Une photo du nabot pour illustrer la méchanceté
Modérateur : drÖne
Zut Patman je t'avais fait une longue réponse que j'ai perdue. Je te le dis parce que ce que tu as posté m'a remuée, qu'au moins tu saches que ça fait son chemin, que ça ne tombe pas dans le vide, même si là, je retourne à mes affaires sociales, le boulot pour l'Etat mon patron que je ne suce pas, c'est une abstraction mon patron, l'Institution, mais il est vrai que son représentant se prend pour un patron, c'est pour ça que ça ne va plus....A plus, j'essaierai de retrouver le fil de ce que j'avais mis plus tard, cette nuit, ou demain.
Le Lion Bleuflorophage
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patman
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son réprésentant c prend pr un patron
c drole c le sentiment ke jai kan j tape la converse
(po avec un pisssou d teuf, les pissous y me cozent po, je dois leur faire peur, j comprend pas tro)
-BBBouhhhh
pit etre un peu comme toi, jimagine dune ote manière, po pr lait meme raison.
on a bo donner d sa personne... meme ds un milieu soi disant ouvert, ms c tjrs la m^me en définitif, les memes noeuds,
la m^m imconpressenzion, le m^m attachement au apparence, le paraitre k j gerbe ms donche j me ser à loisir
(MOI j suis po salarié, j suis bien obligé les lapinous, car po salarié sa veu po dir k j contribue po à mettre des fleurs sur les rond points)
sa fait vraiment chier, tu vois LLB, jai un profond respect pr le public, lenseignement,
les soins à toot humanoides, etc. si javais su, jaurais fait des etudes d postier.(j blague evidemment, kel ennui...)
mais le peu d'échange ke jai eu avc ces représentants, po ds la Rum, ni ds ma scolarité (courte,jaime po et po doué pr sa), ni le patronat
(MOI je connais po ces putains, désolé
) , ha si jai sucé leur boule en pleurant, rrrrrha les méchants, 4 mois (2 mini saisons) en toot et poor toot ds ma vie, jen ai 34 après grand garcon jai décidé k bah plus jamais jaurais de chef, jen suis assez fier et je me permets, encore à loisir, d dire bah té kune suceuse...pis c toot, arrete ton cirke.
car sa me parait difficle davoir un avis non vérolé kan ski t fai vivre, kan ta d la chance, survivre pr bcp (moi c une sou vie remplie d peine, d tristesse, d frustation et donc d haine) provient du taf des otes, les salops d patrons ki embochent les tootoos révoltés.
après LLb, j madressais pas à vous directement, crois moi, le post ma paru pile poil pr balancer ma soupe, mes glandes, MOI je suis k'un humain ecervelé, vo mieux sinon c calachnikoff ou une corde (nan po d lacets...) j mattendais a un burné ce matin ms nan comme dab y vont faire péter le soir les golmons pi c toot et mardi y ziront bosser comme comme ? des povs merdes.
++
c drole c le sentiment ke jai kan j tape la converse
(po avec un pisssou d teuf, les pissous y me cozent po, je dois leur faire peur, j comprend pas tro)
-BBBouhhhh
pit etre un peu comme toi, jimagine dune ote manière, po pr lait meme raison.
on a bo donner d sa personne... meme ds un milieu soi disant ouvert, ms c tjrs la m^me en définitif, les memes noeuds,
la m^m imconpressenzion, le m^m attachement au apparence, le paraitre k j gerbe ms donche j me ser à loisir
(MOI j suis po salarié, j suis bien obligé les lapinous, car po salarié sa veu po dir k j contribue po à mettre des fleurs sur les rond points)
sa fait vraiment chier, tu vois LLB, jai un profond respect pr le public, lenseignement,
les soins à toot humanoides, etc. si javais su, jaurais fait des etudes d postier.(j blague evidemment, kel ennui...)
mais le peu d'échange ke jai eu avc ces représentants, po ds la Rum, ni ds ma scolarité (courte,jaime po et po doué pr sa), ni le patronat
(MOI je connais po ces putains, désolé
) , ha si jai sucé leur boule en pleurant, rrrrrha les méchants, 4 mois (2 mini saisons) en toot et poor toot ds ma vie, jen ai 34 après grand garcon jai décidé k bah plus jamais jaurais de chef, jen suis assez fier et je me permets, encore à loisir, d dire bah té kune suceuse...pis c toot, arrete ton cirke.car sa me parait difficle davoir un avis non vérolé kan ski t fai vivre, kan ta d la chance, survivre pr bcp (moi c une sou vie remplie d peine, d tristesse, d frustation et donc d haine) provient du taf des otes, les salops d patrons ki embochent les tootoos révoltés.
après LLb, j madressais pas à vous directement, crois moi, le post ma paru pile poil pr balancer ma soupe, mes glandes, MOI je suis k'un humain ecervelé, vo mieux sinon c calachnikoff ou une corde (nan po d lacets...) j mattendais a un burné ce matin ms nan comme dab y vont faire péter le soir les golmons pi c toot et mardi y ziront bosser comme comme ? des povs merdes.
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Cher Patman,
Si j'ai dit que ton post m'avait remuée c'est parce qu'il tranche avec le ronron des choses qui traînent et bruissent partout dans les médias et les échos de médias que sont les conversations.
Tout ça endort dans une rage molle et sature l'espace et on oublie qu'on a pas entendu depuis longtemps la voix d'un ami lointain qui vit des choses extrêmement différentes de ce qu'on vit, des choix radicaux et durs, et que c'est ça qui est imprtant et à quoi on doit penser.
C'est ça qui nous tue en fait, la saturation de l'insiginfiance qui rend inaudible les chuchotements discrets ou mêmes les cris trop différents de ceux qui sont vraiment vivants et proches.
Je suis un bon social comme on dirait un bon sauvage, j'aime l'Histoire et les histoires, la raison culturelle, les fonctionnements sociaux, les relations, c'est ce qui m'a guidé dans une existence qui a son confort matériel et intellectuel, mais maintenant ça ne va plus car l'idée secrète d'une sorte d'écologie culturelle se dissipe, et disparaît coimme un milieu menacé. Dans ces cas là il y a un cheveu de la confiance en la lacheté, de la bonne volonté en l'aveuglement, comme il y a un cheveu du scepticisme en la brutalité. Après ça devient compliqué les lunettes de la confiance pour voir le monde manquent cruellement : on est myopes, impuissants, on ne voit rien, et ce bruit de hauts-parleurs qui parlent pour ceux qui ne disent presque rien est insuportable pour ceux dont ils volent la voix et ceux dont ils volent l'écoute. Il faut supporter le temps de l'ignorance et éviter d'avoir envie de se haïr entretemps. Pour ça ici c'est bien, on entend les différences. Ca ne dit pas ce qu'on doit faire mais ça ouvre des voix.
Si j'ai dit que ton post m'avait remuée c'est parce qu'il tranche avec le ronron des choses qui traînent et bruissent partout dans les médias et les échos de médias que sont les conversations.
Tout ça endort dans une rage molle et sature l'espace et on oublie qu'on a pas entendu depuis longtemps la voix d'un ami lointain qui vit des choses extrêmement différentes de ce qu'on vit, des choix radicaux et durs, et que c'est ça qui est imprtant et à quoi on doit penser.
C'est ça qui nous tue en fait, la saturation de l'insiginfiance qui rend inaudible les chuchotements discrets ou mêmes les cris trop différents de ceux qui sont vraiment vivants et proches.
Je suis un bon social comme on dirait un bon sauvage, j'aime l'Histoire et les histoires, la raison culturelle, les fonctionnements sociaux, les relations, c'est ce qui m'a guidé dans une existence qui a son confort matériel et intellectuel, mais maintenant ça ne va plus car l'idée secrète d'une sorte d'écologie culturelle se dissipe, et disparaît coimme un milieu menacé. Dans ces cas là il y a un cheveu de la confiance en la lacheté, de la bonne volonté en l'aveuglement, comme il y a un cheveu du scepticisme en la brutalité. Après ça devient compliqué les lunettes de la confiance pour voir le monde manquent cruellement : on est myopes, impuissants, on ne voit rien, et ce bruit de hauts-parleurs qui parlent pour ceux qui ne disent presque rien est insuportable pour ceux dont ils volent la voix et ceux dont ils volent l'écoute. Il faut supporter le temps de l'ignorance et éviter d'avoir envie de se haïr entretemps. Pour ça ici c'est bien, on entend les différences. Ca ne dit pas ce qu'on doit faire mais ça ouvre des voix.
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drÖne
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Ah ouais, joli tout ça, votre discussion Patman et LLB : comme quoi en partant du nabot on arrive à bien mieux !
En ce qui me concerne, j'avais essayé aussi de ne pas avoir de patron, durant quelques années, quand j'étais photographe à mon compte, y'a presque 20 ans maintenant (pfiouuu ! le temps passe vite...). Mais un jour, ma banque m'a fait un tour de cochon en supprimant mon autorisation de découvert et du coup j'ai été méchamment à découvert, interdit de chéquier à la Banque de France, tout le bordel... Je pensais ne pas avoir de patron, mais en fait j'appartenais à ma banque. C'est comme ça que j'ai jeté l'éponge (y'avait pas que ça qui entrait en ligne de compte, mais je résume) et que je suis devenu, un peu par la force des choses, fonctionnaire de l'Etat. Vraiment pas par choix à l'époque ! Sinon, LLb a raison de dire que dans certains secteurs de l'administration, dont l'éducation nationale (et surtout l'enseignement supérieur), jusqu'à présent la notion de "patron" était assez métaphorique. En fait, il n'y avait pas vraiment d'autorité. Le problème, c'est que de lâcheté en lâcheté, de compromission en compromission, les gens ont finit par oublier que même s'ils disaient "merde" à leur supérieur hiérarchique ça ne changeait rien à leur fiche de paye en fin de mois, et donc qu'ils étaient libres. Mais la liberté, ça effraye l'universitaire qui n'a, aujourd'hui, plus qu'un seul objectif en tête : qu'on lui raccourcisse la laisse et qu'on lui serre bien fort sa muselière. Du coup, c'est le règne des petits chefs, des minables, des crétins autoritaires qui s'est imposé. Mais si demain je dis "va te faire mettre" à mon supérieur hiérarchique, et même si je lui écris sur une lettre à en-tête "je te hais sale con" avec ma signature en bas de page, il ne m'arrivera rien : ma paye continuera de tomber. Mais ce qui est pathétique à l'université, c'est qu'en dépit de cette liberté incroyable, personne n'a le courage de dire "merde" à des cons qui le méritent pourtant. C'est pour ça que je me suis mis à mépriser et à haïr mes collègues, sauf LLb bien entendu, qui a sa manière bien à elle de prendre des libertés avec le système, et quelques autres qui résistent à la connerie ambiante, mais ils sont très peu nombreux. Moi, je ne sais que dire "merde", parce que je suis un peu impulsif, mais bon...
En ce qui me concerne, j'avais essayé aussi de ne pas avoir de patron, durant quelques années, quand j'étais photographe à mon compte, y'a presque 20 ans maintenant (pfiouuu ! le temps passe vite...). Mais un jour, ma banque m'a fait un tour de cochon en supprimant mon autorisation de découvert et du coup j'ai été méchamment à découvert, interdit de chéquier à la Banque de France, tout le bordel... Je pensais ne pas avoir de patron, mais en fait j'appartenais à ma banque. C'est comme ça que j'ai jeté l'éponge (y'avait pas que ça qui entrait en ligne de compte, mais je résume) et que je suis devenu, un peu par la force des choses, fonctionnaire de l'Etat. Vraiment pas par choix à l'époque ! Sinon, LLb a raison de dire que dans certains secteurs de l'administration, dont l'éducation nationale (et surtout l'enseignement supérieur), jusqu'à présent la notion de "patron" était assez métaphorique. En fait, il n'y avait pas vraiment d'autorité. Le problème, c'est que de lâcheté en lâcheté, de compromission en compromission, les gens ont finit par oublier que même s'ils disaient "merde" à leur supérieur hiérarchique ça ne changeait rien à leur fiche de paye en fin de mois, et donc qu'ils étaient libres. Mais la liberté, ça effraye l'universitaire qui n'a, aujourd'hui, plus qu'un seul objectif en tête : qu'on lui raccourcisse la laisse et qu'on lui serre bien fort sa muselière. Du coup, c'est le règne des petits chefs, des minables, des crétins autoritaires qui s'est imposé. Mais si demain je dis "va te faire mettre" à mon supérieur hiérarchique, et même si je lui écris sur une lettre à en-tête "je te hais sale con" avec ma signature en bas de page, il ne m'arrivera rien : ma paye continuera de tomber. Mais ce qui est pathétique à l'université, c'est qu'en dépit de cette liberté incroyable, personne n'a le courage de dire "merde" à des cons qui le méritent pourtant. C'est pour ça que je me suis mis à mépriser et à haïr mes collègues, sauf LLb bien entendu, qui a sa manière bien à elle de prendre des libertés avec le système, et quelques autres qui résistent à la connerie ambiante, mais ils sont très peu nombreux. Moi, je ne sais que dire "merde", parce que je suis un peu impulsif, mais bon...
drÖne
d'où, chose remarquable, rien ne s'ensuit...
d'où, chose remarquable, rien ne s'ensuit...
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vi LLB,
je m'explique rapido:
malgré c k'on pourrait pensate même si y me gonfle, les uns les autres, ben j suis bien conscient d'avoir enormemment de chance et si je peux aider à ce k toot roule pour tous, j'essayerais.
La preuve ke je les aime les chiens, j'en ai un
dou ma carte de délégué, de control.
a plus tard...
je m'explique rapido:
malgré c k'on pourrait pensate même si y me gonfle, les uns les autres, ben j suis bien conscient d'avoir enormemment de chance et si je peux aider à ce k toot roule pour tous, j'essayerais.
La preuve ke je les aime les chiens, j'en ai un
dou ma carte de délégué, de control.
a plus tard...