kelek a écrit :...euh...Pbonszoir.
Cz'édtait gkoi, le meszsage sczenszüré ?
Une annonce pour je ne sais plus quel site de vente de cyber-conneries.
Quant à ce mercantile ersatz d'iconoclaste de Von Hagens, le problème posé pbar sza démarje (grmpf, oncore szet aczent !) me semble plus ëtre ses détournements voire suppressions d'identités - les morts plastinés puis exposés portent tous la seule et unique identité de Von Hagens-et la recherche systématique de mise en scène titillant la morbidité (morbidesse ?) du spectateur,
le tout avec une infecte philosophie de scientiste bien-pensant, crevard hybride de gourou maquignon et de charlatan puritanisant, enfin, bref, trève d'éloges qu'une quelconque présence ou abscence d'innovation technique.
Ou même d'une soit-disant démocratisation de la médecine -"légâle".
Ou d'une toute aussi soit-disant recherche de mise à l'aise du spectateur ignorant et timide face aux mystères de la ré/dé/création.
Alors, Von Hagens, c'est du FlatGore-story ou du Panthéon
De la provoc mainstream surtout ! Une pseudo pronfondeur qui n'a sans doute d'effet que sur quelques gogos, de l'épate couillon comme on dit. "Je vous mettrai bien un lot de "rapport au corps" et une mesure de "rapport à la mort" dans votre pakage d'art contemporain en kit ?" Le marché aux concepts devait être à la hausse le jour où Von Hagens a acheté ses actions "Plastination inc." à la bourse de l'art expliqué aux familles ! Bah, il a monté sa petite entreprise, j'ai l'impression.
y'en a d'autres, des pires, à la Paul Virillio, qui exposent des accidents ou des catastrophes, en amalgamant allègrement des images de guerres, celles de Tchernobyl et les innondations de Vaison La Romaine. Le tout "esthétisé", comme on dit, genre "prêt à porter de la pensée critique" : il y serait affaire de "distanciation". Ouais, mouaaaarf ! De la pure retape, du spectacle de foire pour gauche caviar, son expo intitulée "Ce qui arrive", à la Fondation Cartier. Le pire de tout, c'est que Virilio a l'ambition de monter un musée de l'accident : des représentations de la mort et de la souffrance, mélangeant indistinctement catastrophes naturelles et images de catastrophe industrielles ou militaires, comme si tout se valait une fois "lissé" par le traitement "arty-chic-et-choc"... On gomme les rapports de pouvoir, ou les enjeux socio-politiques ou stratégiques à l'origine de ces catastrophes pour les muséifier comme des objets, sans construire le moindre point de vue historique dessus, ni avancer une quelconque théorie pour justifier de tous ces rapprochements en forme d'énumération à la Prévert, dans le registre morbide médiatique.
Comme prise de distance, on pouvait pas faire pire ! Et toujours avec cette vaine rhétorique pseudo-sociologisante... pfff... Ils prétendent se poser des questions, mais ne font dans le cas de Virilio ou Von Hagens que flirter sur le sens commun le plus total. Remarque, visiblement, ça rapporte.
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