Encyclopédie déraisonnable des idées reçues : 2. Sémioticien
Posté : 27 janv. 2006, 10:28
Sémioticien, -ienne, subst. Spécialiste de sémiotique.
Le sémioticien, proche cousin du sémiologue, se distingue de ce dernier par la longueur de sa barbe et par son accent : il vit en effet soit aux Etats Unis, soit à Perpignan, ville dont on ne dira jamais assez à quel point elle se situe au centre du monde.
La pratique assidue de la sémiotique conduit à une pillosité considérable
Contrairement au sémiologue, le sémioticien n'a jamais eu besoin d'instruments optiques pour distinguer entre un signe et son objet, ne serait-ce que parce qu'il considère que le dualisme sémiologique est infondé : pour le sémioticien, tout est divisible par trois et non par deux, ce qui rend la lecture du signe plus complexe. Les lunettes du sémiologue s'avèrent donc inutiles, et sont généralement remplacées par un intérêt prononcé et récurrent, chez les sémioticiens, pour le vin.
En effet, outre le mot et la chose, il convient de tenir compte du truc entre les deux, là, qu'on voit nettement quand on plisse les yeux et qu'on vise entre le mot et la chose. Et pour bien le voir, le troisième truc, en plissant les yeux, c'est mieux quand le sémioticien est bourré.
Sémioticien perpignanais visiblement sous l'emprise de l'alcool : après avoir plissé convenablement les yeux, il peut alors affirmer à quel point l'herméneutique phénoménologique de la philosophie analytique repose sur une logique du flou.
Les ravages de l'alcool sur le sémioticien sont profonds : cette image, tirée d'un cours de sémiotique imbibé au Cabernet-Sauvignon, illustre les dérives de la sémiotique en contexte d'alcoolémie intense. En effet, non content de voir un truc flou entre le concept d'araignée et l'araignée réelle, le choix de l'exemple de l'araignée témoigne du phénomène courant du delirium tremens.
Le sémioticien, proche cousin du sémiologue, se distingue de ce dernier par la longueur de sa barbe et par son accent : il vit en effet soit aux Etats Unis, soit à Perpignan, ville dont on ne dira jamais assez à quel point elle se situe au centre du monde.
La pratique assidue de la sémiotique conduit à une pillosité considérable
Contrairement au sémiologue, le sémioticien n'a jamais eu besoin d'instruments optiques pour distinguer entre un signe et son objet, ne serait-ce que parce qu'il considère que le dualisme sémiologique est infondé : pour le sémioticien, tout est divisible par trois et non par deux, ce qui rend la lecture du signe plus complexe. Les lunettes du sémiologue s'avèrent donc inutiles, et sont généralement remplacées par un intérêt prononcé et récurrent, chez les sémioticiens, pour le vin.
En effet, outre le mot et la chose, il convient de tenir compte du truc entre les deux, là, qu'on voit nettement quand on plisse les yeux et qu'on vise entre le mot et la chose. Et pour bien le voir, le troisième truc, en plissant les yeux, c'est mieux quand le sémioticien est bourré.
Sémioticien perpignanais visiblement sous l'emprise de l'alcool : après avoir plissé convenablement les yeux, il peut alors affirmer à quel point l'herméneutique phénoménologique de la philosophie analytique repose sur une logique du flou.
Les ravages de l'alcool sur le sémioticien sont profonds : cette image, tirée d'un cours de sémiotique imbibé au Cabernet-Sauvignon, illustre les dérives de la sémiotique en contexte d'alcoolémie intense. En effet, non content de voir un truc flou entre le concept d'araignée et l'araignée réelle, le choix de l'exemple de l'araignée témoigne du phénomène courant du delirium tremens.