La Présidictature envahit le Chili et la Bolivie

Tout ce qui concerne les voyages, la connaissance de pays ou de cultures étrangères à la notre. Pour s'évader de la France...

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drÖne
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Message par drÖne »

raph a écrit :encore :arf:
+
merci deja
donc la victoire de 2005 en est bien une et pas que symbolique
Oui, on va continuer ce récit. LLB est juste très occupée cette semaine par le travail, mais elle comptait bien revenir dans la discussion.

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Message par drÖne »

TouF a écrit : De ce que tu dis, je ne peut m'empêcher de faire un parallèle avec l'espagne de 1936... :?
Oui, pour le côté "classe paysanne et ouvrière contre aristocratie possédante". MAis avec le colonialisme en moins, dans le cas de l'Espagne de 1936.
Mais je suis agréablement étonné que l'Armée soit derriere Morales. j'imagine que le commandement doit etre majoritairement blanc et originaire de la haute-bourgeoisie?
Bonne question, en effet ! Vue la nature de notre voyage, qui n'est pas trop passé par les casernes, c'est difficile d'y répondre. Dans un journal bolivien, on demandait à Morales par quel miracle l'armée qui a exécuté Che Guevara se trouvait aujourd'hui défendre un parti politique (le MAS, Movimiento Al Socialismo, de Morales) qui revendique l'héritage de Che Guevara (et qui l'utilise comme logo, en plus). Je recopie et traduis sa réponse :

Morales : "Il y a des guevaristes dans les forces armées. A cette époque [celle de l'exécution de Guevara], à cause de la mauvaise direction du pays, les militaires ne pouvaient pas comprendre le guevarisme. Aujourd'hui les forces armées, de manière institutionnelle, appuient le processus démocratique et ses profondes transformations. Et nous débattons avec les militaires de l'importance de l'unité latinoaméricaine, qui pasera par les forces armées, par les ressources naturelles et par la situation des peuples indigènes."

Commentaire du journal : "Le premier mai de cette année, jour de la nationalisation, le président a demandé à l'armée d'occuper les puits de pétrole et les parcelles des entreprises étrangères qui opèrent en Bolivie. Ce fut par cette manière de faire que les forces armées se sentirent impliquée dans le processus. Le gouvernement vuet que les transnationales soient le nouvel ennemi extérieur. L'ennemi intérieur est l'élite de Santa Cruz. La réforme agraire que le gouvernement impulse, le discours contre les propriétaires terriens de cette région - la plus riche de Bolivie - et les tensions ethniques et raciales rendent possible un scénario de conflit dans lequel les forces armées peuvent tenir un rôle important".
Est-ce vraiment etonnant?... :roll:
N'y-a-t-il vraiment personne parmis les "penseurs" occidentaux qui suivent et analysent cette nouvelle situation?!!!
J'ai un peu l'impression qu'ils sont plus focalisés sur le Bresil et le Venezuela. Déjà parce que le Brésil est un grand pays, plus puissant que la Bolivie, et que Chavez (Venezuela) est un populiste aux propos nettement plus... rentre dedans que Morales (Chavez vient de tenir des propos antisémites et soutient l'Iran : bof bof). A mon avis, les intellectuels français ne peuvent que détester Morales, tout comme ils détestent Bové, à cause de leur ancrage dans la paysannerie qui sonne très "terroir" pour la classe médiatique et universitaire qui est majoritairement urbaine. Même la gauche intellectuelle française haï Bové, par exemple, tout comme elle s'est mise à détester le Sous Commandant Marcos quand elle a compris que son enjeu était un enjeu plus local (redistribution des terres aux indigènes) que politique et théorique. LLB a un peu mieux suivi ça que moi, mais je pense que c'est le même processus pour la Bolivie.

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bituur esztreym
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Message par bituur esztreym »

passionnant. ça doit composer un riche compost affectif et mental, les souvenirs impressions saveurs que vous ramenez... la photo de la paz est incroyable.
el bituur qui juste affleure la 101e zone, rerodera et vous bisatouss.
promeneur - finno-magyar filolog - perplex propaganda expert
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Message par drÖne »

bituur esztreym a écrit :passionnant. ça doit composer un riche compost affectif et mental, les souvenirs impressions saveurs que vous ramenez... la photo de la paz est incroyable.
el bituur qui juste affleure la 101e zone, rerodera et vous bisatouss.
Bises itou ! Dans quelque temps, il y aura nos photos, on les mettra en ligne comme celle du Chili et d'Argentine.

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LLB
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Message par LLB »

C'est samedi, pas dommage, ça fait plaisir de rester un peu en Bolivie par la pensée et l'ambiance.

Même si je viens d'entendre sur RFI à la radio que le ministre des hydrocarbures Bolivien qui organisait la nationalisation du pétrole, a finalement démissionné, remplacé par "un économiste".

Tout ça est inquiétant, mais on sentait bien sur place que l'orient bolivien, la population urbaine qui a l'argent et le pétrole, mais aussi les médias, les lieux culturels etc. haïssait Morales et que du coup, son gigantesque soutien populaire n'est pas très impressionnant dans ces villes parce que c'est un soutien qui ne peut réellement s'exprimer que dans le vote. Les innombrables assemblées populaires s'expriment et transmettent les choses par oral, ça se s'inscrit par tellement dans les voies qui sont celles qui touchent les urbains. Nous par exemple, qui cherchions sans les trouver par les voies culturellement ancrées qui nous sont naturelles (médias etc.) l'expression des idées et des positions de tous ceux, si nombreux, qui ont porté Morales et le MAS au pouvoir.

Il est frappant de voir dans presque tous les journaux, une tonalité critique générale alors que le parti du MAS a obtenu une majorité écrasante au vote pour les membres de la constitutante.
Les soutiens au régime s'expriment dans d'austères des en-carts et communiqués payés, dans ces mêmes journaux, pour publier des manifestes de soutien rédigés dans un style très "sec", mais surtout, couverts de très nombreuses signatures et tampons qui en constituent le texte véritable. Et pourtant, ces communiqués rédigés à cinquante ou cent organisations n'ont sans doute pas la même dignité intellectuelle et médiatique que le point de vue purement individuel de tel avocat ou tel économiste professeur qui s'inquiète de l'incompétence des constitutionnels, novices en politique.

La situation comme l'a dit Dröne ne ressemble pas à un clivage gauche/droite et donc, sans doute pas à l'Espagne de 36 où la gauche était quand même représentée par de très nombreux urbains et intellectuels de toutes nationalités qui avaient accès à la parole publique et à son inscription. En dépit du terme "Mouvement pour le socialisme" et de la référence à Che Guevara, on sent bien que le mouvement n'est pas de gauche, ni de droite, il est ailleurs, il est indigéniste, anticolonialiste,du coup il fonctionne autrement que ce qu'on connaît, c'est ça le gros choc. Du coup, je pense que la gauche, en tant qu'elle est héritères de valeurs européennes, en tant qu'elle est européenne de toute façon dans ses fondement, est du même côté que les propriétaires lésés pour d'autres raisons, elle est contre Morales qui est de leur point de vue de droite.

D'ailleurs, un propriétaire terrien qui était très content de la nationalisation des hydrocarbures était critique de la réforme de l'éducation entreprise par la gouvernement parce que celle-ci ramènerait l'éducation 500 ans en arrière alors qu'il aurait fallait s'appuyer selon lui sur des gens compétents au plan international, des cerveaux brillants. Or, finalement, quand on y réfléchit, revenir 500 ans en arrière, c'est revenir au moment où la conquête a vitrifié les cultures indiennes, et s'il n'y a pas de "cerveaux" et de gens "compétents" chez les indiens, c'est d'une part parce qu'ils n'avaient pas accès à l'éducation minimale, et d'autre part, qu'ils ont maintenu, malgré ou du fait de cette exclusion, des savoirs et des pratiques d'avant la conquête. Ce sont ces structures bien vivantes mais antérieures à la conquête qui sont promues par Morales comme les fondements d'un autre monde possible : le recours à la communauté, l'ayllu, comme unité sociale de base.
C'est aussi pour toutes ces raisons je pense qu'on parle du Vénézuéla, de Cuba, mais pas du tout de la Bolivie, qui malheureusement n'a aucun témoin ni soutien dans la communauté internationale et dans les partis et mouvements politiques européens. Morales et les indiens sont isolés dans le monde, et il y a une telle cacophonie qu'on ne peut pas entendre ce qu'ils expriment et combien c'est réellement révolutionnaire et renversant, combien aussi c'est une indifférence à un message universaliants, et une préoccupation culturelle de fond. On ne peut s'empêcher de penser à quelque chose que disait un anthropologue à propos des aborigènes du problème aborigène, de l'aide au développement aborigène etc. Il disait : il suffirait de leur foutre la paix et de leur laisser un état, comme le Nunavut, que les Inuits gèrent comme ils l'entendent, point.
Pour La Bolivie, on dirait que les Indiens ont porté au pouvoir Morales pour qu'on leur foute enfin la paix avec le fonctionnement politique exogène qu'ils subissent depuis 500 ans mais le problème, c'est que le pays appartient aussi aux Boliviens qui sont désormais d'une autre culture.
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Message par drÖne »

Ah la la, c'est désespérant tout ça... Un "économiste" ? Quelle horreur ! Encore un qui risque d'être "réaliste", "pragmatique"...

En fait, il n'y a pas qu'en Bolivie qu'on aurait envie que le marché et les politiques nous foutent simplement la paix. J'espère que la Bolivie trouvera un moyen de changer véritablement et d'incarner ses utopies anticolonnialistes et écologiques (l'écologie, c'est un aspect à ne pas oublier, il est très présent dans le discours de Morales). Mais plus ça va, plus le risque c'est d'être coincés dans l'alternative entre violence révolutionnaire d'une part, et status quo d'autre part. La Bolivie a échappé de très peu à la guerre civile il y a un an, mais ça fait plus d'un siècle qu'elle connaît le status quo et que ce dernier ne profite qu'aux possédants et aux urbains et qu'il laisse de côté 80% de la population.

Tiens, ça n'a (presque) rien à voir avec la Bolivie, mais cette discussion post-voyage me remet en mémoire les diatribes du journal "la décroissance" à l'encontre du tourisme équitable, et même du tourisme tout court dès qu'il utilise des moyens de transport comme l'avion : selon ce journal, en fin de compte, le type de voyage qu'on a fait serait condamnable à cause de la balance écologique négative induite par la consommation de kérozène, et en plus on serait dans le camp des nuls à vouloir ainsi voyager dans un pays pauvre. Certes. Ces remarques m'ont titillé. Mais en même temps, je me dis que si on se met à voyager "éthique", sans prendre l'avion ni aller dans des pays où on aurait un pouvoir d'achat supérieur à celui des habitants, alors ça voudrait dire que les seules connaissances qui pourraient sortir des 9/10ème de la planète (les pays pauvres) ne pourraient plus être tirées que des seuls médias...

Après ce voyage, je pense qu'on en sait plus, LLB et moi, qu'à la lecture du Monde Diplo, par exemple, qui passe à mon avis un peu à côté des enjeux de ce qui se passe en Bolivie. Sans parler évidemment de la presse de masse, qui n'a rien à dire sur la Bolivie de toute manière.

Donc, les décroissantistes donneurs de leçon de tourisme "éthique" feraient bien de voir où leur logique mènerait : à ne plus voyager qu'en France, à Palavas les flots, et à faire du tourisme de beauf, ou à ne plus voyager du tout en dehors de destinations accessibles à pied... Ceci dit, je n'ai rien contre la décroissance comme concept, au contraire. Mais là, cet article c'était du grand n'importe quoi.

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Et à propos de la crise ministérielle bolivienne, si j'ai bien compris ( http://www.laprensa.com.bo/hoy/negocios/negocios01.htm ), c'est du aux pressions du gouvernement de Lula (Brésil) dont la compagnie pétrolière Petrobras risquait d'être nationalisée, et qui menaçait de durcir ses relations avec la Bolivie. Du coup, le vice président bolivien a gelé le processus de nationalisation et le ministre des hydrocarbures, pro-nationalisation, a démissionné. Bref, dès que les enjeux des transnationales interviennent, les solidarités de la gauche latino-américaine se défont : on est loin des espérances de l'ALBA et d'une solidarité basée sur la coopération plutôt que sur la concurrence...

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Cet article m'a ébranlée aussi, sur le coup la grosse claque, après on s'en sort toujours...
Je suis d'accord avec l'article sur le fait que le tourisme exotique ne peut pas être déguisé en pratique neutre, voire même bénéfique pour les populations des pays pauvres qui accueillent les touristes ou voient se développer une économie du tourisme fut-il équitable. On l'oublie parce les relations interpersonnelles, très éphémères, donnent l'illusion que l'expérience est bonne à vivre ensemble.
Cela dit, l'argument des décroissantistes, c'est plutôt la consommation d'énergie par les avions, j'ignorais qu'elle était si grande.
Mais je doisl'avouer : je ne regrette absolument pas d'être allée en Bolivie ! D'abord c'était super cette virée dronoléonine. Ensuite j'ai eu l'impression, peut-être fallacieuse, que les boliviens que nous avons côtoyés étaient intéressés par le fait que ce qui se passait en Bolivie importait au-delà de ses frontières, et également l'impression, cette fois certaine, que j'ai appris, changé. Et puis je crois que nous étions là au bon moment quand nous avons croisé un jour avec un guide étudiant, un américain d'une banque quelconque extrêmement symapthique et engagé mais qui nous apparaissait comme le cheval de Troie d'une prise en main par sa banque des infrastructures touristiques d'une zone très isolée et splendide dont la population accueille pour l'instant elle-même les touristes de passage.
Notre guide hésitait je crois et finalement il était très heureux et très soulagé de connaître notre point de vue parce que c'était aussi le sien.
Peut-être qu'on peut tirer de cet article, décroissantiste, qu'on ne contribue certes pas à la décroissance en voyageant comme on l'a fait. Mais je les trouve de mauvaise foi dans leur dénonciation systématique de tout ce qui ressemblerait à des choses proches d'eux mais qui ne seraient pas exactement leur ligne. D'une certaine manière, comme dans PLPL alias Le PlanB ou tous les journaux radicaux, les plus attaqués sont toujours ceux qui défendent à peu près la même chose qu'aux mais qui ne sont pas purs.
C'est d'ailleurs ce que leur a reproché par écrit mon fils abonné et sympathisant, qui nous a passé l'article.
A propos, j'admire profondément la volonté de cohérence de mon fils fatigué des compromissions perpértuelles qui passe à l'acte et arrête de consommer tout ce qui est superflu, en supportant le fait que ce type de radicalité écologiste est brocardé, et j'apporte aucune aura de romantisme, d'héroïsme de radicalité politique, etc. Il s'en fout, il n'est pas dans la quête de sociabilité mais de cohérence.
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Oui, on avait senti là-bas que la vision Monde Diplo était franchement décalée : ni Lula, ni Chavez ni Kirchner, ni personne des chefs d'état invités ne sont venus à l'ouverture des travaux de l'assemblée constituante, ils se sont tous désistés avec des motifs misérables, migraine affreuse, empêchement...L'assemblée constituante qui devait être soutenue par la présence de tous ces alliés, a démarré en quarantaine, ce qui a certainement joué dans les prétentions de l'opposition, pourtant laminée aux élections, à dénoncer le totalitarisme de Morales et à tout bloquer.
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LLB a écrit :Cet article m'a ébranlée aussi, sur le coup la grosse claque, après on s'en sort toujours...
Je suis d'accord avec l'article sur le fait que le tourisme exotique ne peut pas être déguisé en pratique neutre, voire même bénéfique pour les populations des pays pauvres qui accueillent les touristes ou voient se développer une économie du tourisme fut-il équitable. On l'oublie parce les relations interpersonnelles, très éphémères, donnent l'illusion que l'expérience est bonne à vivre ensemble.
Mais elle l'est, ce n'est pas qu'une illusion. Ce qui est la pire des illusions, c'est de croire que tout le social (les rencontres, les voyages, les engagements, etc.) se résume à des balances économiques. L'exemple de notre rencontre avec le guide, le fait que ça a sans doute changé sa perception des attentes des touristes et que (j'espère) ça a pu renforcer sa volonté à lui bolivien (et pas uniquement à nous) de faire du tourisme "équitable", c'est ça qui importe. Le reste, ce sont des visions radicales, séduisantes mais sans fondement du journal de la décroissance qui commet l'erreur de résumer les rencontres entre touristes et populations à un rapport exlusivement économique ou à des balances énergétiques. Il peut y avoir autre chose, heureusement !

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