Ciné VENDETTA

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patman
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Ciné VENDETTA

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Ciné VENDETTA ! FRANCE /Poitou-Charentes /Charente-Maritime

Du droit à la création… au droit ÉCONOMIQUE à la création ! Une vision sans concession sur la production de films

Communiqué de presse

La GUERRE DU CINEMA Pour un autre genre de cinéma en France : le cinéma de genre… Que le massacre commence !

Le cinéma français VEND DES TAS… de Courts Métrages (« Courtes Merdes ») CHERES !

Nous, membres actifs de sa cellule militante et revendicative, annonçons la constitution de « CinéVendetta », le 16 mars 2011.
Ses objectifs principaux sont de viser (par ordre juridique ou par happening) les dérives liées aux FILMS COURTS dans le cadre économique dit classique en Région en :
- dérangeant par tous les moyens les privilèges d’une ‘aristocratie’ cinématographique, obtenues en particulier au sein des commissions institutionnelles en Région.
- Avisant tout public citoyen sur l’argent public, donc leur argent, déversé aux sociétés de production de court métrage qui ne respectent pas les conditions légales;
- Prévenant la population sur une sorte de concussion pour certains dirigeants d’association à vocation économique et culturel de territoire.

Ses mots d’ordre :
-Arrêtons la mascarade et la bouffonnerie de la ‘baronnie’ cinématographique en province !
-Arrêtons au sein d’associations les actes anti-démocratiques et les faits anti statutaires.
-Défendons un autre genre de cinéma : le cinéma de genre.

Contact relation presse : ***************

N.B. : Si vous avez aimé la polémique avec l’ADF 17 (Agence Du Film en Charente-Maritime), alors vous apprécierez nos remarques revendicatives !
Lors de cet entretien, Entre autre, nous illustrerons notre propos par un exemple précis en la personne de Richard J. Thomson (réalisateur, scénariste, producteur et acteur) qui réalise des longs métrages à tout petit budget et avec les moyens du bord, n’ayant pourtant jamais décollé dans le milieu. Les décideurs de tous poils, le CNC et les régions sont-ils davantage habitués à choisir leurs poulains parmi leurs amis ou les élèves de la Femis…, sur la seule qualité d’appartenance à la bourgeoisie ? Mais, pour nous, ceci n’est pas un critère de qualité artistique sur lesquels devraient être jugés les projets présentés en Commission d’aides au développement cinématographique. Donc, c’est purement un CRITERE SOCIAL : DE SELECTION en catégorie socioprofessionnelle ET, par là-même, PLUS GRAVE…, DE DISCRIMINATION !

Son but est clairement énoncé dans les points de son « Manifeste », ci-joint.

EN ENTRETIEN, avec le journaliste
-En France, même après des études de cinéma, la voie ne sera royale que pour certains. Pourquoi ? Des réalisateurs font des longs métrages autofinancés, pensant se faire une carte de visite, quand d’autres (normalement) font des courts très bien financés… par de l’argent public.
C’est le cas entre autres de Richard J. Thomson. Ce jeune artisan (moins de 40 ans, aujourd’hui), né à Niort – dans les Deux-Sèvres – a plus de mérite par ses limitations matérielles que bon nombre de ses confrères nantis et confortablement installés.
-Convaincre les décideurs des chaînes, du CNC…, toutes ces puissantes institutions sans lesquelles il est presque impossible de produire des films en France dans des conditions professionnelles.
(Source : MAD MOVIE)
Par son expérience,
Il nous confie qu’il faut « faire du court-métrage et non pas du long, à moins d’avoir un peu de moyens ou un concept adapté » au risque que les choses se retournent contre ces réalisateurs sur la qualité technique de leurs films.
Il conseille aussi, tristement, de se faire des relations : « un producteur qui reçoit un DVD par la Poste et qui décide de rencontrer le jeune réalisateur par la suite, ça n’existe pas chez nous ». Selon lui, « on donne sa chance à son cousin, son frère, sa maîtresse, quelqu’un qu’on connaît bien, mais pas à quelqu’un qui vient de nulle part ».
-Le milieu artistique (en particulier musical et cinématographique) est devenu le refuge des bobos parmi la nouvelle aristocratie française. Cela ressemble beaucoup aux anciennes cours du temps des rois. Ceux-là se réservent la meilleure part budgétaire, prompte à leur opulence (par des salaires entre 10 et 50 000 euros par mois) quand les techniciens se serrent la ceinture sur des salaires jusqu’à -50% ! Il n’est pas question ici de préservation de la diversité mais d’INEGALITÉ de traitement dans la répartition de la richesse aux oeuvres de Long Métrage.
-La fameuse EXCEPTION CULTURELLE française est une poule qui se tue dans l’oeuf ! Au nom de la spécificité du cinéma français, il est donc conseillé « de rentrer dans le moule, de travailler sur des comédies autour d’un mariage qui ne se passe pas bien, ou d’un déménagement qui ne se déroule pas comme prévu à cause d’un quiproquo. Un truc rigolo… Ou encore un couple qui vit dans une caravane et qui se déchire, car l’un a le sida et l’autre est homo ! ». En gros, toujours les mêmes sujets à la con, avec un traitement sans originalité et surtout de peu d’intérêt, toujours tournés à la sauce comédie, mais une sauce qui tourne à l’aigre ! « Bon, la France produit aujourd’hui un peu plus de films dits ‘de genre’ qu’avant », nous dit-il, « Mais aux Etats-Unis, un débrouillard intéresserait des producteurs soucieux de faire des économies, tandis qu’en France, il faut être dans la norme pour faire du cinéma. Il faut avoir un gros anorak, une grosse barbe, crier ‘moteur’ très fort dans un porte-voix, même si ça ne sert à rien, avoir son nom sur le siège et 40 personnes dans l’équipe. Sinon, on passe pour un idiot amateur ».
-Pour le Court Métrage, la cause nous agite de part une situation identique.

Et quand les bourgeois s’amusent et s’en donnent à coeur joie, nous on… pisse dessus !

Illustration :
-Le court « Ici là en bas » de Lise Lefèvre (17 min. / Offshore -2007 / 15 000 € de la région) : pour un film court… à chier !
-Le court « Le plus beau jour de sa Vie » de Sandrine et Catherine Cohen (17 min. / Dharma production -2010 / 30 à 45 000 ? euros de financement total) : pour une comédie … à chier !
Tourner des films, oui. Mais avec des moyens, dans des conditions dites professionnelles.

Dans la réalité, on passe plus notre temps à tourner en rond avec le scénario en faisant la tournée des producteurs, qu’autre chose ! Mais TIME IS MONEY."

++
Modifié en dernier par patman le 12 mars 2011, 21:31, modifié 4 fois.
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Ël Rapha
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Re: Ciné VENDETTA

Message par Ël Rapha »

a l assaut [respect.gif]
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