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Publié : 24 déc. 2005, 15:36
par drÖne
Oui, la question du débat opposé à l'engagement quasiment physique, à l'acte donc. C'est une bonne question, et un bon motif de quitter le débat. Sauf, à mon sens, que cette vision du débat repose sur une distinction par trop radicale entre le dire et le faire, qui sont consubstantiellement liés. Il reste qu'en effet, j'ai parfois vécu la situation désagréable d'être dans un débat (généralement en séminaire) non pas pour débattre d'un contenu avec d'autres, mais avec l'obligation (quasi professionnelle) d'avoir l'air "brillant". Oui, ça m'est arrivé, et j'ai vécu ça comme une forme d'avilissement. Mais le contexte était ce qui déterminait cette attitude, en fait : j'étais jeune doctorant, et ça se passait dans un séminaire du CNRS, avec des gens pas très intéressants. Du coup, il n'y avait rien d'autre à faire que quitter le débat ou "briller", comme on dit "briller en société", activité vaine s'il en est, mais fort répendue... Mais dans les séminaires qu'on anime, surtout avec LLB, je n'ai jamais ressenti cette dérive : sans doute parce qu'on se connaît assez pour savoir ce qu'il en est de la nature de nos engagement dans la parole, comme acte de pensée, comme acte tout court. Mais tu as raison d'insister sur la temporalité : c'est essentiel pour distinguer ce qui relève de la vanité du reste. L'intercompréhension ne se postule pas : ça se travaille.
+A+
Publié : 27 déc. 2005, 01:43
par LLB
bituur a écrit :
le père bituur tape des mains.
l'intéressant serait quand même de faire ça dans un lieu où il y ait de la cible à effaroucher !!
en se promenant ensemble dans le cantal, c'est bien aussi. mais le but est différent. je retape des mains.
quant au côté formel de la table, dana, tu sais avec ô Ö, LLB, yü & i&i derrière (zut non, autour, si elle est ronde Wink, ben, euh... tu le vois encore ?
on fait ça quand ?
on est payé combien ?
et le truc dont à quoi on avait écrit sur les meutes, c'esnt où y a-t-y des niouzes, d'ailleurs ?
M'en parle pas Bituur, j'ai honte, c'est resté en suspens. J'ai toujours les textes, mais tu te rappelles on voulait faire des rapprochements avec des mouvements qui se déroulent dans les institutions pour réaliser cette fameuse convergence au-delà de la Nuit des Meutes, et c'est justement le volet pour lequel il n'y a pas eu de retour. Je pourrais discuter d'ailleurs de cette envie forcenée d'introduire la créativité des marginaux institutionnels dans l'affaire.....Mais rebondissons sur notre Action Parallèle à laquelle on va fixer l'objectif qui assurera très concrètement une convergence : consacrer un peu des fonds publics dont nous disposons vers les copains privés de moyens et qui pourtant nourrissent les utopies dont les institutions devraient être garantes. C'est parti de l'histoire du facteur, peu après les histoires de bûcheronage de Patman, et du coup ça serait bien que Patman s'associe.
Du coup je ne sais pas s'il faut des cibles à effaroucher (à quoi tu penses?), l'enjeu c'est d' imaginer comment justifier de prestations et d'opérations nécessaires à la recherche et l'enseignement supérieur, et d'en obtenir le financement. Ca détermine quand et combien. L'idée du séminaire ambulant irait bien avec le printemps.
Publié : 27 déc. 2005, 08:58
par dana
Je pourrais discuter d'ailleurs de cette envie forcenée d'introduire la créativité des marginaux institutionnels dans l'affaire...
oui
(marginaux institutionnels ? j'aime bien cette idée qu'il y aurait des félés errants dans les couloirs des grands bâtiments gris, relégués dans de sombres bureaux, dont la fonction aurait été oublié de tous : de fait, ça existe. J'ai connu un mec à la mairie de poitiers, ils l'avient pas viré, mais relégué, dans unbureau vide sous les combles à ne rien faire (même pas un ordi rien)
sinon
le printemps
oui
on verra
c'est loin le printemps pour moi
faut passer l'hiver (c'est pas un idiomatisme, faut vraiment le passer.. et comment ?)
sinon
suis à lyon avec ma tchoupie à la sucrière ou la sucrerie quai rambault
aujourd'hui
rentre ce soir
en coup de vent quoi
Publié : 27 déc. 2005, 13:15
par dana
en fait rentré plus tôt
pas allé à lyon
40 à l'heure sur l'autoroute entre clermont et thiers
trop de neige
demi tour
boaarfff
Publié : 31 déc. 2005, 15:33
par drÖne
Ah, mince, on s'est raté alors...
Sinon, les institutionnels en marge ne sont pas forcément des félés : il suffit, aujourd'hui, pour être marginalisé dans une institution, de faire ce pour quoi cette institution vous a embauché... Genre : faire son travail avec une certaine éthique, au lieu de vouloir écraser son voisin, suffit parfois à vous marginaliser. Ne pas chercher à entrer en concurrence acharner, mais vouloir collaborer intellecuellement sur un pied d'égalité avec certains collègues universitaires, peut conduire à la marginalité. C'est ou ce qu'il ne faut pas être fou aujourd'hui pour être en marge dans les institutions...
En parallèle, on connaît certains marginaux autoproclammés, au sein des institutions, avec tous les attribus de la marginalité militante (publications chez Attac, animations d'AG, discours engagés, pancartes virulentes en manif, etc.) qui sont en, réalité de vrais réactionnaires, ou du moins qui n'ont pas franchement l'honnêteté intellectuelle et le courage chevillés au corps. C'est fou ce qu'il faut être réactionnaire aujourd'hui pour avoir l'air de gauche, et vice versa. Ou l'inverse ? A la fin, moi, je suis totalement paumé...
On vit une ère de faux semblants, de fausse marginalité : à la veste à frange et à la Harley du nouveau beauf, correspondent le gauchisme affirmé ou les appels au débat démocratique de l'universitaire réactionnaire.
+A+
Publié : 31 déc. 2005, 23:29
par dana
Ah, mince, on s'est raté alors...
en fait on a remis le voyage à vendredi
et du coup on est bien allé à lyon quai rambault
et
il y a eu une chouette tempête de neige
c'était magnifique par les fenêtres de la sucrière les quais de la saône avec les péniches sous la neige
(le retour par contre, entre lyon et st-étienne, une vraie aventure à 2 à l'heure dans le col sur l'autoroute.. )
on se verra surement un de ces jours
Lyon c'est pas bien loin finalement. 3 heures pas plus quand le temps est ok
Publié : 05 janv. 2006, 01:25
par patman
C'est parti de l'histoire du facteur, peu après les histoires de bûcheronage de Patman, et du coup ça serait bien que Patman s'associe.
hahaha, et avec grand plaisir je m'associate avouche...
ps12: c bon pour le bois, la belle doche, pr le moment...

m'"offre" genre 2-3 cordes de bois, ya pu ka taillé (po et moi, j'en suis parfaitement capable mais c le coté pat avec la tronconbneuse, sa les fait flipper....)... vé essayer de recruter la tarlouze de géronimo (kan m^m).... le bois sra vert,tant mieux, mon insert de mickey m'obligeraiche avé du chène à me levèche dans la nuité, pr alimenter...c plus pr la forme...
ya des flammes, jai chod...beuuuuur
++
Publié : 05 janv. 2006, 01:38
par dana
bon choo alors
le feu de bois c'est joli mais, faut tailler les buches
héhé
là je suis en train de faire une cabanne
dans un bois quelque part
je te montrerais la photo quand j'aurais fini
(à moins que les chasseurs ou les paysans me la détruisent)
Publié : 05 janv. 2006, 02:03
par patman
rooo c d la boulette de faire une cabane..... :D
je me dis jai grandi et ds ma cabane y me fot le frigo (bien ke par ce temps, l'etoile devrait rester bleue

) pis la télé sans antenne bof bof,
kel horrreur ces années...
un épouvantail alain bougrain dubourche devrait te laisser le temp de fuir...sauvera pa la cabane, car limit y sen serviron ces cons pr chasser le col vert...lafaitpo innocent, salop, collabo
jai banni le linfdicateur de temprérature chez moi depuis 4 ans, un an avec et tjrs collé dessus, tjrs dessus, pfff, sa pele....
++
Publié : 05 janv. 2006, 02:34
par dana
ben je compte pas y vivre dans ma cabanne
c''est juste une occupation
peut-être une nuit ou deux quand il fera beau temps sur la planneze (là où je vis)
t'as vécu dans une cabanne
j'ai des amis keupon/hippie qui ont fait ça aussi dans les pyrénnées orientales
ils m'ont raconté comment ils ont monté le poêle à 1500 m
à dos d'hommes et de femmes
épique
à la fin
ils se sont disputés et c'était fini
l'hiver c'était pas possible d'y vivre
je connais l'endroit
j'y suis pâssé en rando
mon dieu
c'est pas un coin pour passer l'hiver c'est sur
faut pas déconner avec les montagnes