Autechre, Lyon, 17.03.08

[drÖne]

AUTECHRE + ROB HALL + SND

lundi 17 mars - ouverture des portes 20h30 - 13 neuros

A l’Epicerie Moderne

http://www.epiceriemoderne.com/index.php

J'irai peut-être.

[drÖne]

J'ai acheté 2 billets (pour LLB et moi). Faut réserver dès maintenant si tu veux avoir de la place. A priori, Franck m'emmène avec LLB en caisse (c'est à Feyzin : environnement indus idéal pour ce genre de live...). En tout cas, no blem pour t'héberger le soir.

[drÖne]

C'est pas à Lyon, c'est à Feyzin :



Vous allez regretter...

[drÖne]

Je sais. Tu l'as choppé sur slsk ? C'est quoi ton nikname sur slsk que je l'écoute avant ?

[drÖne]

J'y capte que dalle à l'allemand : on clique où ? Le lien n'a plus l'air fonctionnel.

[drÖne]

Ach ! Danke ! C'est bien un truc de boches ça, tiens : l'orkanizationnn !

[drÖne]

Ce que j'écoute m'a l'air très bien, mieux (et moins prise de tronche) que les précédents. Bon c'est pas Tata Yoyo non plus, hein !

[drÖne]

C'est demain ! Y'a personne qui vient ?

[drÖne]

Mini report, donc, à propos du live d'Autechre à Lyon :

Si Autechre était très bien, l'ensemble de la soirée était toutefois placée sous le signe de la frustration. Belle salle, sono d'enfer, il y avait pourtant tout de réuni, et en plus on avait longé les usines pétroléochimiques de Feyzin avant d'arriver, ce qui mettait bien dans l'ambiance.

Ca a commencé avec une certain DJ Rob Hall (du label Skam, que je ne connais pas). Un mix laptop un poil mollasson, mais avec quelques bonnes idées. Le problème c'est que le mix n'a décollé que lorsque Rob Hall a commencé à mixer Amber d'Autechre... Bon, on se dit que c'est la mise en bouche, et lassé par cette electronica proprette et gentillette, on passe aux choses sérieuses : le bar. Arrivent SND (du label Mille Plateaux, un label electronica où sévit Scanner, si je ne me trompe pas) : un duo très autechrien qui nous sert un live assez intéressant quoique très austère : essentiellement un travail de polyrythmies au kick, légérement épicé de sons house filtrée torturés, le tout sur fond très minimal. Bref, y'avait de l'espace entre les temps... Ils s'amusent même avec le public qui meuble les silences de "hooo !", de "haaaa !", voire de "huuuuummm !!" ou de "houuuuaaaaa kof kof kof !" en balançant une hénauuuurme infrabasse en guise de provoc, mais avec la sono de la salle, ça passait super bien. Massage du ventre, donc. Au bout d'environ 1/2 heure à 3/4 d'heures, on se dit : là, ça va partir ! Bé non, car revoilou DJ Rob Hall qui reprend la main direct cut sans transition avec un live dance floor à la mord moi le neud : la salle se vide, on est tous à se regarder en se demandant à quoi tout ça rime et pourquoi le live ne continue pas, et on se retrouve au bar, interloqués.

Arrive finalement Autechre : salle plongée dans le noir, et bien beau live pêchu, pas trop torturé, où je reconnais à peine quelques sons du dernier album : visiblement, leur live était une création had hoc. Même avec la retenue habituelle de ce genre de zic, ça commence à partir avec du kick au bout de 3/4 d'heure et on se dit "waou ! Quand ils vont se lâcher, ça va faire mal !".

Quand voilà DJ Rob Hall qui arrive et blam !, il reprend la main direct, sans transition, avec de la techno clubbing : on se dit que c'est la pause cigarettye pour Autechre, ou qu'ils ont un coup de téléphoe urgent à passer à maman, mais qu'ils vont revenir. Mais non, les roadies démontent le live...

Gné ?

Fin de soirée, vidage de salle, back home.

Gni ?

je plains ceux qui avaient fait des kilomètres pour écouter Autechre : 3/4 h de live, c'est vraiment se foutre de notre gueule. La seule explication que je peux avancer, pour tenter d'expliquer l'absurdité de cette soirée, c'est que l'organisateur ne devait pas assumer d'avoir invité de l'electronica pointue et pas festive, et qu'il a voulu enrober le tout dans du trémoussage de fessier propice à la consommation de bière au bar. Sinon, je vois pas..

[pH]

S'il y en a un qui est soulagé, ça doit être raph ! :D
Sincèrement, je préfère drÖne à Autechre post-98.