Revue Mortibus

Les films, skeuds, lives, teufs, expos, et autres événements culturels dont on a envie de parler, là, tout de suite, ça urge !

Modérateur : drÖne

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[Max]
djeunz of ze room
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Revue Mortibus

Message par [Max] »

Je n'ai pas encore eu l'occasion d'en avoir un entre les mains mais j'en ai un peu entendu parler alors je vous livre ca



M A N I F E S T E
Indexée sur les valeurs marchandes et financières, sur
la « nécessité » de l’exploitation et de la servitude,
de l’entreprise et de la concurrence, la vie n’est-elle
pas dans le même temps indexée sur la mort ? Si la
vie doit perpétuellement s’adapter aux critères
financiers, à la valeur et aux logistiques compétitives
de création de plus-values, n’est-elle pas spontanément
condamnée à visiter sans fin des horizons d’ennuis
morbides, de destructivité, d’agressivité, d’atrophie,
d’agonie, etc. ? Le projet générateur de la
revue est de fournir au lecteur des éléments de
réponse à ces questions qui touchent de près l’économie
thanatique dans nos sociétés capitalistes contemporaines.
Il s’agirait de traquer et critiquer les représentants
individuels et collectifs, les incarnations idéologiques,
imaginaires, symboliques, artistiques, culturelles,
institutionnelles, administratives, etc.,
d’une pétrification des devenirs de la vie qui a trouvé
dans le système capitaliste ultralibéral un terrain
psycho-patho-politique à la hauteur de ses ambitions.
Nous avons des capitalismes incarnés jusqu’aux os à
mesure que nous affirmons l’implacable réalité de ce
monde. Mortibus, farceuse et ironique, en refuse l’absurdité
totale et veut donner la part belle à la raison
émouvante et à l’embrasement de la vie.



MORTIBUS 1, mars 2006
U t o p i e s d e m a r c h é
La « fin de l’utopie », proclamée en même temps que la « fin de l’histoire
» et autres fins ou mort du sujet, a suscité des réactions politiques
paradoxales et à la hauteur de ce symptomatique post-déboire. La situation
de l’utopie semble malgré tout bien loin de l’enterrement. Mais
n’est-elle pas cependant plus morbide que jamais ? Sans doute, la ténacité
des utopies contemporaines rend-elle compte d’une métamorphose
du contenu vivace et de la raison émouvante de l’utopie. Le contenu
morbide des utopies sur le marché du bien-être pourrait se comprendre
comme une sorte de maladie auto-immune de l’utopie de la libération
; maladie déclenchée par un système capitaliste qui ne cesse de fuir
en avant.
Avec des textes de Miguel Abensour, Daniel Bensaïd, Michel Brix,
Philippe Caumières, Roger Dadoun, Jean-Clarence Lambert,
Michaël Löwy, Jérôme Martin, Luis de Miranda, Fabien Ollier,
Thierry Riffis, Stavros Tombazos

MORTIBUS 2, octobre 2006
D é s i r s d ’ o s e i l l e
L’argent, esprit pratique de ce monde, sur-marchandise d’assouvissement
aveugle, objet et sujet par excellence de la possession,
travaille nos désirs comme dans une Bourse.Au
corps de nos désirs, il fouille et calcule jour et nuit les dépenses
et bénéfices que génère toute rencontre avec le monde,
toujours logé au « quatre étoiles » de nos hospitalités charnelles
quand autrui, en permanence suspecté de ne rien rapporter
du circuit qui le rend argent, prend l’allure de
l’émigré clandestin éternel. Unis par l’argent en
tant que séparés, les hommes ont Mamonn pour
divinité commune et l’intérêt personnel pour
objectif pratique. Ainsi pullulent les désirs d’agression.
L’argent pourtant n’est pas un désir d’enfance
La communication du nom des auteurs n’est pas possible
à cette date.Veuillez nous en excuser.


PROCHAINS NUMÉROS (2007)
MORTIBUS 3 : Eros zéro ?
MORTIBUS 4 : Fin du travail


Trouver sur un autre forum.
L’association et la revue Mortibus sont nées en juin 2005 sous l’impulsion de Fabien Ollier, écrivain et peintre, enseignant, ex-responsable de rédaction d’une autre revue nommée X-Alta, qui elle fut fondée en 1999 et compte à ce jour 8 numéros disponibles (cf. site internet : http//:x-alta.chez.tiscali.fr). Mortibus est autonome, autogérée, et animée collectivement par Philippe Guillaume (sculpteur), Fabien Ollier, Thierry Riffis (ex-membre de la revue X-Alta également ; peintre et enseignant), Gwendoline Vessereau (aide médico-psychologique pour adultes handicapés mentaux) et Sabrina Vessereau (agent SNCF).

Le manifeste de Mortibus est le suivant : Indexée sur les valeurs marchandes et financières, sur la « nécessité » de l’exploitation et de la servitude, de l’entreprise et de la concurrence, la vie n’est-elle pas dans le même temps indexée sur la mort ? Si la vie doit perpétuellement s’adapter aux critères financiers, à la valeur et aux logistiques compétitives de création de plus-values, n’est-elle pas spontanément condamnée à visiter sans fin des horizons d’ennuis morbides, de destructivité, d’agressivité, d’atrophie, d’agonie, etc. ? Pour répondre à ces questions, il s’agirait de traquer et critiquer les représentants individuels et collectifs, les incarnations idéologiques, imaginaires, symboliques, artistiques, culturelles, institutionnelles, administratives, etc., d’une pétrification des devenirs de la vie qui a trouvé dans le système capitaliste globalisé un terrain psycho-patho-politique à la hauteur de ses ambitions. Nos capitalismes intérieurs et incarnés se renforcent à mesure que nous affirmons la réalité cadavérique de ce monde. Mortibus, farceuse et ironique, en refuse l’absurdité totale et propose de donner la part belle à la raison émouvante et à l’embrasement de la vie !

Les épistémologies qui sous-tendent ce regard que l’on pourrait qualifier de «psychosociologie psychanalytique » sont d’une part le Freudo-marxisme (Wilhelm Reich, Otto Fenichel, etc.), d’autre part la théorie critique de l’École de Francfort (Max Horkheimer, Theodor Adorno, Herbert Marcuse, etc.). Des liens sont à tisser par ailleurs avec la critique de la biopolitique menée par Michel Foucault. Mais ces courants majeurs des sciences sociales nous invitent à une ouverture théorique complémentariste et sont en fin de compte le souffle qui nous pousse à de nouvelles rencontres textuelles et sensibles, à de nouvelles combinaisons d’écrits qui embraseraient le sens de la vie plutôt que le laisser tomber. Il en sera ainsi par exemple en ce qui concerne la place de l’art dans la revue : la place des peintres modernes dans nos recherches de mise en forme de la revue, la place de la peinture et de l’image dans notre ambition d’une textualité sensible et critique, la place de la poésie et de la littérature comme «explosifs charnels » des concepts mais aussi comme horizons de « petits sabotages » éclateurs de vérité.

Vous vous doutez que faire vivre une revue de ce genre, engagée politiquement et théoriquement contre le capitalisme et ses logiques mortifères, il faut des soutiens. J'en appelle donc à votre aide en vous proposant de vous abonner à cette revue. Il y aura deux numéros par an : un en mars, l'autre en octobre. Chaque numéro fera au moins deux cents pages et proposera une quinzaine d'articles. Un abonnement d'un an coûte 23 euros.

Avant de vous quitter, je vous laisse découvrir le sommaire du premier numéro consacré à une critique des Utopies de marché.
Mortibus
Utopies de marché, utopies morbides

Roger Dadoun
L’utopie qui chante
Miguel Abensour
Persistante utopie
Jean-Clarence Lambert
Constant, new Babylon (entretien)
Dietrich Hoss
L’utopie et l’art chez Adorno (entretien)
Philippe Caumières
L’utopie chez Castoriadis

Luis de Miranda
L’Ego : nouvel opium du peuple ?
Michel Brix
De Sade à Millet : filiation ou imposture ?
Fabien Ollier
Le sport : utopie qui dé(sen)chante

Thierry Riffis
Je t’appelle de tous mes pôles
Daniel Blanchard
Crise de mots

Michaël Löwy
éloge de la publiphobie
Daniel Bensaïd
Lente impatience (entretien)
Stavros Tombazos
Le marché comme obstacle à la démocratie

Jérôme Martin
Kawa
Fabien Ollier
The Descent : la contre-utopie de Neil Marshall
[Max]
djeunz of ze room
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Message par [Max] »

Un petit extrait du premier numero trouver sur le site "multitudes"


Utopies de marché, utopies morbides
par Mortibus
Mise en ligne le dimanche 23 avril 2006
La « fin de l’utopie », proclamée en même temps que la « fin de l’histoire » et autres fins ou morts du sujet, a suscité des réactions politiques paradoxales et à la hauteur de ce symptomatique post-déboire. Il ne semble pas trop caricatural de dire qu’à « gauche » le mot utopie s’est alors chargé d’un sens positif inébranlable et d’une nécessité militante digne du mégaphone, sans donner lieu pour autant à autre chose qu’un remplissage par le vide de cette coquille mirifique (l’idéologie multiculturaliste en est un exemple, l’idéologie du sport populaire un autre, complémentaire

: http://mortibus.free-nux.org

1 Tandis qu’à « droite », en stricte inversion, l’on décriait tant et plus les horreurs de l’utopie et de ses doux rêveurs devenus massacreurs, tout en faisant circuler des produits utopiques d’un nouveau genre, disons trop réel2 plutôt que surréel (nouvelle économie, économie sociale de marché, ordolibéralisme, libertarisme par exemple). Cela se passait dans les années 80-90, l’utopie renvoyait alors sans cesse à l’autre face du capitalisme, le communisme et ses mutations rhizomatiques. Aujourd’hui, on peut constater que le retard pris par la « gauche » pour faire circuler sur le marché du bien-être un certain nombre d’utopies clé en main, qui sont autant d’ego-trip3 (un peu bo-bos, un peu lib-libs) de substitution aux Grands soirs et Grands matins bureaucratiques, aux défilés glorieux et à la lutte des classes sous-contrôle, est partiellement rattrapé, notamment grâce à l’imagination new-age débordante des camps altermondialistes (l’utopie des SEL, l’utopie des agricultures bio ou permanentes, l’utopie de la décroissance, les toilettes sèches et les yourtes, etc.) et celle plus branchée, plus pornochic aussi, de la hype4 délurée et provocicatrisante. Mais pour autant, la lutte est inégale face au système marchand et aux industries culturelles qui se sont emparés facilement et avec un empressement avide des oripeaux de l’utopie et déclinent chaque jour le thème du rêve à portée d’emprises et de molles bourses, sous l’œil béat des droites ultralibérales (utopie de la communication cybernétique, utopie du génétiquement modifié, du clonage, de l’eugénisme, etc.).

La situation de l’utopie semble en tout cas bien loin de l’enterrement. Mais n’est-elle pas cependant plus morbide que jamais ? Sans doute, la ténacité des utopies contemporaines rend-elle compte d’une métamorphose du contenu vivace et de la « raison émouvante5 » de l’utopie. Nous pourrions avancer une raison à cela, évoquée par Marcuse à la fin des années soixante6 : les forces matérielles et intellectuelles, scientifiques et technologiques sont techniquement présentes pour tirer le réel vers l’irréel d’ une société libre, une société délivrée du règne de la nécessité et de l’anathème du travail aliéné ; ce qui était impossible aux XVIIIe et XIXe siècles ne l’est plus aux XXe et XXIe (supprimer la pauvreté et la détresse, supprimer la sur-répression, etc.) ; c’est en ce sens que l’utopie, qui qualifie entre autre des projets de transformation sociale impossibles, des projets de transformation qui contredisent les lois scientifiques du moment, semble tendre vers de nouveaux commencements, vers de nouveaux désirs ; mais si ce « saut » de l’utopie ne se réalise pas parce que la société établie se mobilise entièrement contre sa propre libération, alors l’utopie peut aussi hanter le monde comme un mort-vivant, comme un zombie, avide de chair fraîche (d’où le revival d’un King Kong doublé d’un T-Rex porté à l’écran à grands frais). Le contenu morbide des utopies sur le marché du bien-être pourrait alors se comprendre comme une sorte de maladie auto-immune de cette utopie de la libération ; maladie déclenchée par un système capitaliste qui ne cesse de fuir en avant. Où l’utopie se confond à l’atopie.

Contrairement aux utopies de libération qui se lovent dans les drapés impurs de la raison émouvante pour « culbuter le réel » dans un demi-sommeil ou un rêve éveillé, l’utopie de marché, plutôt starlette ubiquiste que starets lubrique sur son île, se repère comme nulle autre par les brillances, reflets et éclats solennels d’une raison vitrifiée aux néons aveuglants de la marchandise (du spectacle comme accumulation de marchandises). Quand l’une fait des échappées belles « hors-là » du réel contre le réel, projetée sur l’amante imprenable du possible par les forces toutes obscures du désir libertaire ressourcé à l’Éros, l’autre se pétrifie dans les postures de bronzette, à l’horizontal du monde, comme une flèche tendue dans l’arc défensif du réel, prête à se laisser propulser sur l’ennemi, surgonflée du désir thanatique d’asservissement, de servitude - la volontaire aussi - et d’anéantissement des intrus. Une bonne et belle utopie de marché ferme les yeux sur un monde prévu pour lui faire le plaisir de se réaliser, comme dans un rêve de réussite. D’ailleurs, c’est bien le rêve de réussite accomplie que l’utopie de marché distille sans se lasser, quand l’utopie de libération expose et explose le jeu permanent du rêve dans des langages si singuliers qu’ils semblent, aux yeux durs des positivistes, cultiver l’échec ! Exemple (qui doit même servir d’exemple utopique d’exemple, car si l’on ne s’en tenait qu’à celui-ci pour illustrer l’usinage culturel de la réussite, nous aurions sans doute déjà effectué un saut qualitatif d’importance) : l’utopie de libération qu’est la Dialectique négative7 de Theodor W. Adorno, en ce sens qu’elle correspond à cette aspiration profonde de l’utopie vers la non-identité, toute sa recherche éperdue d’une écriture paratactique et aphoristique subvertissant le réel plutôt que de s’y complaire ou de l’affirmer, est qualifiée par Ernst Bloch, grand chantre de l’utopie positive, de « métaphysique de l’échec8 ». à l’inverse, l’Experimentum mundi de Bloch est sans conteste la voix philosophique réussie de son allégeance au diamat de la RDA communiste « progressiste » et scientifique qui offrait la liberté en pâture au KGB et suivait les cours des marchés internationaux plus assidûment que les cours dudit philosophe. Nul doute que quand Adorno dit : « La nostalgie matérialiste de saisir la chose veut le contraire : ce n’est que sans image qu’il faudrait penser l’objet dans son intégrité. Une telle absence d’images converge avec l’interdit théologique des images. Le matérialisme le sécularisa en ne permettant pas qu’on dépeigne positivement l’utopie ; c’est là le contenu de sa négativité9 », il se situe plus loin de l’utopie de marché que lorsque Bloch pérore d’un ton (de cours) martial : « Résistant à l’errance qui finirait par la précipiter dans le néant, le sens processuel et final positif de son possible permet à la liberté de se tenir droite, de marcher la tête haute, et grâce à l’ordre qu’il introduit en elle, il en fait l’orthopédie de cette marche la tête haute10. » Les marches têtes droites et en ordre ne conviennent à la liberté que lorsqu’elle s’est déjà reperdue. L’utopie de libération serait la non-identité du sujet, tandis que l’utopie de marché est l’achèvement du devenir identique de l’homme : I am what I am comme le propose si vulgairement le slogan des illustrissimes professionnels de l’ascension sociale et de la réussite spectaculo-financière. Le socialisme réellement (in)existant, propagandiste de l’utopie marxiste mécanisée, était aussi une utopie de marché, une utopie positive de l’accumulation et de l’achèvement - l’excellent indice de productivité sportive de l’URSS sur la scène internationale aurait dû suffire à le comprendre à l’époque ; mais cet indice fait encore palpiter les cœurs anabolisés d’une gauche française utopisant minablement sur le miracle financier de l’olympique « Paris 2012 »11. Ce genre d’utopie a réussi à l’endroit même où Adorno persistait à échouer, à savoir dans la raison spéculative12, pure, froide, sèche et performante. Il est donc encore de notre responsabilité de persévérer dans cette métaphysique de l’échec, maintenant que le spectacle (au sens de Debord) nous somme de mater urgemment celles et ceux qui feraient obstacles à nos frénésies de quart d’heure de célébrité : l’utopie de libération est une utopie négative - elle est sans visage, sans image, bilderlos. Si elle se manifeste dans des constructions ad hoc et ad hominem (la New Babylon de Constant et les tentatives situationnistes d’urbanisme unitaire) elle ne s’y épuise nullement et fuit les idéologies réalistes sans jamais perdre en rationalité (é)mouvante.

Ainsi est-elle aux antipodes d’un « mouvement de l’utopie concrète » affirmant, sous la plume mégalomane d’un Roland Castro assez castreur pour se présenter aux élections présidentielles de 2007, qu’aujourd’hui « le temps libéré l’emporte sur le temps servile13 » et profitant de ce constat à l’emporte-pièce branché sur son délire post-mittérandien pour vouloir/pouvoir fabriquer du POUR, du devoir sacré, de l’espace sanctuaire, de l’Europe identitaire, du culte laïc, du Dieu et du Sur-moi, du service civique, du droit à l’urbanité pour tous, de l’école à honorer, une fiscalité de lien social, de la langue latine à côté de l’anglais, et j’en passe, le tout sous la bannière haut brandie d’un réenchantement du monde14 aussi débandant que celui qu’Angela Merkel a programmé pour l’Allemagne et que Laurence Parisot nous promet du haut de son siège de cuir - gare aux utopies des femmes de fer qui nous promettent pimpantes pomponnées l’âge puant de l’or et de l’argent. Cioran est ici de rigueur pour décrire la situation : « Aujourd’hui, réconciliés avec le terrible, nous assistons à une contamination de l’utopie par l’apocalypse : la “nouvelle terre” qu’on nous annonce affecte de plus en plus la figure d’un nouvel enfer15. »

Notes :

1- Cf. Fabien Ollier, L’Idéologie multiculturaliste en France. Entre fascisme et libéralisme, Paris, L’Harmattan, 2004.

2- Cf. Annie Le Brun, Du Trop de réalité, Paris, Stock, 2000.

3- Cf. Luis de Miranda, Ego trip. La société des artistes sans œuvre, Paris, Max Milo éditions, 2003.

4- Écoutez absolument le morceau intitulé Hype dans le premier album d’Eiffel, Abricotine, Labels, 2001.

5- Roger Dadoun, L’Utopie, haut lieu d’inconscient. Zamiatine, Duchamp, Péguy, Paris, Sens et Tonka, 2000.

6- Cf. Herbert Marcuse, La Fin de l’utopie, traduit de l’allemand par Liliane Roskopf et Luc Weibel, Neuchâtel/Paris, Delachaux et Niestlé éditeurs, éditions du seuil, 1968.

7- Theodor W. Adorno, Dialectique négative, 1966, traduit de l’allemand par le groupe de traduction du collège de philosophie, Paris, Payot, 1992.

8- Ernst Bloch, Experimentum Mundi. Question, catégorie de l’élaboration, praxis, 1975, traduit de l’allemand par Gérard Raulet, Paris, Payot, 1981, p. 116.

9- Theodor W. Adorno, Dialectique négative, op. cit., p. 163 sq.

10- Ernst Bloch, Experimentum Mundi, op. cit., p. 136.

11- Cf. Fabien Ollier, La Maladie infantile du Parti communiste français : le sport, 2t., Paris, L’Harmattan, 2003-2004.

12- Cf. Philippe Riviale, Passions d’argent, raison spéculative, Paris, L’Harmattan, 2000.

13- Roland Castro, J’affirme. Manifeste pour une insurrection du sens, Paris, Sens et Tonka, 2005, p. 41.

14- Ibidem, p. 19, 33, 35, 46, 49 sq., 94 sqq., 155-158.

15- Cioran, Histoire et Utopie, 1960, Paris, Gallimard, 1999, p. 119.



15- Cioran, Histoire et Utopie, 1960, Paris, Gallimard, 1999, p. 119.
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