Riddim Collision - Amon Tobin 11.11 Complet

[Otaku]

J'suis pas assez balaise en photoshop pour le lancé de tomates pourries mais tu me donne l'inspiration.

ET SLAFF!!!

[bituur esztreym]

rhââ... que je m'en veux et m'en repens ; donc allez, je prends sur moi.
et m'en vais-je donc rétablir tout ça en surréagissant à fond, car je suis un être instable affectivement ballotté par les pressions de toutes sortes, comme ça une fois ma logorrhée essorée, peut-être tout le monde, épuisé, se mettra-t-il à respirer par le nez : c'est ce que je vous propose, c'est parti :

serais-je (foin de doutes, haro ! il y a bruit, fureur, il y a sûrement un responsable : ) je suis le perdreau de l'année qui ai créé l'agitation, contribué à faire circuler - croyant bien faire citant des compliments - des horreurs, oui il n'y a pas d'autres mots... pffoouuu... les gens sont fatigants. oui, dröne, tu as raison de proposer notre autocritique :

il est évident que je suis un connard naïf : voyant raconter par des amis un festival organisé par d'autres amis, constatant la mention et l'appréciation de plusieurs aspects, actions et caractéristiques trop peu fréquents dans les festivals, concerts ou autres manifestations, jugeant important que ces aspects soient relelvés, me réjouissant qu'ils soient aperçus et loués, j'ai poussé l'ingénuité - non mais quel con je fais aussi - jusqu'à imaginer que transmettre à l'un de mes amis artisans de cette réussite, les compliments et big ups de mes autres amis ayant pu bénéficier de son travail et participer à cette événement réussi, pouvait n'être pas un geste suspect, entaché d'impuretés idéologiques et critiques ;

j'avoue : je me suis réjoui spontanément, j'ai spontanément eu envie de partager avec mes amis, raph dröne et Mo... c'est mal, j'aurais dû réfléchir, et demander conseil à tous ceux qui pouvaient éventuellement n'être pas d'accord ; surtout, surtout, je n'ai pas analysé la teneur du discours en ses moindres plis, je ne l'ai pas soumis à examen de conscience (oh merde le con : le vieux mot qui trahit ma social-traîtrise rance : pardon : je n'ai pas procédé à une déconstruction re-contextualisante équi-discernée des pôles de négativité de l'expression amicale dont je me suis auto-érigé relais reférentiel... (hein, c'est mieux, je fais des progrès, hein, je peux continuer à parler hein ? hein ?)

je suis un horrible pou bourgeois machiste qui ne mérite rien ou en tout cas devrait se taire, car : lisant dans un report des éléments critiques sur la qualité d'une ou deux des prestations scéniques, le comportement d'une ou deux personnes, mais constatant surtout (et le partageant) l'enthousiasme exprimé à propos de l'essentiel des prestations scéniques, à propos de l'organisation et de tout le travail qu'a représenté la tenue de l'événement, j'ai pensé que la teneur globalement positive dudit report n'était pas annulée, honteusement et rigoureusement vérolée par l'un ou l'autre aspect négatif ;

je suis une sous-merde velléitaire agent de l'inertie bêlante : je me permets d'émettre moi-même un avis, je me permets de faire connaître des avis, sans vérifier et surtout sans affirmer avoir expérimenté et vérifié, ni donner les sources références et certificats de bonne foi, que ces avis, et le mien, pourraient éventuellement être dans l'esprit de certains se trouver validés par les actions que nous aurions faites, et qui "parleraient" pour nos paroles...

car on en est là, merde. on ne peut plus parler. on ne peut plus se parler. il semble, en tous cas. comment est-il possible.
tout le "vivre ensemble" est à reconstruire, voilà la tâche politique, sociale, mutuelle, amicale, personnelle, urgente. merde. et pas se friter et envoyer des mails d'insulte pour des conneries.

enfin vous me direz je m'en fous, moi je cause à raph, je cause à Mo, je cause à dröne, je cause à jo etc...
ben ouais mais c'est ça aussi : j'étais pas là, j'étais pas là à riddim, j'habite pas là, je suis pas du coin. je me contente d'avoir rencontré les gens, d'avoir travaillé avec eux, d'avoir répondu à leurs invitations, de faire du chemin avec eux depuis des mois et ou des années.
risible.

hein ? tout le monde se sent mieux ?
ne me remerciez pas. je ne fais que mon devoir.

[drÖne]

car on en est là, merde. on ne peut plus parler. on ne peut plus se parler. il semble, en tous cas. comment est-il possible.
tout le "vivre ensemble" est à reconstruire, voilà la tâche politique, sociale, mutuelle, amicale, personnelle, urgente. merde. et pas se friter et envoyer des mails d'insulte pour des conneries.

En effet ! Tu as bien cerné le problème : reconstruire un "vivre ensemble" là où toutes les forces sociales, culturelles et politiques se liguent pour promouvoir la concurrence généralisée, la suspicion et la bêtise, avec pour corolaire ou comme adjuvant nécessaire le discours éristique et l'insulte. Sans oublier l'incapacité à lire correctement un texte, c'est à dire sans décontextualiser telle ou telle petite phrase pour la monter en épingle et créer artificiellement du conflit : technique journalistique bien connue, qui contamine visiblement la pensée dans toutes les sphères de la société.

Créer du lien social et dénoncer les arbitraires, c'est le principal objectif qui a motivé l'ensemble des manifestations auxquelles nous avons pu participer qui ont concerné pas mal des gens ayant pris part à cette discussion : nos soirées privées ou publiques, les manifestives, la Nuit des meutes, le Karnageval de Paris, etc. J'espère (et je crois) que chez Jarring, ça doit être la même chose, quelle que soit la manière dont chaucun s'y prend pour tenter de réaliser ces objectifs largement utopiques. Le problème, comme toujours, ce sont les suiveurs, les seconds couteaux, les jaloux, les frustrés, ceux qui à défaut de penser et d'agir, savent semer la discorde et le mensonge. On devrait arriver à se vacciner contre ces cafards, mais on tombe tous dans leurs pièges : ce sont eux, les Barbudos qui cernent la Drönésie Orientale !

Bon, pour conclure (provisoirement ?) ce fil de discussion, je rappelle l'essentiel de ce qui a été dit ici : la soirée du 11 organisée par Jarring Effect fut excellente et nous les en remercions vivement. Seul le live de Pixelles n'aurait pas du être présenté dans ce contexte de haute exigeance, car il relevait du pur amateurisme et du pire mauvais goût, mais ça n'enlève strictement rien à la qualité globale de cette soirée, tant en ce qui concerne son organisation qu'au plan artistique, soirée qui s'est terminée en apothéose avec Amon Tobin. Une mention spéciale pour le live ébouriffant de Boxcutter dont on a tous compris, dès la première note, que ce serait excellent.

+A+

[TouF]

Quand je pense que j'avais trouvé le report de raph "globalement positif" et fesait "honneur" à jarring....
je reprendrai un mot de Coluche :
Je me maaaaaaaaarre!....
...
Quoique...

Je suis impressionné par cette "impossibilité de parler" exprimé par bituur (ainsi qu'un post de drÖne sur le même sujet a propos des forums) Tout cela me conforte (hélas!!!!) dans mon mutisme maladif...

Surtout n'exprimons pas d'idées, n'ayons pas d'impressions!
...
on pourrait savoir ce que l'on pense!... quelle horreur

bizatous bande de vieux aigris qui n'aimez rien!