on m'a remémoré ce morceau de Warum Joe particulierement envoutant, je me suis dit que ça devrait plaire à la présidictature
et j'aime bien le clip [/video]
Dernière modification par TouF le 11 mars 2015, 23:31, modifié 1 fois.
Hier je suis tombé sur ce live de Fantomas à Montreux en 2005.
C'est la première fois que j'ai pris le temps d'écouter plus d'un morceau de Mike Patton... bin aussi bien comme compositeur que comme chanteur... bin...
ouah! [/video]
Puisqu’on fait dans le genre ésotérique, mes enceintes crachent en ce moment l'oratorio "Yunus Emre" de Ahmed Adnan Saygun
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Ahmed Adnan Saygun est considéré comme l'un des compositeurs turcs contemporains les plus importants, et a vécu de 1907 à 1991. Il était également ethno-musicologue, et a participé à des collectes de mélodies populaires en Turquie avec Bartók. Quant à Yunus Emre, qui donne le titre à l'oratorio, c'est le plus grand poète soufi de Turquie. On pense qu'il vivait au XIIème siècle. Ses poèmes, écrits en langue populaire et transmis par la tradition orale populaire, avant d'être transcrits par des érudits, sont des poèmes principalement dédiés à l'amour de son ami : ben ouais, il était homo Yunus, et il a tout quitté pour errer et se consumer d'amour. Du coup, dans pas mal de traductions de ses textes, on remplace "lui" par "Lui" et "ami" par "amie", pour éviter le coté gay de l'affaire, qui correspond mal à l'univers turco-musulman contemporain, et pour donner un lustre mystique à certains de ses textes qui sont en réalité profanes...
Je vous avais prévenu, c'est pointu hein... Musicalement je trouve ça super et j'ai découvert ça en bagnole il y a quelques années, sur France musique je crois. Comme quoi, la bagnole peut parfois avoir du bon.
drÖne d'où, chose remarquable, rien ne s'ensuit...
J'écoute en ce moment même Virus, qui est le prolongement avec presque le même line-up de Ven buens Ende, ce groupe de black-metal jazz/prog norvégien dont je vous avais déjà parlé ici-même (s'il en reste qui survivent à mes explorations musicales ésotérico-barbares). C'est excellent, et ça devrait plaire aux amateurs de Sleepytime Gorilla Museum (suivez mon regard).
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Voilà, sur une base proche du metal, ça ajoute une couche d'harmonies torturées, d'arpèges inquiétantes, de structures prog/jazz, de vocaux dark par growlés, et d'ambiances suicidaires bien norvégiennes. Youp'la boum, donc.
drÖne d'où, chose remarquable, rien ne s'ensuit...