Il fait chaud et on va tous crever

Ici on discute de thèmes environnementaux : écologie scientifique et/ou écologie politique, décroissance, etc.

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drÖne
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Message par drÖne »

raph a écrit :moi je vais faire expertiser mes burnes si les deux sont en forme j en offre une au congel de noé sait on jamais on pourrait avoir besoin de grande gueule feignante pour empecher les utiles de reconstruire a l identique le jour d apres :arf: :arf: :arf:
Tu vois le tableau : tes burnes clonées par manipulation génétiques ! :D :D
enfin c est bien
mais quand tu voies que l asso de graines traditionnelles d anduze vient de perdre son proces parce qu elle donne/vend des graines anciennes pas repertoriees au truc des semenciers en fait des graines pas hybrides avec lesquelles on peut refaire de la graine contrairement aux semences hybrides pro qui valent rien a la 2nde generation
tu dis que
c est d abords l agriculture productiviste petrochimiophile et son lot de semenciers vendeurs d engrais gros propiretaire (lacatalis zont tout le lait tout le alit vhtejure).... qui faudraient mettre sur orbite avant de chercher une hypotethique planche de salut post apocalyptique
ca sent trop le messie
pour moi
c est bien mais un peu pessimsite

je rpeferais qu ils organisent un max de champs a but non lucratif genre pour faire de la biodiversite en vrai pas sur des etageres
mais au moins ca fait reflechir les tanches sur la cessation du phenomene VIE


Oui, je suis bien d'accord avec tout ça. Il existe une autre alternative : en Inde, je ne sais plus comme s'appelle cette biologiste, mais elle est prix Nobel de physique et elle s'est reconverti à la biologie pour aider les paysans endettés à gérer eux mêmes, et sans technologies compliquées, des banques de semences de riz pour préserver la biodiversité. Il y avait eu un chouette docu à son sujet sur Arte.
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Qui aura la clef de la porte ?

Message par drÖne »

http://www.millebabords.org/spip.php?article7906
Qui aura la clef de la porte ?

Réseau Semences Paysannes Cazalens – 81 600 Brens

Tel / fax : 05 63 41 72 86

contact@semencespaysannes.org

(Spitzberg, le 25 février 2008) Comme l’ont rêvé tous les pirates des siècles passées, les plus grandes fortunes mondiales vont enterrer en un lieu sûr le plus beau des trésors que la terre et nos ancêtres ont légué à l’humanité et à nos enfants : les semences de toutes les plantes cultivées. Mais nous ne savons pas qui aura la clef de la porte blindée qui va les protéger.

Le 26 février 2008 aura lieu l’inauguration de « L’Arche de Noé végétale » dans un des lieux les plus reculés du monde, à Svalbard, dans le Spitzberg, en Norvège. Ce projet destiné à rassembler toutes les semences du monde dans une chambre forte est le fruit d’un accord tripartite entre le gouvernement norvégien, le « Global Crop Diversity Trust » et la « Nordic Gene Bank ». Le « Trust » — financé et soutenu notamment par la Fondation Bill et Milinda Gates, La Fondation Rockefeller, Dupont/Pioneer, Syngenta AG, la Fondation Syngenta et la Fédération Internationale des Semences, les plus importants lobbies de l’industrie des semences – financera les opérations de « l’Arche ».

Le Réseau Semences Paysannes est particulièrement préoccupée par cette initiative pour les raisons suivantes.

Alors qu’elles se lancent dans un tel projet de « conservation » des semences, les institutions et les entreprises industrielles multinationales qui financent ce projet mettent tout en place pour anéantir les ressources génétiques mondiales :

1 – Elles imposent partout sur la planète des lois qui remettent en cause les droits des paysans de conserver, utiliser, échanger et vendre lessemences reproduites à la ferme. Après avoir pris gratuitement dans les champs les semences sélectionnées par les paysans, l’industrie semencière y a imprimé ses empreintes génétiques(1) destinées à marquer sa « propriété intellectuelle » protégée par des Certificats d’Obtentions Végétales ou des brevets. De plus, au nom du « libre marché », les lois interdisent peu à peu aux paysans d’échanger leurs propres semences. Elles les obligent ainsi à acheter celles de l’industrie, seules à pouvoir être inscrites dans les catalogues officiels requis pour toute vente. Dans de nombreux pays, les paysans n’ont même plus le droit de ressemer leur récolte.

2 – Elles mobilisent des milliards de dollars pour financer les technologies génétiques destinées à marquer les semences avec des gènes brevetés et à les rendre stériles pour que les paysans ne puissent plus ressemer leur récolte. Le rêve fou affiché comme objectif de nombre de ces programmes est de fabriquer la totalité des plantes de demain avec des gènes synthétiques : les nouveaux pirates espèrent ainsi n’avoir même plus besoin de la clef du coffre de l’Arche de Noé, mais seulement de celle de l’ordinateur où seront stockés la totalité des séquences génétiques des graines qui y sont enfermées.

3 – Elles imposent au nom de la liberté du commerce des services (2) l’abandon des politiques publiques destinées à financer les collections nationales de semences. Celles qui ne sont pas simplement jetées à la poubelle sont concentrées dans d’immenses collections internationales où les semences ne sont inventoriées que par des numéros illisibles pour les paysans qui voudraient retrouver celles qui ont été prises dans leurs champs. Elles sont aussi toutes réduites à des collections de gènes numérisées dans des ordinateurs destinés à préparer les manipulations génétiques assistées par marqueurs moléculaires.

4- Elles déploient des stratégies commerciales agressives afin de généraliser la culture des organismes génétiquement modifiés (OGM) et autres semences de haute-technologie de par le monde, mettant en danger la diversité des semences fermières. Par ailleurs, les OGM brevetés sont également dispersés autour des dernières collections de semences et dans tous les centres d’origine et de diversification des plantes cultivées qu’ils contaminent les uns après les autres.

Ainsi, une poignée de multinationales s’apprètent à confisquer le droit des paysans à cultiver et le droit des peuples à se nourrir. Leurs semences manipulées sont incapables de pousser sans engrais chimiques et pesticides, ni d’évoluer pour s’adapter aux changements climatiques. Seules la reproduction et la sélection des semences à la ferme par les paysans peuvent répondre à ces défis dans le respect de la santé de l’homme et des sols.

Le Réseau Semences Paysannes demande, conformément aux accords internationaux sur la biodiversité (3) :

- Que chaque pays de la planète reconnaisse et protège les droits des paysans de conserver, utiliser, échanger et vendre les semences reproduites à la ferme.

- Que toutes les semences enfermées dans les collections soient mises à la disposition des pays et des paysans et paysannes à qui elles ont été prises, et que la priorité soit accordée à la conservation et au développement de la biodiversité dans les champs.

- Que les sommes aujourd’hui consacrées aux recherches en biotechnologies végétales soient reconverties pour financer les programmes de sélection et d’évaluation participatives destinés à permettre aux paysans de continuer à contribuer à la conservation et au renouvellement de la biodiversité et à la souveraineté alimentaire de leurs communautés.

Enfermée dans une grotte, la biodiversité périra si elle ne peut en ressortir pour être cultivée. Elle ne sera sauvée que si elle est librement conservée et renouvelée dans les champs des paysans.
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Message par drÖne »

Je ne bosse pas : je glande. C'est plus simple, et j'emmerde le contribuable français. :evil: :evil: :evil:
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Message par drÖne »

Nyctalope, va !

Revenons à la chaleur et à la meilleure manière pour un terrien de crever :

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/ ... ndex.shtml
Le changement climatique

La Documentation française

Prenant acte de la réalité du réchauffement climatique dans la décennie 90, et de la responsabilité humaine dans ces déréglements, les dirigeants politiques ont initié une politique de lutte contre le réchauffement de la planète. Le Protocole de Kyoto, qui est entré en vigueur en février 2005, est l'exemple le plus actuel d'une stratégie de réduction des gaz à effet de serre. Cette politique n'est toutefois pas sans diviser les pays industrialisés, peu enclins à remettre en cause leur modèle de croissance, et les pays du Sud inquiets pour leurs projets de développement.
J'ai pas lu, mais en général les rapports de la documentation française sont très sérieux. A partir de cette page, on peut télécharger pas mal de fichiers pdf de documentation scientifique. Bonne lecture !
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Message par drÖne »

Selon l'Union européenne, le réchauffement climatique menace la sécurité internationale

Le Monde
Le réchauffement de la planète ne constitue pas seulement un danger pour l'environnement, il met aussi en péril la sécurité internationale. Tel est le leitmotiv d'un document établi conjointement par les services du haut représentant de l'Union européenne, Javier Solana, et de la Commission, qui sera présenté, jeudi 13 mars, aux chefs d'Etat et de gouvernement, au cours de la réunion du Conseil européen.

Selon ce rapport, les changements climatiques représentent un "multiplicateur de menaces", qui "exacerbe les tendances, les tensions et l'instabilité existantes". Aussi l'Union doit-elle se donner les moyens de répondre à ces risques en renforçant ses capacités "de recherche, d'analyse, de suivi et d'alerte rapide" et en améliorant ses outils de protection civile et de gestion de crises face aux catastrophes à venir.

Le texte distingue plusieurs formes de menaces liées aux changements climatiques. Certaines ont pour cause la recrudescence prévisible des conflits sur l'accès aux ressources. "La pénurie d'eau, en particulier, est susceptible de provoquer des troubles civils et des pertes économiques substantielles, même dans les économies solides", écrivent les auteurs, qui mentionnent aussi "les tensions liées à l'approvisionnement énergétique", dont la multiplication accroîtra l'instabilité. Les conflits pourraient également s'intensifier autour des ressources situées dans les régions polaires, rendues exploitables par le réchauffement.

"PERTES DE TERRITOIRES"

Les régions côtières, où vit près d'un cinquième de la population mondiale, sont particulièrement menacées. "Les mégapoles, et leurs infrastructures de soutien, telles que les installations portuaires et les raffineries de pétrole, sont souvent implantées en bord de mer ou dans les deltas des rivières", note le rapport, qui s'inquiète des conséquences de l'élévation du niveau de la mer. De plus, "le recul des côtes et la submersion de vastes zones pourraient entraîner des pertes de territoires, et même la disparition de pays entiers".

Autre conséquence possible, l'accroissement des migrations risque de créer des situations difficiles. Selon les Nations unies, indique le document, on dénombrera d'ici à 2020 des millions de migrants environnementaux. "Ces migrations, ajoute-t-il, pourraient se traduire par une augmentation du nombre de conflits dans les régions de transit et de destination."

Certaines des régions les plus vulnérables aux changements climatiques, comme l'Afrique du Nord et le Proche-Orient, étant voisines de l'Union européenne, celle-ci devrait connaître des pressions migratoires accrues.

Enfin, le réchauffement peut déstabiliser les Etats les plus fragiles, s'ils ne parviennent pas à y faire face, et favoriser la "radicalisation politique". Il risque aussi d'"attiser les ressentiments" entre les principaux responsables des changements climatiques et ceux qui seront les plus touchés.

Cette "fracture potentielle", selon le rapport, ne sera pas seulement une division Nord-Sud mais comportera une dimension Sud-Sud, avec la part croissante de la Chine et de l'Inde dans les émissions mondiales.

Thomas Ferenczi
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Message par drÖne »

Le réchauffement climatique bouleversera la répartition des maladies en Amérique du Nord

Le monde
Du fait du réchauffement climatique, l'Amérique du Nord devrait connaître à l'avenir une extension des zones touchées par les maladies infectieuses transmises par des insectes, l'eau ou l'alimentation. Trois chercheurs de l'Institut de recherche de l'hôpital des enfants malades de Toronto (Canada), Amy Greer, Victoria Ng et David Fisman, décrivent les conséquences de l'augmentation prévisible de la température et des précipitations dans un article publié par le Canadian Medical Association Journal. Maladie de Lyme, fièvre à virus West Nile, chikungunya, mais aussi choléra, diarrhées et infections respiratoires pourraient apparaître ou s'étendre dans une zone allant des Etats-Unis à l'Arctique.

Les relations étroites entre le climat, l'environnement et les maladies infectieuses dans les pays en développement, comme l'Inde ou certains Etats d'Afrique subsaharienne, sont bien décrites. Dans les pays développés, où les conditions socio-économiques et l'exposition à des insectes vecteurs diffèrent nettement, les conséquences sanitaires du changement climatique seront vraisemblablement moindres mais bien réelles.

"Les maladies transmises par l'eau surviennent malgré les technologies de traitement des eaux sophistiquées", soulignent Amy Greer et ses collègues, rappelant plusieurs épidémies américaines. "Les épidémies de maladies transmises par l'eau ont pu être reliées à des épisodes de précipitations extrêmes, qui devraient s'intensifier au cours des décennies à venir, écrivent-ils. De plus, la plupart des gastro-entérites, en particulier celles dues aux bactéries campylobacter et salmonelle, suivent nettement un modèle de survenue estivale." L'élévation des températures rendrait probable un accroissement des maladies transmises par l'eau et l'alimentation, estiment les chercheurs.

L'incidence des infections pulmonaires dues à des agents transmis par l'eau sera vraisemblablement amplifiée par les modifications du climat. C'est le cas de la légionellose dont l'"incidence culmine durant les mois plus chauds et le risque (de survenue) s'accroît par temps pluvieux et humide", rapportent Amy Greer et ses collègues. A leurs yeux, "la maladie digestive transmise par l'eau la plus susceptible de s'intensifier en réponse au changement climatique mondial est le choléra", dont la présence "pourrait fortement s'accroître".

L'article évoque également les bouleversements de l'écologie de certaines mycoses dont la présence endémique pourrait s'étendre. "Les étés secs et les précipitations hivernales importantes prévues pour l'Amérique du Nord remplissent les conditions optimales pour la dissémination de Blastomyces dermatitidis, un champignon responsable de maladies des os, des poumons et de la peau", indiquent, par exemple, les auteurs.

L'article décrit aussi les modifications concernant les maladies transmises par des insectes. Ils prévoient ainsi l'extension aux provinces canadiennes de l'Alberta et du Saskatchewan de l'aire où sévissent les tiques, vecteurs entre autres de la maladie de Lyme. Une survenue plus précoce du printemps aurait pour effet une augmentation des cas humains d'infection par le virus West Nile. En revanche, les chercheurs envisagent une atténuation de l'impact des épidémies de grippe saisonnière et estiment "imprécis" les risques de réinstallation du paludisme aux Etats-Unis et au Canada.

Les auteurs insistent sur la charge que ferait peser cette évolution péjorative sur les populations vivant dans les régions arctiques, qui sont déjà défavorisées. Dans leur conclusion, ils invitent à renforcer le dispositif de surveillance des maladies susceptibles de s'intensifier à l'avenir.
Paul Benkimoun
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Message par patman »

bon bah la now y me reste un peu de place sur ma barque...(plastok, lotre goudronné a disparu avc sa pigouille, je la regrette...)
et j'ai jamais les pieds ds lo, ma rakba est pourri ms les anciens avaient le nez creux, et elle est surelevée d'un bon metre, je suis trankille jusqu'en 2016, normallement... mais bon putain de chinoix....putain d'indiens...kil veule la même.
Je suis assez balaize en dos crollé, le papillon non, c minable, sa avance à rien, on se demande ben porkoi le "papillon"....nota: c mon premier boukin après oui oui et aussi avec "les cents dieux".

++
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Message par patman »

sa doit etre les deux seuls.....

sinon ben moi jai rien à part mon bon plaisir
donc je m'en fous :roll:

jirais ds les montagnes kan...

Vite
vite
vite

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Message par drÖne »

C'est vrai que c'est un fil de discussion spécial "déprime" ! On migrera tous dans les Andes : c'est beau, l'air y est pur, pas de risque de noyade intempestive à cause d'un tsunami, et il n'y fait pas trop froid vers le nord. De là haut on pourra voir la mer monter...
drÖne
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Message par patman »

De là haut, nou tous, on pourra voir la mer monter...


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