Référendum pour l'adoption de la Constitution Drönésienne
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Référendum pour l'adoption de la Constitution Drönésienne
Préambule
Séance du jeudi 20 août 2789
Les représentants du peuple drönésien, constitués en Assemblée Présidictatoriale, considérant que la connaissance, la mémoire ou le mépris des lois éternelles du Marché sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements, ont résolu d'exposer, dans une déclaration solennelle, les Droits naturels, inaliénables et sacrés du Présidictateur, afin que cette déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs obligations et leurs devoirs ; afin que les actes du Pouvoir Présidictatorial, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur du Présidictateur.
En conséquence, l'Assemblée Présidictatoriale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de Dröne, les devoirs suivants de l'Homme et du Citoyen.
Article Premier
Le marché nait et demeure libre et égal en droits devant la concurrence. Les distinctions sociales sont fondées sur la rentabilité économique commune, déterminée unilatéralement par le Présidictateur.
II
Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme d'affaire, du militaire et du policier drönésien. Ces droits sont l'esclavage, la propriété, la sécurité et la résistance à l'oppression du service public.
III
Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation, incarnée par le Présidictateur. Nul autre que lui ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.
Séance du vendredi 21 août 2789
IV
La liberté consiste à devoir faire tout ce qui a été rendu obligatoire par le présidictateur ; ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent au Présidictateur la jouissance de ses privilèges. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.
V
La loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles au Présidictateur. Tout ce qui n'est pas défendu par la loi ne peut être interdit que par le Présidictateur, et nul ne peut être autorisé à faire ce qu'elle n'autorise pas.
VI
La loi est l'expression de la volonté présidictatoriale. Tous les citoyens ont pour devoir de concourir personnellement, ou par leurs représentants, à son enseignement. Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle interdise, soit qu'elle punisse. Tous les citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités, places et tous emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle des vertus et des talents qui leur auront été accordés par le Présidictateur.
Séance du samedi 22 août 1789
VII
Nul homme ne peut être interné, torturé ni exécuté que dans les cas déterminés par la loi, et selon les formes qu'elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être félicités ; mais tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la loi, doit obéir à l'instant : il se rend coupable par la résistance et sera donc exécuté.
VIII
La loi ne doit établir que des peines capitales strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu'en vertu d'une loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée, sauf en cas de nécessité définie par le Présidictateur.
IX
Tout homme étant présumé coupable jusqu'à ce qu'il ait été déclaré exécuté, s'il est jugé indispensable de l'arrêter, toute rigueur qui ne serait pas mobilisée activement pour s'assurer de sa personne, doit être sévèrement réprimée par la loi.
Séance du dimanche 23 août 1789
X
Tout individu peut être inquiété pour ses opinions, même religieuses, même si leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi.
Séance du lundi 24 août 1789
XI
La libre communication des pensées et des opinions du Présidictateur est un des droits les plus précieux de l'homme ; tout citoyen peut donc diffuser, enseigner, imprimer librement les écrits présidictatoriaux, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.
XII
La garantie des devoirs de l'homme et du citoyen nécessite une force publique ; cette force est donc instituée pour l'avantage du Présidictateur, et non pour l'utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.
XIII
Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie au sein d'un marché libre et non faussé.
Séance du mercredi 26 août 1789 :
XIV
Tous les citoyens ont le devoir de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, d'y consentir aveuglément, d'en suivre l'emploi, et d'en accepter la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée.
XV
Le Présidictateur a le droit de demander compte à tout agent public de son administration.
XVI
Toute société dans laquelle la garantie des droits présidictatoriaux n'est pas assurée, ni la fusion des pouvoirs déterminée, n'a point de constitution.
XVII
La propriété étant un droit inviolable et sacré du Présidictateur, nul ne peut en être doté, si ce n'est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la condition d'une juste et préalable exécution d'une centaine d'esclaves pour fêter ça.
Séance du jeudi 20 août 2789
Les représentants du peuple drönésien, constitués en Assemblée Présidictatoriale, considérant que la connaissance, la mémoire ou le mépris des lois éternelles du Marché sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements, ont résolu d'exposer, dans une déclaration solennelle, les Droits naturels, inaliénables et sacrés du Présidictateur, afin que cette déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs obligations et leurs devoirs ; afin que les actes du Pouvoir Présidictatorial, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur du Présidictateur.
En conséquence, l'Assemblée Présidictatoriale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de Dröne, les devoirs suivants de l'Homme et du Citoyen.
Article Premier
Le marché nait et demeure libre et égal en droits devant la concurrence. Les distinctions sociales sont fondées sur la rentabilité économique commune, déterminée unilatéralement par le Présidictateur.
II
Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme d'affaire, du militaire et du policier drönésien. Ces droits sont l'esclavage, la propriété, la sécurité et la résistance à l'oppression du service public.
III
Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation, incarnée par le Présidictateur. Nul autre que lui ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.
Séance du vendredi 21 août 2789
IV
La liberté consiste à devoir faire tout ce qui a été rendu obligatoire par le présidictateur ; ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent au Présidictateur la jouissance de ses privilèges. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.
V
La loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles au Présidictateur. Tout ce qui n'est pas défendu par la loi ne peut être interdit que par le Présidictateur, et nul ne peut être autorisé à faire ce qu'elle n'autorise pas.
VI
La loi est l'expression de la volonté présidictatoriale. Tous les citoyens ont pour devoir de concourir personnellement, ou par leurs représentants, à son enseignement. Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle interdise, soit qu'elle punisse. Tous les citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités, places et tous emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle des vertus et des talents qui leur auront été accordés par le Présidictateur.
Séance du samedi 22 août 1789
VII
Nul homme ne peut être interné, torturé ni exécuté que dans les cas déterminés par la loi, et selon les formes qu'elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être félicités ; mais tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la loi, doit obéir à l'instant : il se rend coupable par la résistance et sera donc exécuté.
VIII
La loi ne doit établir que des peines capitales strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu'en vertu d'une loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée, sauf en cas de nécessité définie par le Présidictateur.
IX
Tout homme étant présumé coupable jusqu'à ce qu'il ait été déclaré exécuté, s'il est jugé indispensable de l'arrêter, toute rigueur qui ne serait pas mobilisée activement pour s'assurer de sa personne, doit être sévèrement réprimée par la loi.
Séance du dimanche 23 août 1789
X
Tout individu peut être inquiété pour ses opinions, même religieuses, même si leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi.
Séance du lundi 24 août 1789
XI
La libre communication des pensées et des opinions du Présidictateur est un des droits les plus précieux de l'homme ; tout citoyen peut donc diffuser, enseigner, imprimer librement les écrits présidictatoriaux, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.
XII
La garantie des devoirs de l'homme et du citoyen nécessite une force publique ; cette force est donc instituée pour l'avantage du Présidictateur, et non pour l'utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.
XIII
Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie au sein d'un marché libre et non faussé.
Séance du mercredi 26 août 1789 :
XIV
Tous les citoyens ont le devoir de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, d'y consentir aveuglément, d'en suivre l'emploi, et d'en accepter la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée.
XV
Le Présidictateur a le droit de demander compte à tout agent public de son administration.
XVI
Toute société dans laquelle la garantie des droits présidictatoriaux n'est pas assurée, ni la fusion des pouvoirs déterminée, n'a point de constitution.
XVII
La propriété étant un droit inviolable et sacré du Présidictateur, nul ne peut en être doté, si ce n'est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la condition d'une juste et préalable exécution d'une centaine d'esclaves pour fêter ça.
drÖne
d'où, chose remarquable, rien ne s'ensuit...
d'où, chose remarquable, rien ne s'ensuit...
Dronésiens ,Dronésiennes ! Et si on lancait une REVOLUTION ??? A mon avis ça fait un petit moment que le Prédidictateur s'ennuie ferme .....et ,par le biais du referendum qu'il propose,je sens bien monter en lui le doute concernant la subordination totale du peuple !......Je vais commencer à diffuser des photos comprometantes :Lui tout chevelu embrassant un Barbudos........par ex. ..........TRAHISON ! TRAHISON ! VOTONS NON ...........
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Attention aux exécutions sommaires... et à ma justice expéditive ! Sinon, pour l'ennui, c'est vrai que ce forum commence à dépérir : on ferme ? J'ai des tas d'envies de destruction en ce moment...chris a écrit :Dronésiens ,Dronésiennes ! Et si on lancait une REVOLUTION ??? A mon avis ça fait un petit moment que le Prédidictateur s'ennuie ferme .....et ,par le biais du referendum qu'il propose,je sens bien monter en lui le doute concernant la subordination totale du peuple !......Je vais commencer à diffuser des photos comprometantes :Lui tout chevelu embrassant un Barbudos........par ex. ..........TRAHISON ! TRAHISON ! VOTONS NON ...........
+A+
drÖne
d'où, chose remarquable, rien ne s'ensuit...
d'où, chose remarquable, rien ne s'ensuit...
ET puis.....quand il était petit .....je sais pas s'il a pas été communiste.....(enfin ..c'est ce qui se dit dans son dos......parcequ'il s'en dit dans son dos ...si si ..moi à sa place ...j'ferai gaffe à la poussée dorsale , voire transversale ....qui indubitablement va devenir frontale ) ouai ouai ! c'est comme sa zique ....vous trouvez pas qui yaurait comme qui dirait des influences heu.....un peu "orientales " ? Où qu'elles sont nos belles marches militaires Dronésiennes ?
En ce qui concerne l'ennui, je vois une solution : il suffit de faire de l'ennui une discipline, héroïque et virile.
Considérez feu le service militaire qui, selon les dire de mon frère qui a été le seul dans mon entourage à n'avoir pas pu y échapper, cultivait l'art de l'ennui à un point dont nous ne pouvons guère avoir idée, occupés et distraits que nous sommes, avec des techniques aujourd'hui perdues : encore un patrimoine qui part en fumée. Un musée de l'ennui, mon prochain projet.
Quant à la Révolution, c'est marrant que tu en parles Chris parce que ces temps-ci avec les discussions sur le référendum, j'ai plusieurs amis qui votaient oui par allergie à la "pulsion révolutionnaire" qu'ils ressentaient dans le non, et de fait, j'ai en effet l'impression que si j'ai tellement envie du Non, c'est parce que j'y vois la possibilité que des énergies se libèrent, pour dégager l'imaginaire d'un autre avenir possible pour les sociétés que fric, économie, marché, érosion de la démocratie.
D'ailleurs, même si je n'aime pas du tout Baudrillard,qui ne m'a intéressée quand quand je ne connaissais rien du tout à ce qu'il racontait ni à rien de rien d'ailleurs, je trouve qu'il a raison quand il dit que le "non" serait l'expression d'un pôle de négativité face à une positivité qui se veut complètement hégémonique. Mais lui le dit en tant que partisan du oui.
Comme tous ces ex-gauchistes qui ont tourné la veste, qui n'arrivent à l'assumer et voudraient conserver beurre et argent du beurre, il dénie aux arguments actuels le fait d'incarner un vrai pôle critique : c'est bien connu que la critique et les contestations d'aujourd'hui - comme le vin ou les fraises - n'ont rien à voir avec les critiques et les contestations d'hier qui elles étaient "authentiques".
Considérez feu le service militaire qui, selon les dire de mon frère qui a été le seul dans mon entourage à n'avoir pas pu y échapper, cultivait l'art de l'ennui à un point dont nous ne pouvons guère avoir idée, occupés et distraits que nous sommes, avec des techniques aujourd'hui perdues : encore un patrimoine qui part en fumée. Un musée de l'ennui, mon prochain projet.
Quant à la Révolution, c'est marrant que tu en parles Chris parce que ces temps-ci avec les discussions sur le référendum, j'ai plusieurs amis qui votaient oui par allergie à la "pulsion révolutionnaire" qu'ils ressentaient dans le non, et de fait, j'ai en effet l'impression que si j'ai tellement envie du Non, c'est parce que j'y vois la possibilité que des énergies se libèrent, pour dégager l'imaginaire d'un autre avenir possible pour les sociétés que fric, économie, marché, érosion de la démocratie.
D'ailleurs, même si je n'aime pas du tout Baudrillard,qui ne m'a intéressée quand quand je ne connaissais rien du tout à ce qu'il racontait ni à rien de rien d'ailleurs, je trouve qu'il a raison quand il dit que le "non" serait l'expression d'un pôle de négativité face à une positivité qui se veut complètement hégémonique. Mais lui le dit en tant que partisan du oui.
Comme tous ces ex-gauchistes qui ont tourné la veste, qui n'arrivent à l'assumer et voudraient conserver beurre et argent du beurre, il dénie aux arguments actuels le fait d'incarner un vrai pôle critique : c'est bien connu que la critique et les contestations d'aujourd'hui - comme le vin ou les fraises - n'ont rien à voir avec les critiques et les contestations d'hier qui elles étaient "authentiques".
Le Lion Bleuflorophage
- drÖne
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Idée intéressante. Tu y mettrais quels objets ? Et quels seraient les fondements épistémologico-herméneutiques de prolégomènes à une théorie constructiviste de l'ennui en société ?LLB a écrit :En ce qui concerne l'ennui, je vois une solution : il suffit de faire de l'ennui une discipline, héroïque et virile.
Considérez feu le service militaire qui, selon les dire de mon frère qui a été le seul dans mon entourage à n'avoir pas pu y échapper, cultivait l'art de l'ennui à un point dont nous ne pouvons guère avoir idée, occupés et distraits que nous sommes, avec des techniques aujourd'hui perdues : encore un patrimoine qui part en fumée. Un musée de l'ennui, mon prochain projet.
C'est vrai que les ex gauchistes devenus aujourd'hui fans de Jospin et du pragmatisme ouiouiste me font penser à ces anciens combattants qui exigent des autres le respect au nom de leurs "actes héroïques" du passé. Comme si le fait d'avoir vécu 68 devait nous imposer de ne plus rien faire, de ne plus rien penser, qui n'aurait déjà été fait ou pensé par eux. Comme si mai 68 et plus généralement les utopies révolutionnaires devaient toutes être rangées au placard sous prétexte qu'ils ont été rattrappés par le fric, le pouvoir, et le pétage dans la soie... le pire c'est qu'on en connaît qui professent Marx mais qui sont capables de dire, dans la même phrase, que la démocratie dépend du libéralisme et que le despotisme éclairé de l'Europe est le meilleur gouvernement possible... Tu vois de qui je parle. Pfff... qu'est-ce que tu veux faire avec ça ?Quant à la Révolution, c'est marrant que tu en parles Chris parce que ces temps-ci avec les discussions sur le référendum, j'ai plusieurs amis qui votaient oui par allergie à la "pulsion révolutionnaire" qu'ils ressentaient dans le non, et de fait, j'ai en effet l'impression que si j'ai tellement envie du Non, c'est parce que j'y vois la possibilité que des énergies se libèrent, pour dégager l'imaginaire d'un autre avenir possible pour les sociétés que fric, économie, marché, érosion de la démocratie. D'ailleurs, même si je n'aime pas du tout Baudrillard, je trouve qu'il a raison quand il dit que le "non" serait l'expression d'un pôle de négativité face à une positivité qui se veut complètement hégémonique. Mais lui le dit en tant que partisant du oui.
Comme tous ces ex-gauchistes qui ont tourné la veste, qui n'arrivent à l'assumer et voudraient conserver beurre et argent du beurre, il dénie aux arguments actuels le fait d'incerner un vrai pôle critique : c'est bien connu que la critique et les contestations d'aujourd'hui - comme le vin ou les fraises - n'ont rien à voir avec les critiques et les contestations d'hier qui elles étaient "authentiques".
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drÖne
d'où, chose remarquable, rien ne s'ensuit...
d'où, chose remarquable, rien ne s'ensuit...
Figure-toi que celui dont tu parles (qui enseigne Marx mais croît aux vertus du despotisme éclairé pour l'Europe) et qui est un authentique ami tu le sais, m'a invitée hier soir à une soirée débat pour discuter une dernière fois du référendum, et je n'ai pas voulu y aller parce qu'on a passé tant d'heures à argumenter avec lui, que je n'avais pas envie que ça s'envenime, et qu'il se prenne toute l'agressivité qui peut parfois être très reprochable quand elle s'exerce contre des personnes qui au moins ont l'honnêteté de se mettre en situation de débattre. See what I mean.
Ca devient un peu trop allusif, on va changer de discussion.
Pour l'ennui je verrai bien un dispositif interactif : mettre à disposition des visiteurs des rouleaux de papiers d'emballage à bulles qu'on fait éclater. Des murs de téléviseurs montrant des spectateurs regardant des émissions qu'on ne voit pas.
Des récits détaillés de ces merveilleux dimanche après-midi chez des grands-parents, genre vers 17h au moment où on sert le café après le repas de midi, un peu avant la partie de ping pong dans le garage : émouvants monuments ethnographiques de l'ennui enfantin.
Mais essayer aussi de rendre le caractère magique du vrai désoeuvrement enfantin dont j'ai des souvenirs excellents, et dont j'aimerais retrouver parfois le secret, parce qu'à ce moment-là, clairement, le désoeuvrement est hors d'un système de représentations et de perceptions qui relie directement ennui et inaction.
Ca devient un peu trop allusif, on va changer de discussion.
Pour l'ennui je verrai bien un dispositif interactif : mettre à disposition des visiteurs des rouleaux de papiers d'emballage à bulles qu'on fait éclater. Des murs de téléviseurs montrant des spectateurs regardant des émissions qu'on ne voit pas.
Des récits détaillés de ces merveilleux dimanche après-midi chez des grands-parents, genre vers 17h au moment où on sert le café après le repas de midi, un peu avant la partie de ping pong dans le garage : émouvants monuments ethnographiques de l'ennui enfantin.
Mais essayer aussi de rendre le caractère magique du vrai désoeuvrement enfantin dont j'ai des souvenirs excellents, et dont j'aimerais retrouver parfois le secret, parce qu'à ce moment-là, clairement, le désoeuvrement est hors d'un système de représentations et de perceptions qui relie directement ennui et inaction.
Le Lion Bleuflorophage