On nous cache tout, on nous dit rien. La Vérité est ailleurs

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drÖne
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On nous cache tout, on nous dit rien. La Vérité est ailleurs

Message par drÖne »

Je m'en vais vous narrer une aventure domestique fort étrange qui m'a conduit hier aux confins de l'irrationnel informatique. J'étais en train de farfouiller dans ma collection de samples. Des samples tout ce qu'il y a de plus honnêtes, propres sur eux, de bons vieux samples sur disquettes 3,5 pouces que j'accumule depuis des années afin d'alimenter mon vieux sampler cacochyme : l'EPS d'Ensoniq. Quasiment LE premier sampler grand public de l'histoire de la musique. Je dis quasiment, car il y en a eu un avant, mais peu importe : mon EPS est un vieux tas de ferraille qui perd tous ses boulons et qui a des circuits tellement usés qu'on les entendrait presque crachotter ou grésiller à chaque allumage. D'ailleurs, chaque fois que je l'éteins, je crains que ce soit pour la dernière fois. Son afficheur (un vieil afficheur à LED vertes) clignotte parfois, et se permet même de ne plus rien afficher quand ça l'arrange : pratique sur scène ! D'autres fois, c'est sa carte son qui n'émet plus que des bruits bizarres... bizarres... Bref, tout ça, pour dire que, même après deux réparations, c'est un sampler en état de survie médicalement assistée, un sampler en fin de vie.

Ecrasons une larme nostalgique en hommage aux machines âgées de près de 20 ans, et passons à la suite de mon histoire.

Hier, donc, je cherchais des samples car je bosse en ce moment sur le futur CD rom du Studio du Futur qui racconte une histoire en musique. Un histoire qui se passe dans le cerveau d'un cyborg, dans sa mémoire. J'essaie donc plusieurs samples aussi anciens que mon sampler, ou presque. Pour cela, j'introduis mes disquettes dans la fente (quel érotisme !), et je les charge. En général, à la fin d'une session de travail, j'éjecte la disquette et j'éteins le sampler qui se retrouve vidé de tous ses sons, et même de son système d'exploitation : plus rien dans la mémoire, donc. En principe, quand je le rallume, mon sampler est vide : il faut introduire une disquette pour booter le système d'exploitation, puis charger des sons, puis charger ou créer des séquences : classique.

Suite à un de ses nombreux plantages dont il a le secret, voilà-t-y pas que je dois rebooter mon EPS. A l'allumage, je décide de changer de disquette et de charger de nouveaux sons. Et là, incroyable ! Ces nouveaux sons... sont mélangés aux anciens ! Je veux dire que par dessus ces sons, j'entends ceux de la précédente session, celle d'avant le plantage ! Or, c'est théoriquement IMPOSSIBLE ! puisque j'ai éteint le sampler entre-temps, ce qui signifie que je lui ai coupé le courant. Logiquement - mais on est là aux confins de la logique ! - il ne devrait plus rester aucune trace d'un son après extinction, surtout après un reboot, et le chargement d'une nouvelle diquette. C'est IMPOSSIBLE vous dis-je ! Et pourtant... je les entends bien ! Les anciens sons de la précédente disquette arrivent en fin de boucle des nouveaux sons et se mélangent en plus entre eux ! Une véritable partouze sonore dans la mémoire vive... D'autant plus troublant que tout ça arrive au moment même où je cherche à illustrer un CD rom racontant une histoire de mémoire dans le cerveau d'un cyborg.

Ca fout les jetons, non ?

Moi j'vous l'dit : la Vérité est ailleurs !

Depuis, ça s'est calmé : tout est rentré dans l'ordre. Mais j'ai peur. Que faire ? Et si il y avait une vie dans ce tas de ferraille ? Et s'il essayait de me dire quelque chose ? Et si ses circuits de silicium avaient gardé toutes les traces de mes anciens morceaux ? Et si, en fait, c'était ma mémoire à moi - mémoire dont je constate chaque jour un peu plus qu'elle fuit vers le néant des replis de mon cerveau troué par l'abus de psychotropes -, si donc c'était ma mémoire à moi qui se retrouvait prisonnière d'une rémanance mnésique de mon sampler ? Et si tout ce qu'on nous avait appris à propos des puces de silicium, si tout ce qu'on croit savoir de l'informatique et de l'électronique et de la matière était faux ? Peut-être ne sommes nous en réalité que les reflets erratiques et incertains d'un court circuit au sein d'un processeur. Les anciens pensaient l'humanité comme le songe d'un dieu. Mais si c'était pire ? L'humanité serait le songe d'un processeur usagé ? Le résultat absurde d'un court-circuit dans un tas de ferraille informatique à l'agonie ?

Ca fout les jetons, non ?
drÖne
d'où, chose remarquable, rien ne s'ensuit...
raf

oulala drone

Message par raf »

:mouse:
yeeha youpi yha yha youpi youpi yah smdance
tu tu du du du ta tsoin :band:


ca y est je crack
a è(y-(X?µ Vgj
les machines molles envahissent mon present meme mortes et enterrées elle ne veulent pas me lacher
memoire/oubllie/oublie/memoire
crrihkb: crishhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
freuuuuuuuu

ouf

et whoui et elle est vivante ta machine mieux a force de la charger d emotion sonore c est ton clone
mais tu le forge lentement ton golem avec soin et il te ressemble surement etrangement et peut etre que la memoire n est pas votre seul point commun as tu la tete rectangulaire ou toujours les yuex rouges comme des diodes(suremnt vu ton gout prononce pour le guacamol transgenique) :?:

enfin voila ti po un parfait exemple d accidents magique :*Je n'ai d'autre alternative que de m'effondrer sur le sol, pris d'un rire hystérique*:
a c est beau la relativite :id: mais est ce que tu dors dans la meme piece que ton mathusalem repetiteur borgsmile
car dans ce cas tu devrais te mefie il existe peut etre dans les profondeurs des composants de ce dernier une froide pulsion immitatrice qui le pousserait a t eliminer pour mieux etre toi ou vous je sais plus moi .......


pppfffffffffff
moi perso avant de me coucher je disjoncte toujours mon appart pour etre trankill

j ai vu un film dorreur crocs nomé "haute tension" trop jeune zet depuis je hais le 230vlts d edf

il a deja voulu me tue d ailleur alors que je lui ai jamais mi de diskette moi
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