http://www.liberation.fr/page.php?Article=302915
Au delà des conneries habituelles colportées par ce type d'universitaire (le nationalisme serait le fait des militants altermondialistes, cliché usé s'il en est), amalgamme entre la direction d'Attac et ses militants, on trouve cette conclusion :
Appel au rassemblement pour conclure un article, dans la plus pure tradition de la rhétorique, qui ne peut que cacher quelque chose : on n'use pas de tels poncifs sans avoir d'arrière pensées. Il se trouve qu'on a quelques lumières, ici, sur Boulier... sans entrer dans le détail, disons que ce type prétend être ouvert aux acteurs et à la signification de leurs pratiques dans sa sociologie, il le dit dans ses articles, mais en arrière plan de ses déclarations généreuses, il transforme ses échantillons de population en cheptels destinés à définir des cibles de marketing pour certains opérateurs du marché. Hé oui... Il y a des choses que seule une certaine proximité avec les milieux de la recherche peut permettre de décoder. Ce type fait partie de ce que le PLPL décrirait comme un intellectuel membre du "parti du pouvoir et de l'argent", un intellectuel qui use d'un discours pour dire une chose et faire son contraire au moment où il aurait, dans sa pratique professionnelle, l'occasion de faire ce qu'il dit. ils sont nombreux dans son cas, les "intellectuels" à la solde de tout et de n'importe quoi, prêts à montrer leurs fesses dans les médias en prenant des poses avantageuses de rassembleurs de la gauche ou de porte paroles des humbles et des oprimés contre le marché, mais se comportant comme de vulgaires patrons d'entreprises de publicité dans la réalité de leurs ptratiques, pratiques bien évidemment cachées au public qui n'a que peu d'occasion de voir comment un sociologue travaille vraimenent, qui le finance, comment il se comporte, etc.Il est aussi nécessaire et sans doute plus sûr d'organiser les réseaux de lutte sur certains thèmes précis, avec des objectifs gagnables contre le productivisme et contre le capitalisme financier à la fois, où l'on peut associer aussi bien les salariés et les précaires que les consommateurs et les usagers. La clé des victoires à venir est dans cette mobilisation conjointe ciblée qui dépasse les formes traditionnelles d'action du mouvement ouvrier, trop isolé du reste de la société civile. L'énergie produite par la mobilisation pour le non pourrait être recyclée et donnerait le temps de reconstruire politiquement la gauche (ce qui n'est pas gagné) et surtout de retrouver la confiance dans la puissance de l'action collective. En effet, le non s'est aussi nourri de ce sentiment de lourdes défaites successives. Les oui et les non de gauche peuvent sans doute se retrouver dans ces batailles, si et seulement si la satisfaction de l'expression idéologique protestataire laisse place à une volonté d'action unie efficace et donc à des alliances larges.
Bref, ne croyez pas tout ce que vous lisez sous la plume des intellectuels dans les médias, même si leurs idées vous semblent proches des votres...
+A+