Colloque lyonno-lyonnais de sociologie acritique
Colloque lyonno-lyonnais de sociologie acritique

Colloque lyonno-lyonnais de sociologie acritique

Dans le cadre de la candidature de Lyon au titre de Capitale Européenne de la Culture en 2013, le laboratoire CeRTETS (UMR 14378) de l’Université Lyonno-lyonnaise des sciences acritiques et de l’innovation au service des marchés financiers organise le premier colloque de Sociologie acritique en partenariat avec l’agence Science Bizness Corporate et l’Ecole Nationale Supérieure de Libéralisme Sans Humanité de Lyon (ENS LSh).

Afin d’intensifier et d’optimiser la privatisation des résultats de la recherche publique par le marché, le CeRTETS et l’Université Lyonno-lyonnaise des sciences acritiques sont entrés dans une démarche de mutualisation de leurs compétences et de leurs ressources. L’agence Science Bizness Corporate a ainsi été mise en place en avril 2006, suite à l’appel d’offres de l’Agence Nationale de la Répression de la recherche (ANR) d’octobre 2005 intitulé « Privatisation du savoir et captation de fonds publics au profit de l’industrie sécuritaire dans la société de l’innovation et du Marché ».

Science bizness
Science bizness

Ses missions principales sont :

– la sensibilisation des chercheurs au bizness-plan,

– leur formation à la communication et au débat participatif (savoir résumer sa thèse de doctorat en une minute trente, être capable de choisir une couleur de cravate en accord avec la charte graphique de son sponsor, dire « sciences en société » au lieu de « sciences et société »),

– la détection d’inventions et de projets innovants (par exemple : la tribologie, où science de la douceur du papier toilette pour les masses).

– la maturation juridique, économique et technologique de ces projets (lutte contre la publicisation des savoirs, appui au fichage génétique des populations, élaboration d’indicateurs de performance).

– le licensing et le transfert des technologies vers l’armée et les Renseignements Généraux (de manière à favoriser la juste répression des syndicalistes qui se dorent la pilule pendant que la France qui se lève tôt se lève tôt pour travailler plus).

Dans ce contexte, les acteurs économiques et les pouvoirs publics ont engagé une profonde réforme des sciences humaines et sociales qui doivent impérativement cesser leur travail critique qui contribue à saper le moral des ménages. Les entreprises du CAC 40 ne toléreront plus que d’infâmes crypto-marxistes, grassement payés par le contribuable (qui se lève si tôt pour travailler plus), étendent leurs métastases critiques jusque dans vos bras pour égorger nos fils et nos compagnes !

Il est temps que les sociologues, les philosophes et autres amateurs de la Princesse de Clèves se mettent au service du Marché Libre et Non Faussé et des entreprises. Ce n’est qu’à ce prix que la France retrouvera son éclat, celui qui a fait d’elle le phare des nations civilisées, du travail planifié et obligatoire, de la famille recomposée et de la Patrie des droits de l’Entreprise.

Programme du colloque :

8h30 – 10h30 – Ouverture :

Olivier Daron (Directeur de l’Ecole Nationale Supérieure de Libéralisme Sans Humanité) : « Comment gérer un établissement d’enseignement supérieur comme une entreprise du CAC 40 : lutter contre le syndicalisme universitaire et mettre les Sciences Humaines et Sociales au pas de l’oie »

Claude Bournès (Président Directeur Général de l’Université Libérale de Lyon) : « Comment gérer un établissement d’enseignement supérieur comme un camp disciplinaire : mater les étudiants, embaucher des milices privées, mettre les Sciences Humaines et Sociales au service des forces de police »

Olivier Von Ihl (Oberstumführer de l’Université Antidémocratique de Grenoble) : « Les sciences humaines et sociale et la barre de fer : les enjeux sécuritaires du Marché de l’innovation »

11h – 13h : Plénière :

Alain Bouraine (Centre d’Analyse et d’Innovation Sécuritaire – Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sécuritaires) : « Liquider Bourdieu : les enjeux d’une sociologie acritique au service de l’économie libérale »

Georges Ventremou (Directeur du CeRTETS, physicien tantrique et philosophe hypermoderne) : « Relativiser la Raison : pour une barbarie à visage humain, ou comment mettre la sociologie au service des bio-nano-technologies en favorisant l’acceptabilité sociale du fichage génétique des populations »

Michel Mafiosoli (Institut des sciences du comportement et des médias – Centre Régional de la Recherche Scientifique Appliquée au Marché) et Dominique Avorton (Institut de la Propagande) : « Liquider l’Ecole de Francfort : les sciences sociales dans les médias, synergies et complémentarités »

Philibert De Schmurtz (Président Directeur Général de l’Ecole de Management de Lyon) : « La sociologie est un sport de nabot : comment ne plus tolérer les interrogations critiques à l’université »

14h30- 17h30 : Ateliers :

– Atelier 1 : « Liquider la sociologie critique : management et technicisation des sciences sociales »

– Atelier 2 : « Déshumaniser les sciences sociales : pour en finir avec les Lumières »

– Atelier 3 : « En finir avec les idéologies : pour une science sociale libérale »

– Atelier 4 : « Privatiser la science : favoriser la cooptation, introduire les acteurs du marché dans les instances de recrutement, et éliminer les syndicalistes »

– Atelier 5 : « Les dangers de l’esprit critique : expurger les bibliographies des références idéologiques pour des sciences humaines et sociales neutres et libérales »

18h – 18h30 : table ronde finale : « L’université du XXIème siècle : un camp disciplinaire à gérer comme une entreprise »

3 commentaires

  1. Salut Zitoune,

    Merci de privilégier un poil le contenu des commentaires par rapport à l’objectif d’afficher un simple lien : ici, c’est pas un vulgaire espace d’autopromotion. Pour le marketting à deux sous, la com de Lyon 2013 est suffisante ! La prochaine fois, j’efface.

  2. jerome manin

    Lyon 2013 a-il ‘autre ambition que Collomb 2013 ? L’acritique est un devoir de lyonnais !!! Seront toutefois tolérées voire subventionnées les critiques qui seraient faites à l’encontre des ennemis de l’ambition 2013. La mairie vous remercie par exemple de toute critique du gouvernement. Autre exemple : la mairie fait tout ce qu’elle peut pour la culture, mais le coupable c’est le « désengagement de l’état ». Ne soyez pas timorés, c’est ces réflexes de pensée qui vont nous assurer du subversif bien contrôlé et un 2013 plein d’ennui.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *