Krishnamurti, comme toutes les philosophies et toutes les spiritualités, ne peut pas nous délivrer en totalité de notre nature d'homme. Son "enseignement" n'est là que pour nous aider à procéder à des ajustements de la réalité, un rééquilibrage qui atténue la douleur de l'existence.
Il n'existe aucune solution qui puisse éliminer complètement le mal, quel qu'en soit notre désir.
Philosopher, théoriser, penser: ça ne peut être que la moitié de notre vie. Les mouvements de l'esprit doivent s'atténuer, à un moment ou à un autre.
Krishnamurti pense la non-pensée, pour pouvoir l'enseigner. Il reste, après l'avoir lu, à faire l'autre moitié du chemin. Il est donc parfaitement humain, c'est-à-dire une contradiction-qui-marche-debout.
Le paradoxe n'est pas paradoxal. Il est notre réalité.
Une contradiction inquiétante...
Modérateur : drÖne
je comprends ce que tu veux dire ian, ce que je dis, c'est que ça m'a bloqué un moment, disons ce qu'a pu représenter ce monolithe qui en fait est très subtil et vivace... j'aime que ta manière de voir ça comme un "rééquilibrage", à chaque fois qu'on parle de son "enseignement" on prend des pincettes
je pense que l'attitude que je décrivais c'est celle des croyants en un système alors qu'il n'en propose aucun, je comprend de mieux en mieux maintenant
je pense que l'attitude que je décrivais c'est celle des croyants en un système alors qu'il n'en propose aucun, je comprend de mieux en mieux maintenant