Paris-le Glazart ferme

Discussions sur les enjeux politiques et socio-culturels des musiques populaires ou savantes.

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juko
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Paris-le Glazart ferme

Message par juko »

http://www.glazart.com/blog
apres la fleche d'or (qui a de grandes chances, verdict le 23 nov, d'etre repris en main par un grand groupe hotelier... c connu ce sont des amoureux des risques artistiques.. dans la poubelle) qui a fermé, le glazart ferme en janvier, entre autres à cause d'un loyer augmenté de 70% et des baisses de subventions. LEs "pouvoirs" se contrefoutent des petites salles intermédiaires qui prennent des risques... encore et toujours priviligier les gros institutionnels et complaisants (encadrés?), et la rentabilité, en prestige et en argent
yop
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 Communiqué
Paris, le 17 novembre 2004

Paris, « capitale de culture » ?
Le PRODISS déplore l’absence d’une politique culturelle en faveur des lieux intermédiaires de diffusion de musiques actuelles à Paris.

Au cours de ces dernières années, de nombreux lieux intermédiaires de diffusion de musiques actuelles de la capitale (La Guinguette Pirate, le Lavoir Moderne...) ont connu des difficultés : fermetures administratives, baisses des subventions etc. D’autres lieux,comme la Flèche d’Or, ont déjà fermé sous le nez de la nouvelle municipalité dans le plus grand silence politique.
C’est aujourd’hui au tour de Glaz’art d’être menacé. Après 12 années d’une riche programmation, cette salle emblématique de la vie culturelle parisienne cessera toute activité de programmation-création artistique dans ses locaux (concerts, expositions, art vidéo) au 1er janvier 2005. Cette situation est notamment la conséquence de la diminution des aides de la DRAC et de la Ville en faveur de l’action artistique.

Spécificité parisienne, ces lieux intermédiaires de diffusion de musiques actuelles sont indispensables à la préservation de la diversité culturelle.
Avec des programmations risquées d’artistes en devenir, et cela tout au long de l’année,des salles comme Glaz’art sont des maillons fondamentaux au développement de nombreuses carrières artistiques. Pour bien des artistes, le passage par ces petites salles parisiennes constitue en effet le premier pas vers la professionnalisation. La disparition de ces lieux intermédiaires menace les perspectives de carrière des artistes en devenir et ainsi le renouvellement constant de l’offre culturelle qui fait la richesse de la capitale.

Parallèlement, la Mairie de Paris double ses crédits d’investissement dans le domaine culturel (1). Dans ce cadre, plusieurs millions d’euros (2) sont consacrés à la restauration et à la création de plusieurs lieux dédiés à la création artistique et notamment aux musiques actuelles : théâtre des Trois Baudets, Gaîté Lyrique, le 104 rue d’Aubervilliers, Fleury Goutte d’Or, projet quai d’Austerlitz... Ces initiatives sont bien entendu louables mais quelle est la cohérence d’une politique culturelle cherchant à développer la création musicale par l’instauration de nouvelles structures sans chercher à préserver des lieux déjà bien implantés ? Outre le manque de cohérence manifeste au sein même des équipes municipales, celles-ci n’ont pas jugé utile d’associer les professionnels (producteurs, salles, artistes...) à la réalisation de ces projets.

Le PRODISS, qui a pour objectif de veiller au respect et à la pérennité de la diversité culturelle, demande aux pouvoirs publics, en particulier à la DRAC d’Ile-de-France et à la Mairie de Paris, de prendre en compte les problématiques spécifiques des lieux intermédiaires de diffusion de musiques actuelles. La préservation de ces lieux intermédiaires doit être une priorité de la politique culturelle menée dans la capitale.



(1) Les investissements prévus sont de l’ordre 380 M€ pour la période 2002-2007 contre 180,7 M€ sur la période 1996-2001, selon les informations délivrées par la Mairie de paris.

(2) Toujours d’après la Mairie de Paris, 110 M€ doivent être consacrés à la Gaîté Lyrique, la Maison des Métallos et le 104 rue d’Aubervilliers mais il semblerait que les budgets prévisionnels aient d’ores et déjà été dépassés.




Qu’est ce que le PRODISS ?
Véritable Union du Spectacle vivant musical, le PRODISS regroupe plus de 240 adhérents : producteurs, diffuseurs et salles de spectacles, de chansons, de variétés et de musiques actuelles, tant privés que subventionnés.

Objectifs principaux :
- Veiller au respect et à la pérennité de la diversité culturelle
- Œuvrer pour une cohésion et une cohérence globale du système français du spectacle vivant musical.

PRODISS Syndicat National des Producteurs, Diffuseurs et Salles de Spectacles - 23, boulevard des Capucines - 75002 PARIS - Tel : 01 42 65 73 13
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