Lorsqu’une meute de loups chasse, tous les membres de la meute travaillent ensemble. Combinant la force de plusieurs loups, la meute peut chasser de très grands animaux. En fait, il semble que les meutes préfèrent s’attaquer à de grands animaux.
Afin de capturer leurs proies, les loups encerclent souvent leurs victimes, se cachant derrière les buissons puis les attaquant pour les tuer. Une autre technique de chasse assez courante consiste à chasser les proies en se déplaçant en file indienne, le premier loup se plaçant parfois à l’arrière de la file, afin de laisser le loup "suivant" mener le cortège. La technique de la file indienne est particulièrement utile dans la neige, le premier loup servant en quelque sorte de "chasse-neige", laissant des empreintes que chaque loup peut suivre.
Les meutes ont faim : haoouuuuuuu !!!
+A+
drÖne d'où, chose remarquable, rien ne s'ensuit...
Question (que je me suis posée par raport à la gare d'abord mais traînant par ici...) :
N'est-il pas logique qu'un collectif de personnes ne se connaissant que "vaguement" (je veux dire dont l'association n'est pas basée sur de solides liens d'amitié, à chacun de voir ce qu'il ressent selon...) soit amené à disparaître, je pense à la NdM mais surtout à son expression collective le Karna|GE|val qui était bien une zone de contradiction temporaire (un peu comme ma vie en somme, donc pas de soucis...), enfin surtout je voulais insister sur le fait que dans ces types d'organisations on retrouve toujours les instigateurs (peu nombreux), les suiveurs et toutes les dispositions imaginables entre individus désireux de s'engouffrer dans une "action commune".
C'est d'ailleurs marrant de [se] relire des posts de 2 ans !
Plus encore, je pense qu'il était "normal" que le karnageval soit reçu de cette manière, on ne peut pas changer les idées de tous les gens qui on trouvé un écho dans cette action, à coup de quelques textes et discussions sur le net.
Hé hé, tu exhumes de (déjà) vieux souvenirs ! Pas si mauvais que ça, avec le recul, et même plutôt bons en ce qui concrerne la NdM.
Je crois en effet que dans toute dynamique collective, qu'elle soit "alternative" ou institutionnelle, on a des sortes de cercles concentriques qui renvoient en quelque sorte à l'énergie de croyance dans le collectif et l'action engagée, mais aussi aux raisons pour lesquelles chacun s'est engagé. Et même dans le cas de pratiques collectives structurées sur la base d'amitiés solides, on a tous éprouvé, il me semble, ce type de phénomène. Il me semble aussi que cette réalité-là est plus ou moins activée selon les contextes historiques et idéologiques qui encadrent la participation aux actions collectives. Je ne suis pas très enclin à rabattre toute l'analyse, même intuitive comme ici, de ces dynamiques, sur les seules responsabilités individuelles. Interviennent aussi les cadres plus ou moins structurants qu'une époque propose aux acteurs qui s'engagent. Si je vais au bout de ma pensée, je pense que la période actuelle, avec son cortège d'idéologie libérale, d'égoisme et de contradictions, ne favorise pas vraiment les aventures collectives. Dans la période des années 60/70, alors que les cadres idéologiques étaient forts et structurés sur la base d'oppositions bien marquées, même les suiveurs marginaux pouvaient trouver un contexte qui guidait leur engagement superficiel dans les dynamiques collectives. Mais aujourd'hui où, comme dans le roman de Musil, toutes les idées se valent et paraissent échangeables avec leur contradictoires sans que ça ne choque personne, les collectifs sont peut-être plus labiles, éphémères, désorientés.
Mais bon, tout cela est très impressionniste de ma part.
+A+
drÖne d'où, chose remarquable, rien ne s'ensuit...