Message par oliv »

Bon, on va le savoir , mais souvent le serveur me dit, en ce moment, "Internal servor error"
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mouss
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Message par mouss »

n'oublions pas cette bande de jeunes histériques que tous le monde a cottoyer et qui soutenais sarko tels des fans devant nowel de la star ac.
Trop de JEUNES CONS aussi, ne focalisons pas sur les vieux, il n'y a pas que cette tranche d'âge qui est manipulable et en insécurité.
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drÖne
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Message par drÖne »

mouss a écrit :n'oublions pas cette bande de jeunes histériques que tous le monde a cottoyer et qui soutenais sarko tels des fans devant nowel de la star ac.
Trop de JEUNES CONS aussi, ne focalisons pas sur les vieux, il n'y a pas que cette tranche d'âge qui est manipulable et en insécurité.
Oui, peut-être, mais il y a une réalité statistique : si on a sarko, c'est à cause du vote des + de 65 ans qui ont été les seuls à voter majoritairement à droite. Après, qu'il y ait des vieux sympas et de jeunes cons, ça ne change rien à cette réalité.
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Message par drÖne »

Je reprends ce vieux post, car je suis tombé récemment sur un article de sciences politiques qui confirme ce que nous disions à propos de l'élection de Sarkozy et du virage droitier en Europe (récemment, c'est l'Italie qui replonge dans le totalitarisme populiste) : le vote des vieux est en jeu partout, et c'est de ce changement démographique majeur que nous devons partir pour comprendre et agir dans ce que deviennent les pays européens, à savoir des hospices pour vieillards riches et égoistes.

L'article s'intitule "Effets de genre, effets de génération ? Le vote hommes/femmes à l’élection présidentielle 2007" et il a été écrit par Mariette Sineau (directrice de recherche au CNRS/CEVIPOF) dans la Revue française de science politique (Vol 57, n° 3-4, juin-août 2007, p. 353-369). Au début, il cherche à vérifier si la répartition entre hommes et femmes est déterminante pour expliquer le vote Sarkozy de 2007. Ce critère n'étant pas déterminant, il propose une seconde variable, l'âge, qui couplée avec le genre devient très signifiante.

Quelques extraits :
En 1946, la part des 18-24 ans et celle des 65 ans et plus dans la population étaient à peu près équivalentes (respectivement 12,9 % et 12,5 %). En 2007, la part des seniors est presque deux fois plus importante que celle des jeunes (respectivement 18 % et 9,8 %). En chiffres absolus, les 65 ans et plus ont dépassé les 10 millions.
En tant que favori des femmes âgées, le candidat de l’UMP dispose d’une base électorale au profil très typé, qui présente des caractères antinomiques avec celle de Ségolène Royal. Il est ainsi le leader préféré des femmes mariées (37 %) et plus encore des veuves (40 %), arrivant loin devant les trois autres candidats. Il trouve aussi un meilleur écho parmi les électrices pauvres en dot scolaire, conséquence logique de ce que, chez les seniors, les femmes sont déficitaires en diplôme. Nicolas Sarkozy concentre ainsi sur son nom plus du tiers des voix des femmes qui n’ont, au mieux, pour titre scolaire que le seul certificat d’études primaires (+ 11 points par rapport aux hommes), contre seulement 24 % pour Ségolène Royal, 15 % pour François Bayrou et 10 % chez Jean-Marie Le Pen.
La prise en compte de l’articulation entre le genre et la profession de la personne interrogée, l’appréhension de son statut ou encore de sa vulnérabilité face au chômage permettent de pointer d’autres « différends » électoraux (tableau 3). Quand on décrit la base sociologique du candidat de l’UMP, il vaut d’abord de souligner que Nicolas Sarkozy est le candidat « naturel » des femmes inactives, qu’elles soient femmes au foyer ou retraitées. Ainsi, 38 % des premières ont l’intention de voter pour lui comme 39 % des secondes (+ 5 points par rapport aux hommes), alors que Ségolène Royal ne polarise que 28 % d’audience auprès des femmes au foyer et 23 % auprès des retraitées.
Si on s’attache, maintenant, à dresser le portrait idéologique et culturel des électorats (tableau 5), on observe que le genre est porteur de divergences significatives, en lien plus ou moins direct avec les clivages sociologiques et politiques précédemment énoncés. Ainsi, Nicolas Sarkozy, parce qu’il est soutenu par les femmes âgées et même très âgées, attire tout naturellement les générations socialisées par les normes catholiques les plus strictes : plus de la moitié des pratiquantes lui accordent leur suffrage (+ 10 points par rapport aux hommes). D’ailleurs, 39 % des catholiques non pratiquantes le soutiennent aussi, contre 17 % seulement des électrices se déclarant sans religion (qui, elles, rallient Ségolène Royal à près d’un tiers). Parallèlement, le candidat de l’UMP exerce sa force d’attraction chez les femmes dont les valeurs les rattachent à un univers de droite, voire d’extrême droite, tant en matière de féminisme que de libéralisme culturel et économique, d’autoritarisme et d’ouverture aux autres. Ainsi, le porte-drapeau de l’UMP rassemble les voix de 45 % des électrices qui désapprouvent l’idée que « les choses iraient mieux en France si les femmes étaient plus nombreuses au Parlement » (+ 11 points par rapport aux hommes), comme 39 % de celles qui sont en désaccord avec l’idée que « les couples homosexuels devraient avoir le droit d’adopter des enfants » (+ 7 points). Expriment aussi un net penchant pour Nicolas Sarkozy (39 %) toutes celles qui, ayant une vision passéiste du rôle des femmes, les enferment dans leur rôle de procréatrices (39 %). De même, ce candidat fait une très bonne audience, de l’ordre de 40 % ou davantage, chez celles qui, libérales au plan économique, pensent que « les chômeurs pourraient trouver du travail s’ils le voulaient vraiment », ou adhèrent à l’idée qu’il faut donner « la priorité à la compétitivité de l’économie française sur l’amélioration de la situation des salariés ». Enfin, Nicolas Sarkozy fait aussi ses meilleurs scores chez les électrices marquées du sceau de l’autoritarisme, qui souhaiteraient le rétablissement de la peine de mort (39 % de vote en sa faveur), chez celles que taraude la préoccupation de l’immigration (40 %), l’augmentation de la délinquance (34 %), ou encore chez celles, empruntes de frilosité, qui voudraient que « la France se protége davantage du monde d’aujourd’hui » (36 %).
En terme d’adhésion à l’univers des valeurs, on notera une inversion constante selon le genre au sein des deux électorats lepeniste et sarkozien : dans celui de Jean-Marie Le Pen, ce sont les hommes qui se donnent à voir comme les plus droitiers sur toutes les dimensions évoquées, alors que dans l’électorat de Nicolas Sarkozy, ce sont les femmes qui adhèrent le plus volontiers aux valeurs de la droite la plus conservatrice, sinon la plus traditionaliste. Ce résultat renvoie là encore à la structure par âge et par genre des deux clientèles électorales : alors que le candidat de l’extrême droite est délaissé par les « anciennes », le candidat de l’UMP fait florès chez elles.
Si on analyse le succès de Nicolas Sarkozy comme la victoire du candidat qui s’est réclamé « sans complexe » des valeurs de droite, alors on peut dire que sa stratégie a touché les femmes au cœur. Dans le même temps, il a su aussi incarner, auprès d’elles, le retour du politique et de la confiance dans cette élection reine de la Cinquième République. Plus de 40 % des électrices sarkoziennes croient que « les résultats de la présidentielle permettront d’améliorer les choses en France » (+ 4 points par rapport aux hommes), contre un peu plus du quart des électeurs de Ségolène Royal, qu’ils soient hommes ou femmes. Last but not least, ce sont près des trois quarts des électrices de Nicolas Sarkozy qui se disent confiantes dans la droite pour gouverner (+ 7 points par rapport aux hommes). Dans le camp d’en face, les électeurs et les électrices de Ségolène Royal ne sont que deux tiers à faire confiance à leur propre camp, la gauche, pour gouverner. Le vote d’adhésion que Nicolas Sarkozy a su déclencher, en incarnant, pour l’instant, une sorte d’idéal de l’action politique, a trouvé un écho encore plus grand, on le voit, auprès des électrices.
Les données de l’enquête pré-électorale PEF 2007 mettent au jour un effet genre et un effet génération qui se renforcent et se cumulent l’un l’autre dans les urnes. Plus on vieillit, plus on vote à droite ; plus on appartient à des générations âgées (qui n’ont pas été socialisées aux valeurs soixante-huitardes et post-matérialistes), plus fortes sont les probabilités que l’on adhère à des valeurs traditionnelles, aux antipodes de la modernité, du féminisme et de l’ouverture aux autres. Ce constat a pesé à l’évidence de façon décisive sur l’issue finale du scrutin. On a voulu faire de Nicolas Sarkozy le symbole de l’arrivée aux affaires d’une nouvelle génération tournée vers la France du 21e siècle. Le fait est indéniable, mais on peut remarquer parallèlement que, dans un électorat vieillissant – au sein duquel le poids numérique des seniors est double de celui des juniors –, le prétendant de l’UMP n’est pas le candidat des jeunes, qui sont l’avenir de la société et de l’économie, mais bien plutôt le leader préféré des vieux et surtout, comme nous avons tenté de le montrer, des vieilles femmes [19]. Bien qu’il ait fait campagne en réhabilitant la valeur travail, Nicolas Sarkozy doit son succès aux électeurs et surtout aux électrices qui sont, depuis longtemps, retiré(e)s du marché du travail. Or, les rentiers et rentières, auxquelles s’ajoutent les femmes au foyer, ne représentent pas la fraction du corps électoral la plus emblématique du désir de renouveau et de changement social.
Certains font le pari que, dans quelques années, quand les baby boomers seront parvenus massivement à l’âge de la retraite, alors la gauche pourra être portée au pouvoir par la conjonction entre le vote des jeunes et celui des personnes âgées (des deux sexes), qui, alors, continueront à soutenir les idées de gauche des générations ayant vécu Mai 68 et le féminisme. Le vieillissement ne sera plus, pour les analystes, synonyme de conservatisme [20]. L’appartenance aux générations âgées – qui, à l’avenir, seront beaucoup plus titrées scolairement – n’ira pas forcément de pair avec l’adhésion à un système de valeurs traditionnel.
Nous voilà bien renseignés. Ma conclusion, au plan de la pratique politique, c'est que la gauche de la gauche peut continuer à s'exciter sur les réseaux ou dans la rue, en continuant à chercher à convaincre les jeunes générations de s'engager ou de résister, elle n'a que très peu de chance, mécaniquement, de changer les rapports de force. Autrement dit, soit un processus révolutionnaire violent s'engage, soit ce sont les séniors qu'il faut arriver à faire évoluer.

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Message par drÖne »

N'empêche que si c'est la réalité démographique et sociologique de la France de 2008, toutes nos gesticulations revendicatives n'auront d'autre effet que de nous réassurer, mais ne changeront pas les choses. Peut-être même au contraire : le ton avec lequel nous revendiquons tous, sur chaque thème qui nous est cher, renforce l'opinion dominante contre les idées d'ouverture aux autres.

Je trouve que ça pose une vraie question politique et pratique. En gros, si on continue à manifester, à flyer, à occuper des lieux, à prendre la parole, etc., qu'est-ce qu'on en attend finalement ? (je dis "on" au sens très large pour qualifier les anti-libéraux, anti-autoritaires, pro-décroissance, etc.). Est-ce qu'on n'agit plus que pour être bien convaincus qu'on est les gentils face aux méchants ? A quoi bon ? Si ça ne permet pas de faire évoluer les choses, faute d'un "ciblage" correct de nos interloccuteurs, et si la mécanique démographique nous impose d'attendre 10 à 15 ans que les + de 65 ans actuels soient morts pour que nos vies changent, vous voyez le topo ?
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Zed
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Message par Zed »

drÖne a écrit :Est-ce qu'on n'agit plus que pour être bien convaincus qu'on est les gentils face aux méchants ? A quoi bon ? Si ça ne permet pas de faire évoluer les choses, faute d'un "ciblage" correct de nos interloccuteurs, et si la mécanique démographique nous impose d'attendre 10 à 15 ans que les + de 65 ans actuels soient morts pour que nos vies changent, vous voyez le topo ?

Sarko n'as pas été élu uniquement par les plus de 65 ans non-plus, une bonne partie de la jeunesse a une "mentalité de vieux" si je puis m'exprimer ainsi. Y'a p'tet encore du monde à convaincre.
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drÖne
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Message par drÖne »

http://www.lemonde.fr/europe/article/20 ... _3214.html
Union européenne : le défi du vieillissement
L'Europe vieillit et sa population diminue. Les projections démographiques des Nations unies et de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sont unanimes : en 2050, la population de l'Union européenne (UE) aura perdu 20 millions d'habitants, pour compter 470 millions de personnes. L'Office européen des statistiques Eurostat, plus optimiste, espère 506 millions de personnes en 2060. La population de l'UE dépasserait alors celle des Etats-Unis, évaluée à 468 millions de personnes en 2060 par le Centre américain d'études sur l'immigration.

Dans ses projections 2008-2060 publiées mardi 26 août, Eurostat confirme un vieillissement certain avec 12,1 % d'Européens âgés de plus de 80 ans, et 30 % de plus de 60 ans en 2060. Selon les Nations unies, au mieux 24,5 % des Européens auront moins de 18 ans en 2050.

Les derniers entrants dans l'UE sont les plus touchés par ce vieillissement. Leur population stagne ou recule. Neuf des douze pays entrés dans l'UE depuis 2004 ont d'ores et déjà une croissance démographique négative. La Bulgarie, qui affiche le plus fort recul démographique, aura quasiment divisé sa population par deux depuis la transition démocratique : les Bulgares devraient être 5,1 millions en 2050, contre 9 millions en 1989, selon les dernières prévisions de leur institut national des statistiques. "Et dès 2025, un Bulgare sur cinq aura plus de 65 ans", indique Gordon Betcherman, spécialiste de l'Europe centrale à la Banque mondiale.

La spécificité des pays d'Europe centrale et orientale est le cumul d'une relative pauvreté et d'une transition inachevée vers l'économie de marché. Résultat : "Pas assez de naissances, une mortalité précoce et un solde migratoire parfois négatif", résume Alain Parant, démographe à l'Institut national d'études démographiques (INED).

Des taux de fécondité trop bas. Dans les pays de l'ex-bloc de l'Est, la fécondité, qui était déjà inférieure à la moyenne des autres pays de l'UE avant 1989, a baissé après la chute du Mur. Elle reste inférieure à celle des autres pays européens, même si elle a augmenté de 2003 à 2006. Le passage à l'économie de marché a eu pour conséquence "pour une partie de la population, une baisse du niveau de vie, premier facteur déclenchant de la baisse de la fécondité", constate M. Parant.

Le système social, qui était structuré autour de l'entreprise, s'est effondré et n'a toujours pas été restauré. "Et des politiques natalistes ont été abandonnées", ajoute M. Parant. L'impact a été quasi immédiat. Ainsi, dans l'ex-RDA, la fécondité est passée de 1,50 enfant par femme en 1990 à 0,98 en 1991.

Une mortalité précoce. "Les gains d'espérance de vie ont été beaucoup plus faibles en Europe centrale et orientale qu'à l'Ouest", note Jean-Paul Sardon, démographe à l'INED. Depuis 1970, un Polonais a gagné quatre ans d'espérance de vie, un Hongrois trois et un Lituanien en a perdu deux, tandis qu'un Français en a gagné neuf. Les systèmes de santé qui, pour partie, sont toujours aux mains de l'Etat, s'essoufflent. Les structures médicales sont souvent obsolètes et l'accès aux soins très inégal. "Les mauvaises conditions de travail (pénibilité, pollution...), l'alcoolisme, les taux d'homicide et de suicide participent de ce phénomène de mortalité précoce", ajoute M. Sardon.

Les pays baltes et la Hongrie détiennent les plus faibles taux d'espérance de vie à la naissance au sein de l'UE, à moins de 70 ans pour les hommes. Le pays le mieux loti à l'Est est la Slovénie (74,7 ans), qui bénéficie d'un niveau de vie élevé. En Roumanie, Bulgarie et Lettonie notamment, la mortalité infantile est importante.

Des soldes migratoires négatifs. Le recul accentué de la population active impose aux Etats de relever de lourds défis : pénurie de main-d'oeuvre, problèmes de financement des systèmes de retraite ou de santé.

Tous les gouvernements encouragent déjà l'immigration. Mais, actuellement, le solde migratoire, devenu le principal moteur de la croissance démographique depuis les années 1990 dans toute l'Europe, est négatif dans l'ex-bloc de l'Est, particulièrement en Lituanie et en Pologne. Ce dernier pays, terre d'émigration traditionnelle, a perdu 100 000 habitants depuis 2004. Bulgarie, Roumanie et Slovaquie comptent également plus d'émigrants que d'immigrés.

Et si la populeuse Turquie... Une éventuelle adhésion de la Turquie à l'UE pourrait éviter le recul démographique de l'Europe, indique, dans son rapport du 21 août, l'Institut berlinois pour la population et le développement. Avec ses quelque 75 millions d'habitants, la Turquie serait alors le deuxième plus grand pays de l'Union derrière l'Allemagne réunifiée (82,7 millions en 2007). "La migration va être un facteur important de l'évolution des populations en Europe. Mais si ce facteur peut contrecarrer le recul de la population et le déficit de main-d'oeuvre, il n'a qu'un impact marginal sur le vieillissement", conclut M. Sardon.
Anne Rodier
SUR LE MÊME SUJET
En 2060, le Royaume-Uni sera le pays le plus peuplé de l'UE

D'après les projections publiées, le 26 août, par Eurostat, le Royaume-Uni sera, en 2060, le pays le plus peuplé de l'Union européenne (UE). Avec 76,6 millions d'habitants, les Britanniques seront plus nombreux que les Français et les Allemands, en raison de leur solde migratoire et de leur fécondité.

L'Allemagne devrait ainsi perdre, pour la première fois depuis sa réunification avec l'ex-RDA, son titre de pays le plus peuplé de l'UE. D'ici à 2060, l'Irlande, elle, devrait être le pays européen enregistrant la plus forte augmentation de sa population (+ 52,9 % par rapport à 2008).

Ces chiffres sont toutefois à considérer avec prudence, puisqu'ils ne tiennent pas compte de l'impact des politiques de la famille ou de l'immigration que pourraient décider de lancer les gouvernements.

Eurostat confirme par ailleurs le vieillissement alarmant annoncé par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et les Nations unies. Dès 2015, le total des décès dans l'UE devrait dépasser celui des naissances. En 2060, sur les 71,8 millions de Français, 10,8 millions seraient âgés de plus de 80 ans et 25,9 millions de plus de 65 ans.
Ce qui est sidérant, c'est que le défi soit celui du "vieillissement" : bande de cons de journalistes ! Le défi c'est comment penser l'avenir sans jeunesse... les vieux, qu'ils crèvent, on s'en cogne, mais l'avenir c'est les jeunes. Une société qui ne se pense plus qu'à travers ses vieux, et ne se représente plus ses "défis" qu'en termes de "qui est plus nombreux que qui ? Ah tiens, c'est les vieux, donc pensons aux vieux !", cette société là sent le sapin...

Moi je dis : c'est une bonne canicule qui va régler tout ça !

Canicule Rul3z !!!!
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patman
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Message par patman »

Moi je dis : c'est une bonne canicule qui va régler tout ça !
zon la clim les croutons...
j conseillerais plutot lintroduction dans les cuves de badoit ou d vittel
de l'élement Pathogène suivant : la Legionella pneumophila, plus connu sous lappelation "maladie du légionnaire" environ 5 à 15 % des cas connus ont été mortels dans un panel de population jeune.

Au programme, de forte fièvre (jusqu'à 40 - 40,5 °C ou environ 104 -105 °F) et de grands frissons. Dit mamie pourkoi tu trembles ? tu finis pas ta bouteille :( ?
Des nausées, des vomissements et de la diarrhée sont également possibles, YESSSSS !!!!

++
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Message par drÖne »

En effet, avec les croutons égoïstes et réactionnaires, la maladie du légionnaire est préférable à la position du missionnaire. Décidément, la légion, quelle ressource !

:D :D
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