Impromixature

[drÖne]

Un nouveau mix de drÖne vs SpeeyJack est disponible, sous licence Copyleft, à l'adresse suivante :

http://d.r.o.n.e.free.fr/zic/Impromixature.ogg (pour un fichier .ogg de 53 Mo)

http://d.r.o.n.e.free.fr/zic/Impromixature.mp3 (pour un fichier .mp3 de 11 Mo)

Ce titre est déposé sous licence Copyleft, licence que vous pouvez télécharger ici : http://d.r.o.n.e.free.fr/zic/Read_me_Copyleft.txt

Bonne écoute !

+A+

[dibp]

J'ai écouté les 10 premières minutes ce matin...
...Et c'est très prometteur.
17h je ferme le bureau, je monte dans la bagnole, et j'écoute le reste.

[drÖne]

Tiens, ça me fait plaisir de savoir que mes morceaux sont écoutés sur une route lilloise ! J'espère qu'ils t'aident à trouver le temps moins long dans les embouteilages !

+A+

[dibp]

Bon j'ai écouté le reste et ça me plait bien.
Je remets ça demain.
C'est pas ce que j'écoute habituellement, hein, chuis plutôt du genre lent et pas rythmé, tu vois (j'ai bcp écouté de blues, alors...)
Plutôt neurasthénique, le gars...
Mais ouais ça me plait d'essayer de comprendre comment tu as pondu ça.
C'est Rmx+nanobass que j'ai vu sur ton plan de scène hein ?
Que ça ?

[drÖne]

Techniquement, c'est RS7000 + nanobass + cd mixés + korg rouge. Sinon, au plan musical, c'est toujours la même volonté de traverser au sein d'un même mix plusieurs paysages qui se transforment. La métaphore qui m'intéresse, c'est le voyage en train : par la fenêtre du wagon, il y a des paysages qui défilent en continu. La vie, quoi. La vie n'est jamais monotone, monotimbrale : "ça" se transforme en permanence, avec de brusques ruptures qui désignent les plages de monotonie qui subsitent, entre, et qui font que les ruptures sont possibles. Ce n'est donc pas de la techno car il y a des ruptures très franches, mais ce n'est pas du rock car il y a de longues plages monotones aussi...

Au plan "sémantique", j'ai essayé de jouer sur l'oppositon entre le "gott is tod" de Nina Hagen (en refrain samplé) et les références mystiques aux choeurs de l'université tantrique du Tibet et aux chants baroques qui parsèment le début, en toile de fond. L'opposition entre le côté aérien du début et les riffs participe aussi de ce système : Dieu est mort, la machine le remplace. Notre univers n'a plus de grandes questions à se poser, mais des réponses mécaniques à apporter. Ce genre de chose, quoi, très implicites cependant...

+A+

[bituur esztreym]

Constantin von Barloewen,
Bruno Schulz,
José Angel Valente,
Yann Moulier-Boutang,
Bernard Lang,
Hardt & Negri,
George Chauncey,
ce genre de choses, hmmmmmm ?