Je les dénature suffisamment pour ne pas avoir à m'inquiéter de leurs origines et d'un quelconque problème de droit, mais je ne peux m'empêcher un relent nostalgique et penser aux temps bénis où je n'avais pas d'ordi mais un ensemble de machines fonctionnelles, synthés, boites à rythmes, etc. Un seul sampler au milieu de tout ça, un vieux truc archaïque anti-intuitif au possible (TX16W de Yamaha qui a dû attendre 15 ans avant d'oser retenter l'élaboration d'un autre sampler ;+). J'utilisais aussi un studio K7 4 pistes pour insérer des samples dans mes compos. Mais je savais exactement d'où provenaient chacun de mes samples, essenciellement tirés de dialogues ciné ou TV, enregistrés par mes soins, de prises de sons d'ambiance et autres faites avec un mini-disc et un micro de dictaphone ou de parties composées et jouées par moi-même.
Bref, une traçabilité parfaite de tous mes samples, pas de risque de vache folle :+)
Maintenant, le plaisir est moindre puisque j'utilise beaucoup moins ces procédés, voir pas du tout pour certains titres... si nos nouveaux dictateurs s'occuppent de la musique aussi bien que du reste, je suis mal barré avec mon impossibilité de remonter à la source de mes samples (j'en oublie même les sites où j'ai pu les trouver).
C'est grâve docteur ?
PS: faudrait que j'arrête de me laisser lobotomiser par la langueur informatique qui incite à pas se faire chier et finir par faire de l'insipide propret... j'en perds ma réputation de faiseur de souffle avec tout ça !
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