"Notre ami Manuel Andrés Pardo, de nationalité chilienne, étudiant en Master 1 d’anthropologie sociale et historique (EHESS et Université de Toulouse le Mirail) a été victime d’une violente agression entraînant une double fracture du crâne et un important hématome au niveau du cerveau. Le pronostic vital n’est plus engagé mais il est à ce jour toujours hospitalisé dans un état stationnaire.
Cette agression a eu lieu dans la nuit du samedi 31 mars au dimanche 1er avril non loin de la place Arnaud Bernard où Andrés venait d’assister à un concert. Il semblerait, d’après des témoins, que ses agresseurs faisaient partie d’individus appartenant à un groupe d’extrême-droite exclu l’après-midi de la manifestation pour la langue occitane et revenu le soir sur la place Arnaud Bernard en faisant le salut nazi. Ils s’étaient confrontés à quelques clients des cafés de la place avant de se replier dans les rues où ils ont croisé Andrés.
Notre ami n’a participé à aucune altercation ce samedi 31 mars. Son agression dans une rue adjacente du quartier Arnaud Bernard s’avère donc un acte de violence gratuite à l’encontre d’un individu isolé, sans défense et ne représentant aucune menace.
La situation d’Andrés est d’autant plus grave qu’il est sous le coup d’une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF), le sérieux de son parcours universitaire ayant été (à tort) mis en cause.
Il est clair pour nous, amis, condisciples et professeurs d’Andrés, que cette situation requiert une réaction forte du monde universitaire, associatif et toulousain. Nous devons nous mobiliser pour que justice soit faite à Andrés tant pour l’agression indigne dont il a été victime que pour la menace d’expulsion à son encontre, injuste et injustifiée !"
http://www.lesinrocks.com/2012/04/06/ac ... E.facebook
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Depuis quelques mois, les incidents se multiplient à Toulouse entre les militants d’extrême droite réputés proches du Bloc identitaire et les antifascistes. Leur dernière confrontation samedi soir a failli virer au drame.
Manuel Andrès, 37 ans, ne peut ni parler ni marcher. Samedi dernier, un coup de pied dans le torse le fait (mal) tomber sur le trottoir, lui fracturant le crâne. Cet étudiant chilien en anthropologie est la première victime grave des affrontements entre les mouvements proches de l’extrême droite et leurs opposants, qui ont débuté il y a quelques mois. Ses blessures, il les doit à sa présence à un concert dans le quartier populaire Arnaud-Bernard, quelques heures après la fin de la Marche pour l’occitan qui a réuni entre 20 et 30 000 personnes.
Cette manifestation a pour but la ratification de la Charte européenne des langues régionales par les candidats à la présidentielle. Le service d’ordre a été assuré entre autres par certains militants antifascistes, qui ont proposé leur “expérience en matière d’identification d’éléments fascistes”, susceptibles de troubler le bon déroulement de cet événement familial, selon les mots de l’un d’eux.
“Le milieu cultureux occitan s’est mobilisé contre nous, car cette identité est depuis longtemps récupérée par l’extrême-gauche. Pourtant nous ne demandons qu’à accompagner l’associatif” argue Philippe Vardon, numéro 2 du Bloc identitaire.
Depuis quelques mois, ce mouvement d’extrême droite porté sur le régionalisme et le fédéralisme européen se targue de défendre l’occitan et demande à participer à cette marche. Mais les organisateurs ont refusé, assurant “ne pas partager les valeurs d’exclusion” de ce jeune parti, fondé par des anciens d’Unité radicale et spécialisé dans la diatribe anti-islamique.
Une violence inédite
Dans la soirée du 31 mars, un grand nombre de participants à la marche se retrouvent sur la place Arnaud-Bernard, où kebabs, bars alternatifs et vendeurs de cigarettes à la sauvette se côtoient depuis des années. Vers minuit et demi, une vingtaine de hooligans du TFC (Toulouse football club) réputés proches de l’extrême droite débarque sur fond de chants de stade, de doigts d’honneur, et de saluts hitlériens. Face aux agressions physiques, les clients des kebabs et du Communard, un des bar-repère de la gauche toulousaine, répondent à coups de chaises en plastique : bagarre générale et course-poursuite, une telle violence est inédite.
Matthieu Clique, représentant des jeunes identitaires de Toulouse, réfute toute implication du Bloc. “Il peut y avoir des relations personnelles entre des identitaires et le mouvement marginal des hooligans. Mais en aucun cas, une alliance politique ou dans les actions. Nous n’avons rien à voir avec l’agression sur la place“. Un mensonge pour Jonas*, militant actif de la lutte antifasciste toulousaine :
“Bien que les identitaires le nient, nous sommes persuadés que les hooligans et les skinheads néonazis les fréquentent et les connaissent tous. Dans cette jeune génération, la tendance est au rapprochement”.
Ce rassemblement hétéroclite a débuté le 11 février avec l’inauguration de L’Oustal (l’ostal signifie “la maison” en occitan), un local sur les allées de Barcelone. A sa tête, Matthieu Clique, un militant pro-vie débarqué de Grenoble il y a trois ans. Cet étudiant en droit de 23 ans est le principal acteur de cette nouvelle stratégie de communication. Par le biais du syndicat étudiant très droitier UTIL, il a recruté une cinquantaine de militants, jeunes pour la plupart et déjà sensibilisés à ces idéologies. Le site Fafwatch leur a tiré le portrait.
Situé à proximité des universités, l’Oustal offre une relative visibilité à ce parti, dans une terre historiquement peu favorable à l’extrême droite. “Le FN n’a jamais obtenu de gros scores ici. Le Bloc identitaire s’est implanté avec la volonté de combler ce vide, en se plaçant encore plus à droite” analyse Jean-Christophe Sellin, porte-parole du Parti de gauche en Haute-Garonne.
Une situation inquiétante pour Pierre Cohen, maire socialiste de Toulouse, qui a pris publiquement position contre ces récents développements lors de la fameuse journée pour l’occitan :
“Tout ce qui est nationaliste, Front national ou autre, je considère que réduire leur présence voire l’éradiquer, c’est important. Il y a deux moyens : par la loi et le rapport de force physique, qui montrent que l’on est très majoritairement contre, mais aussi par le combat idéologique.” Depuis, l’élu socialiste est dans le collimateur du Bloc identitaire, qui s’est dit “scandalisé” par ses déclarations. “Alors que sa ville est encore endeuillée par les ignobles crimes de Mohamed Merah, Pierre Cohen ne trouve-t-il pas plus urgent de lutter contre le péril islamiste ?”. Fabrice Robert, président du Bloc identitaire, prévient que son parti tiendra “pour responsable le maire de Toulouse pour toute agression sur des militants identitaires”.
“Ce n’est pas une guerre de hooligans”
En dépit de la période de réserve avant la présidentielle, Pierre Cohen a choisi de réagir car Toulouse n’en est pas à son premier accrochage : attaque de la foule au fumigène par un combo identitaires-hooligans (selon des témoins sur place) pendant la fête de la musique l’an dernier, démonstrations spectaculaires de catholiques intégristes proches de l’extrême droite contre la sulfureuse pièce de théâtre Golgotha Picnic en novembre dernier, agressions de militants, collages d’affiches qui dégénèrent en bagarres, dégradation de locaux des deux bords, la tension est à son comble.
Cependant, Jonas*, militant antifasciste, réfute l’idée d’une guerre de clan et veut élargir le débat :
“Ce n’est pas une guerre de hooligans entre ceux de Toulouse, xénophobes, et ceux de Montpellier, antiracistes, comme l’extrême-droite veut le faire croire. La majorité des gens qui se font attaquer n’ont rien à voir avec le militantisme pur, ils sont juste victimes de la violence de toute l’extrême-droite toulousaine”.
Jonas* et ses copains, ainsi que le comité de vigilance contre l’extrême droite créé après l’épisode Golgotha Picnic, cherchent à obtenir la fermeture de l’Oustal en alertant les autorités, déjà exaspérées de devoir consacrer deux camions de CRS à la protection du repère des identitaires à chaque manifestation.
Mais le Bloc ne compte pas baisser le store. Au contraire, un projet de réouverture d’un bureau à Paris et une implantation en Normandie sont à l’étude.
* Le prénom a été modifié. "
http://fafwatch.noblogs.org/post/2012/0 ... -toulouse/
ILS REVIENNENT EN FORCE
J AI ENVIE DE FAIRE UN TRACT POUR PROPOSER LE REMBORUSEMENT TOTALE DE LA LOBOTOMIE POUR LES FAF'
Genre comme slogan je pensais a
"avant j etais chauve mais c etait avant "
avec des illustrations


et des tracts SOS GROS CONNARDS
AVec des personnages historiques detestables, leurs mefaits et en commentaire :
"SI sa mere avait pu avorter..."
Mais ceux la ca serait pour les integriste catho exclusivement !
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