L'APPEL
- patman
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Dolto en visite dans un hopital d'Aurillac disait un jour : mais c'est dingue, on entasse les gens dans des cités aux abords de Paris, alors que dans le Cantal, ou en LOzère, c'est le dépeuplement, y'a que des éleveurs, des chomeurs et des fous (ce en quoi elle avait raison puisque jusque dans les années 70, ces départements étaient ceux où on cachait les aliénés, tradition remontant au XIXème siècle). Bref elle disait : dans le cantal il y a de la place. Pourquoi ne pas y installer les pauvres des cités, ça redynamiserait le coin, ça créerait de l'activité. Et j'ajouterai, quitte à être dans la misère, autant l'être à ST-Flour, ST chély d'Apcher ou Aurillac qu'à Sarcelles. Au moins le paysage est sublime ici.
vivi, la misère, encore lui , c moins dure au soleil...mais vu comment kon fais rien pour ces bleds, k'aucun n'artisan par exemple (kulé de patron ? nan, nan ! arlette... coiffeur, epicier, boucher, etc. peuvent po suivre, il n' ya aucun avenir possible dans ces bleds, po de taf bien k'on peut tjrs poser des collets ici et la.
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vivi, la misère, encore lui , c moins dure au soleil...mais vu comment kon fais rien pour ces bleds, k'aucun n'artisan par exemple (kulé de patron ? nan, nan ! arlette... coiffeur, epicier, boucher, etc. peuvent po suivre, il n' ya aucun avenir possible dans ces bleds, po de taf bien k'on peut tjrs poser des collets ici et la.
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- The knight who says : "NI !"
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habitant à st-flour (cantal), oui tu as raison je confirmeil n' ya aucun avenir possible dans ces bleds, po de taf bien k'on peut tjrs poser des collets ici et la.
20% de chomdu
mais
ça me gène pas beaucoup vu que je ne cherche absolument pas de taf
ayant souscrit un contrat de RMI SANTE (voilà un bon plan : le seul truc que vous avez à faire c'est consulter régulièrement un(e) psychiatre)
pas besoin de poser des collets : il y a un netto et un liddle (les mecs ont flairé le coup)
mais
les gens qui s'installent ici, pour des raisons assez poétiques au départ, déchantent assez vite c'est vrai
c'est-à-dire qu'ici niveau culture on n'a pas trop de tentations (j'euphémise là), ce qui m'arrange bien vu que je n'ai pas une tune pour la culture
par contre, les cantalous de souche, hé bien ils ament leur pays en général
ce en quoi je les comprends, m'evertuant à devenir un cantalou de souche (moi qui ai grandi sous les immeubles grisonnants d'une cité périurbaine)
fautr devenir un poil poète pou vivre ici c'est vrai
donc on ne fait rien pour eux, pour les cantalous
mais d'un autre côté, on n'a pas trop envie qu'on vienne nous emmerder non plus
(ma petite soeur qui s'est elle aussi exilée (pour des raisons comparables aux miennes : c'est-à-dire : se barrer le plus loin possible) en ariège, au fin fond d'une profonde vallée, où l'on cultive à l'air libre et l'on vend sur le marché la marijuarana en toute impunité, où on laisse pousser les chêvres et les cheveux, ça n'emmerde personne et ça fait un peu d'animation dans les hameaux, pense à peu près comme moi : qu'on nous fasse pas chier. de toutes façons quand l'hiver arrive, on n'a pas beaucoup de visite croyez le bien
qu'on nous laisse le RMI (et si possible qu'on l'augmente à hauteur de 800 euros, alloc logements compris) et ce sera le paradis je vous jure.
- kickblaster
- echo of ze room
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J'ai un ami qui touche cette fameuse alloc dont tu ais ( pour ma part ) la deuxième personne seulement à en parler. Le petit problème, car j'y avais pensé également, c'est qu'il faut tout d'même avoir un dossier " psy " et qu'il aurait fallu que je ne travaille jamais. Hélas mon tempérament d ' " angoissé " m'a toujours poussé à trouver un boulot. Mais ça s'arrange en prenant de l'âge.
Rien n'est vrai, tout est permis.
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- The knight who says : "NI !"
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ooLe petit problème, car j'y avais pensé également, c'est qu'il faut tout d'même avoir un dossier " psy " et qu'il aurait fallu que je ne travaille jamais
perso il a suffi que j'explique au mec quels étaient mes problèmes, que j'étais suivi psychiatriquement depuis 4 ans, que j'étais encore suivi, etc..
quant à travailler, ben si tu es au rmi tu ne travailles pas évidemment (mais j'ai environ 12 ans de travail salarié dans les dents depuis 1986, ce qui est comme toute équilibré - que tu ais travaillé dans le passé ne prouve pas que tu puisses à nouveau travailler aujourd'hui ou dans l'avenir.
Je présente pas ça comme un solution soyons clair, mais je vuex uste préciser qu'il existe de mulitples contrats atenants au rmi, et pas seulement le contrat d'insertion par le travail. Evidemment il y a ici dans le cadre d'un contrat santé une sévère ambiguité dans le sens où on frise l'allocation adultes handicapés. Les dispositifs sont peu éloignés (sauf que l'AAH pour raison de santé mentale, mieux vaut vous ôter ça de la tête : avant de convaincre les médecins afin de bénéficier d'une prise en charge relative à un handicap à 80% faut vraiment jouer les tarés, faut être vraiment out, c'est-à-dire incapable de poster sur ce forum par exemple).
Autre chose pour ceux qui songent au rmi : on touche (enfin je touche) 385 euros + mes 221 euros d'allocation logement.
Même ici dans le cantal où les loyers ne sont pas très chers, enfin, moins qu'ailleurs, ben c'est injouable. Faut aimer les pâtes au déjeuner et au diner en tous cas (avec ou sans sauce).
- kickblaster
- echo of ze room
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Sinon pour en revenir au texte très dense ( qui a su flatter mon côté " révolutionnaire " ) il y a une chose que je retiens : c'est la durée. L'auteur parle d'un travail de longue haleine en disant qu'il faudra attendre une ( ou plusieurs ) générations avant de voir poindre quelques résultats qu'ils soient. Ca sera plus rapide en cas d'implosion.
Si notre travail de sape et de fourmis est éclairé par le projecteur de ce texte, je crois qu'il ne nous concerne pas vraiment vu que nous nous y sommes attelé déjà sans en attendre sa parution. Ok j'englobe un peu tout les gens présent sur ce Forum sans les connaitre vraiment. Mais c'est toujours la même problématique : prêcher des convertis ne peux qu'avoir un sens flatteur et je m'en méfie toujours un peu.
Apparté : l'auteur parle de " cultiver son jardin " en ramassant soit même des plantes pour se soigner. Je rappel que l'industrie pharmaceutique à réussi à faire pondre des lois menaçant d'emprisonnement toute personne faisant le commerce de plantes médicinales si elle n'a pas le statut de pharmacien ( grosso modo ). Maurice Mességué en a fait les frais. Une raison de plus de se battre me direz vous.
Pour fucker la pharmacopée mondiale : " Mon herbier de santé, les plantes qui guérissent " Livre de poche d'occaz.
Si notre travail de sape et de fourmis est éclairé par le projecteur de ce texte, je crois qu'il ne nous concerne pas vraiment vu que nous nous y sommes attelé déjà sans en attendre sa parution. Ok j'englobe un peu tout les gens présent sur ce Forum sans les connaitre vraiment. Mais c'est toujours la même problématique : prêcher des convertis ne peux qu'avoir un sens flatteur et je m'en méfie toujours un peu.
Apparté : l'auteur parle de " cultiver son jardin " en ramassant soit même des plantes pour se soigner. Je rappel que l'industrie pharmaceutique à réussi à faire pondre des lois menaçant d'emprisonnement toute personne faisant le commerce de plantes médicinales si elle n'a pas le statut de pharmacien ( grosso modo ). Maurice Mességué en a fait les frais. Une raison de plus de se battre me direz vous.
Pour fucker la pharmacopée mondiale : " Mon herbier de santé, les plantes qui guérissent " Livre de poche d'occaz.
Rien n'est vrai, tout est permis.
- kickblaster
- echo of ze room
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Oui Ada, c'est bien cet Alloc pour handicapé que touche mon ami. C'est vrai qu'à un moment de sa vie il avait un peu " perdu ses repères " mais maintenant il va très bien et continue à toucher cette alloc d'un montant de 500 euros je crois. C'est sur aussi que le RMI n'est pas la solution, mais chaque cas est particulier.
Tiens ça m'fait penser à un truc :
" L'influence d'Epicure fut énorme en Méditerranée. Pourtant sa doctrine a été souvent déformée. Epicure cherchait le " bonheur ", le " plaisir ", et les moyens les plus simples pour l'homme d'y parvenir. Du coup on a voulu faire de l'épicurisme une recherche de pur plaisir dans notre sens moderne. Les chrétiens, notament, l'ont fortement critiqué. C'était se tromper sur le sens de cette pensée, qui s'approche plus de l'ascétisme que de l'hédonisme.
L'épicurisme demande de distinguer les plaisirs qui sont naturels et nécessaires, comme manger ou boire, de ceux qui, pour être naturels, n'en sont pas pour autant nécessaires, comme manger une nourriture raffinée, ou trop manger ou trop boire. Quant aux plaisirs ni naturels ni nécessaires, comme la recherche du pouvoir, des honneurs, ou des richesses, ils ne peuvent amener aucune vie stable et équilibrée.
Bien sûr, seule la première sorte de plaisirs, - ceux qui sont naturels et nécessaires - doit être recherchée : la vie heureuse se fonde donc sur la modération des désirs, dans des choses très simples à satisfaire.
Epicure supprime tous les besoins superflus. Il ne faut pas, selon lui, multiplier des désirs qui finissent par nous aliéner. Nous devons prendre garde à ces plaisirs non naturels qui à force d'être goutés, finissent par nous enchainer. " Sophie Divry ( La Décroissance ).
Epicure premier RMiste ?
Tiens ça m'fait penser à un truc :
" L'influence d'Epicure fut énorme en Méditerranée. Pourtant sa doctrine a été souvent déformée. Epicure cherchait le " bonheur ", le " plaisir ", et les moyens les plus simples pour l'homme d'y parvenir. Du coup on a voulu faire de l'épicurisme une recherche de pur plaisir dans notre sens moderne. Les chrétiens, notament, l'ont fortement critiqué. C'était se tromper sur le sens de cette pensée, qui s'approche plus de l'ascétisme que de l'hédonisme.
L'épicurisme demande de distinguer les plaisirs qui sont naturels et nécessaires, comme manger ou boire, de ceux qui, pour être naturels, n'en sont pas pour autant nécessaires, comme manger une nourriture raffinée, ou trop manger ou trop boire. Quant aux plaisirs ni naturels ni nécessaires, comme la recherche du pouvoir, des honneurs, ou des richesses, ils ne peuvent amener aucune vie stable et équilibrée.
Bien sûr, seule la première sorte de plaisirs, - ceux qui sont naturels et nécessaires - doit être recherchée : la vie heureuse se fonde donc sur la modération des désirs, dans des choses très simples à satisfaire.
Epicure supprime tous les besoins superflus. Il ne faut pas, selon lui, multiplier des désirs qui finissent par nous aliéner. Nous devons prendre garde à ces plaisirs non naturels qui à force d'être goutés, finissent par nous enchainer. " Sophie Divry ( La Décroissance ).
Epicure premier RMiste ?
Rien n'est vrai, tout est permis.
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- The knight who says : "NI !"
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je dirais pas çaEpicure premier RMiste ?
je vais vous avouer une chose :
mon ascétisme à moi c'est un vaste tissu de conneries dont je j'enrobe ma piètre existence en vue de lui donner un peu sinon de sens du moins de relief (c'est une histoire de style si vous voulez)
parce que
au fond
ai-je le choix ?
je veux dire : c'est quand même plus facile de se priver, d'être ascète quand on a quelque chose dont on peut se priver (quand on est riche par exemple, on peut s'appauvrir un peu, ça fait du bien à l'âme, ça donne bonne conscience)
mais quand on est de toutes façons pauvre, c'est-à-dire quand on n'a pas grand chose dont on pourrait se priver, alors, quel sens ça a cet ascétisme : ce n'est ps un choix en tous cas.
je vous donne un exemple :
ai-je vraiment besoin d'un accès adsl ? (ce qui me permet de vous causer ici, mais aussi d'écrire dans mon weblog, de publier mes musiques online etc..)
ai-je vraiment besoin d'une ligne téléphonique ?
et d'une voiture ? est-ce vraiment nécessaire ?
et me payer une psychanalyse, n'est-ce pas ce qu'on pourrait appeler un luxe ?
Et là je viens d'acheter (malheureux !!) un LIVRE !! (certes de poche et d'occasion) - c'est au moins le pain d'une semaine qui part là dans ces feuilles de papier imprimées.
etc.. etc...
Alors si je me prive de tout ça, financièrement, je pourrais m'en sortir un peu mieux (parce que la vérité est que je ne m'en sors pas de toutes façons)
Mais si je vous dis, oui, je me prive de tout ça pour être encore plus pauvre, encore plus ascétique, etc.. soi disant en vertu de modalités ETHIQUES, n'allez vous pas me répondre : mais mon pauvre ami, si tu t'en prives, c'est parce que tu ne peux plus te payer ce luxe, que tu vis au dessus de tes moyens (ce qui est vrai).
Donc, je me méfie un peu des décroissants, des épicuriens et de certains ermites.
C'est plus facile d'être épicurien quand on a déjà beaucoup que quand on part de rien. PLus facile de se priver de quelque chose que l'on a de ce que l'on n'aura pas de toutes façons.
Par exemple, j'en connais certains dont la décroissance consiste à se priver d'un week end à new york, ou d'une semaine au ski.
mon ascétisme c'est du flan, c'est du discours, qui m'aide et me fait du bien certes, mais qui n'est que ma manière de me laisser croire que je tiens encore en main ma propre existence, de m'y reporter comme sujet libre, et pas comme résultat pathétique d'un échec social.
[ha et rappeler aussi tout de même : je ne suis pas du tout représentatif des rmistes. Que ce soit clair, chaque bénéficiaire du rmi a sa propre histoire, ses propres raisons, et je parle seulement en mon nom, il y a des situations beaucoup plus dramatiques, et aussi beaucoup plus mal vécues, avec immensément plus de souffrances, que la mienne]
Modifié en dernier par dana le 25 nov. 2005, 14:04, modifié 1 fois.
- drÖne
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Il y a pire : j'ai lu quelque part qu'en amérique latine, certain pays (Honduras je crois) ayant privatisé l'eau, il est maintenant interdit aux paysans de recueillir l'eau de pluie...kickblaster a écrit : Je rappel que l'industrie pharmaceutique à réussi à faire pondre des lois menaçant d'emprisonnement toute personne faisant le commerce de plantes médicinales si elle n'a pas le statut de pharmacien ( grosso modo ). Maurice Mességué en a fait les frais. Une raison de plus de se battre me direz vous.
Pour fucker la pharmacopée mondiale : " Mon herbier de santé, les plantes qui guérissent " Livre de poche d'occaz.
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drÖne
d'où, chose remarquable, rien ne s'ensuit...
d'où, chose remarquable, rien ne s'ensuit...
- patman
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"Un hasard objectif a fait coïncider au printemps 2004 deux tentatives d’affirmation " communisatrice ". D’une part, une réunion préparant une revue, Meeting, destinée à rassembler diverses personnes se revendiquant du courant communisateur, quoiqu’en l’occurrence surtout proches de Théorie communiste. [1] Parallèlement, sans lien visible avec ce projet de revue, la parution d’un petit livre, Appel, qui n’indique ni nom d’auteur ni adresse ni lieu de publication, contribution à des activités tendant elles aussi à la communisation.
Parler de communisation, c’est affirmer qu’une révolution future n’aurait de sens émancipateur et de chance de succès qu’en entamant dès ses débuts une transformation communiste sur tous les plans, de la production de nourriture à la manière de la manger, en passant par la façon de se déplacer, de se loger, d’apprendre, de voyager, de lire, de ne rien faire, d’aimer, de ne pas aimer, de débattre et de décider de notre avenir, etc. Un tel processus ne remplace pas, mais accompagne et renforce la destruction (nécessairement violente) de l’Etat et des institutions politiques qui soutiennent la marchandise et le salariat. Cette transformation, à l’échelle planétaire, s’étendrait sans doute sur des générations, mais sans créer préalablement les bases d’une société future destinée à n’advenir qu’ensuite, après une plus ou moins longue phase de " transition ". Cette transformation ne serait pas d’abord prise (ou même démolition) du pouvoir politique, puis bouleversement social. Elle serait le contraire de ce que résume la formule de Victor Serge (alors bolchévik) écrivant en 1921 : " Toute révolution est sacrifice du présent à l’avenir. " [2] Pour le dire positivement, il ne s’agit pas seulement de faire, mais d’être la révolution.
Si ce que l’on appelle " courant communisateur " désigne l’ensemble de ceux qui se situent dans cette perspective, nous en faisons partie et considérons salutaire tout effort collectif en ce sens. Nous avons cependant décliné l’invitation à la réunion, en mai, préparatoire à la revue projetée. "
http://troploin0.free.fr/biblio/commun/
++
Parler de communisation, c’est affirmer qu’une révolution future n’aurait de sens émancipateur et de chance de succès qu’en entamant dès ses débuts une transformation communiste sur tous les plans, de la production de nourriture à la manière de la manger, en passant par la façon de se déplacer, de se loger, d’apprendre, de voyager, de lire, de ne rien faire, d’aimer, de ne pas aimer, de débattre et de décider de notre avenir, etc. Un tel processus ne remplace pas, mais accompagne et renforce la destruction (nécessairement violente) de l’Etat et des institutions politiques qui soutiennent la marchandise et le salariat. Cette transformation, à l’échelle planétaire, s’étendrait sans doute sur des générations, mais sans créer préalablement les bases d’une société future destinée à n’advenir qu’ensuite, après une plus ou moins longue phase de " transition ". Cette transformation ne serait pas d’abord prise (ou même démolition) du pouvoir politique, puis bouleversement social. Elle serait le contraire de ce que résume la formule de Victor Serge (alors bolchévik) écrivant en 1921 : " Toute révolution est sacrifice du présent à l’avenir. " [2] Pour le dire positivement, il ne s’agit pas seulement de faire, mais d’être la révolution.
Si ce que l’on appelle " courant communisateur " désigne l’ensemble de ceux qui se situent dans cette perspective, nous en faisons partie et considérons salutaire tout effort collectif en ce sens. Nous avons cependant décliné l’invitation à la réunion, en mai, préparatoire à la revue projetée. "
http://troploin0.free.fr/biblio/commun/
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ouais, j'ai lu ça aussi quelque part, mais je crois que les paysans ce sont révoltés et que c'est pas passé, ou alors je confond avec une autre histoire... à éclaircir ...drÖne a écrit :kickblaster a écrit :
Il y a pire : j'ai lu quelque part qu'en amérique latine, certain pays (Honduras je crois) ayant privatisé l'eau, il est maintenant interdit aux paysans de recueillir l'eau de pluie...
rien n'est vrai, rien n'est possible