konsstrukt newsletter janvier 2007

Ecriture, écritures : en solo ou en collectif, ici on aime lire et écrire.

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konsstrukt
Panzer Kontorsion
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konsstrukt newsletter janvier 2007

Message par konsstrukt »

alors, déjà, un nouveau bouquin est disponible en .pdf gratos. il s'agit de pute, un roman d'amour et de mouches qui pondent sur ta chagatte.

pour en savoir un peu plus, et le télécharger gratuitement, cliquer ici :
http://www.artsolid.net/ebook.php?idgal=283

sinon, le roman j'ai peur est sorti le 19 janvier, disponible partout, et notamment sur les sites de la musardine, de la fnac et d'amazon. et aussi dans toutes les bonnes librairies, plus sûrement quelques mauvaises.

le prochain bouquin s'appellera ghl. contrairement à ce que laisse penser le titre, il ne s'agit pas de la biographie du frère d'un célèbre philosophe, mais bel et bien d'une désopilante étude du cannibalisme et de ses effets sur la cellule familiale.

et, bon, le gros morceau de cette newsletter, c'est quand même la première signature et lecture que j'ai faite à la librairie de la musardine à paris, pour accompagner la sortie du bouquin. et bien, c’était la teuf du siècle, bon, au moins de la semaine, et vous avez raté ça. vous avez eu tort, moi je vous le dis
en vrac : du vin rouge, du vin rouge, du vin rouge, du vin rouge d’argentine, de la seize, de la ch’ti (je connaissais pas, c’est fort goutu), des filles, de la bouffe, du champagne et de la jenlain (j’ai pas touché à cette merde, dieu me garde), de la vodka, du jus de pomme et du poppers.

des copains, des copines, des lecteurs, des lectrices, des tas de gens qui me regardaient moi, moi, moi, et rien que moi ; des gens aux petits soins, des gens admiratifs, des gens qui rigolaient, des gens qui écoutaient, des gens qui lançaient des vannes, enfin, quoi, pas mal, tout ça.

la lecture était chouette, avec vincent à la clarinette ; la musique, assez soft, collait au texte, on radicalisera tout ça la prochaine fois. vos oreilles méritent de saigner un peu plus.

quelques phrases ont bien fait marrer tout le monde, des histoires de nains nazis qui sucent des blacks bien montés ; enfin, faut acheter le bouquin, quoi.

j’ai dédicacé des bouquins à anne vanderlinden, à olivier allemane (le peintre du bonheur), à un type du nouvel observateur dont j’ai oublié le nom, à d’autres gens de diverses natures, tous contents ; vu que je sais pas ce qu’on écrit aux gens quand on leur dédicace un truc, j’ai marqué toutes sortes de conneries que je trouvais marrantes sur l’instant – finalement, heureusement que j’écris comme un porc et que personne ne pourra jamais relire.

pas grand-chose d’autre à raconter , je pense. after intéressante, on a bien picolé, on a bien socialisé, on a bien sniffé du poppers, on a bien parlé sérieusement avec des amis que ça faisait longtemps, on a bien dormi par terre à six heures du matin, on s’est bien levé dans le froid à neuf heures pour bien retrouver sa belle amoureuse qu’on aime ; ah si, à la boulangerie, encore sûrement un petit peu bourré, et engourdi par le froid, et par le sommeil, j’ai eu beaucoup de mal à demander un croissant au jambon et la boulangère a eu beaucoup de mal à ne pas me prendre pour un clodo (je crois qu’elle n’a pas réussi, au bout du compte) ; et mon amoureuse, donc, qui était épouvantée par mon haleine de vodka, qu’elle sentait à un mètre cinquante de distance. au repas (elle m’a payé le resto, elle sait vivre, vous croyez quoi ?) j’ai mangé trois carafes d’eau. ensuite, j’ai éternué partout des trucs où se mélangeaient morve, vodka et micro-organismes conservés dans l’alcool, et j’ai dormi comme un salopard. c’était bien.

tiens, j’aimerais bien remercier quelques personnes qui n’y étaient pas, mais grâce à qui toute cette joie me tombe sur la gueule :

philippe jeanada, qui a été le premier à croire en moi, au point de me pistonner partout, chez son éditeur, chez ses copains éditeurs, jusqu’à se presque fâcher avec un bon quart du sixième arrondissement (tout ça pour que je finisse dans le onzième, ah, je te jure, y’a pas de justice !), et qui a cru en moi au point de me casser les couilles pendant presque un an, pour que j’envoie mes manuscrits partout. ce qui a porté ses fruits, dites-donc, et sans piston finalement, puisqu’il ne connaissait personne à la musardine, haha.

jean-louis costes, qui lui aussi, depuis longtemps, croit en moi et m’encourage ; j’oublierai pas de sitôt qu’il ait voulu créer un site de soutien, quand j’ai eu mes emmerdes avec la censure policière de mes couilles – heureusement, c’est pas allé assez loin pour mériter un tel foin (pour mémoire, je n’ai subi qu’un peu de racket – mon ordinateur, conservé par les fils de putes du tribunal de strasbourg, comme pièce à conviction, haha – et un examen psychiatrique – organisé par un débile profond qui ornait son bureau de boule à neige de toutes les couleurs et de toutes les origines, et par une connasse dont la question la plus intelligente à été « est-ce que vous croyez à ce que vous écrivez ? ») – ; et il était là aussi, en plein petit déj à saint-thibéry, à bouffer des pains aux chocolat rassis trempé dans du thé tiède (ah bin, le collectif konsstrukt sait recevoir, qu’on se le dise !), quand les premiers bouquins sont arrivés et que j’ai déballé le colis, les mains tremblantes (le thé, bien que tiède, était plutôt chargé).

ben vautier, qui a lui aussi tout fait pour me pistonner, et qui a balancé pratiquement tous mes poèmes sur son site, et qui donc ont été vus par des kilos de gens. il y a même eu des débats, à nice, entre artistes, pour savoir si j’en était un ou pas. c’est vous dire.

virginie despentes, qui m’a écrit un jour pour me dire, non pas que je lui cassais les couilles à force de lui envoyer mon bouquin par épisodes, chaque jour, mais que je ferai mieux de le lui envoyer d’un coup parce qu’elle aimerait bien le relire tranquillement, et qui m’a retourné le cerveau avec chacun des bouquins qu’elle a écrit.

bon, voilà pour les célébrités. les copains, eux, je les remercie en privé, joyeusement, dans le désordre, par la pensée, n’importe comment, n’importe quand.

mon amoureuse, qui criait de joie au téléphone quand je lui ai dit que c’était bon, que claude bard (dont je n’avais jamais entendu parler avant – et, d’ailleurs, que je n’ai pas beaucoup entendu parler depuis) voulait signer un contrat pour j’ai peur, et qui était encore là, toujours au téléphone, quand j’ai fait cette lecture et cette signature, et qui m’aime.

ma connasse de mère, sans qui je n’aurais pas été aussi perturbé pendant mon adolescence, ni aussi névrotique. grâce à sa folie, son racisme, sa bétise, sa violence et son alcoolisme, j’ai eu besoin de fuir quelque part, et j’ai rencontré l’écriture. merci à elle, j’espère que son cancer ne sera pas trop douloureux. je lui dois bien ça.

et alors, pour revenir à la soirée, est-ce qu’il y a des détails intéressants à noter ? je sais pas trop… l’auteur de bédé italien qui signait lui aussi dessine pas mal du tout, a beaucoup de fans et ne boit que du vin blanc (c’est pour dire à quel point nous n’étions pas en concurrence) ; esparbec est désarmant de gentillesse, surtout que, manifestement, il pense tout ce qu’il m’a dit (hahahahahahahaaaaa ! il a dit à la cantonnade que mon bouquin, ça tapait aussi fort que le premier roman de houellebecq, je vous jure qu’il a dit ça, je m’en suis pas encore remis !) ; frédéric, le libraire de la musardine, est extrèmement gentil et amoureux des écrivains, et ça se sent, et c’est un bonheur de mourir de honte en public pour répondre à ses questions intelligentes (et faire semblant d’avoir des réponses intelligentes, dans la foulée) ; l’auteur de comment draguer une catholique (etc., je me souviens plus bien du titre) est un type qui porte un bonnet, qui joue du sax alto, qui a failli accompagner vincent pendant la lecture mais qui n’a pas osé, qui boit bien, qui raconte des tombereaux de conneries, bref un gars que j’espère bien recroiser ; que les quelques internautes qui sont venus me soutenir étaient des amours, et que j’ai passé une soirée incroyable à être traité comme un coq en pâte par absolument tout le monde.

merci aussi à anne et à emmanuelle et à marie-laure (éditrice, relectrice, attachée de presse), qui ont quand même beaucoup bossé et bossent encore beaucoup, dans cette histoire.

je vous jure que ça fait drôle de voir une pile de bouquins à son nom dans une librairie ; je vous jure que ça fait drôle de dire bonjour à une attachée de presse, et de voir qu’il y a une chemise en carton, un peu comme à l’anpe où à la caf, avec votre nom dessus, mais à la place d’un numéro de série à la con, il y a le titre de votre bouquin ; je vous jure ça fait drôle. je me sens entre l’imposteur qui va se faire griller bientôt, le mec qui va finir par se réveiller et s’apercevoir qu’il faut changer les draps, et le mec parfaitement à sa place.

hé, j’ai attendu quinze ans, ce qui m’arrive, là.

j’espère bien qu’il y aura d’autres lectures, et d’autres bouquins.

et pour ceux que ça intéresse, le texte de la lecture (en gros, trois extraits du bouquins, dans un ordre un peu différent, et légèrement remaniés ; les mentions en caractères gras indiquent les moments où je ne lis pas, et où vincent prend des solos. vous avez qu’à foutre du ornette coleman pour vous mettre dans l’ambiance, tiens, ou du john zorn.) :

dans pif gadget y avait les aventures de pif
quand j’étais petit pif avait un ennemi qui s’appelait crapulax
c’était une sorte de pale copie de fantomas
dans une des aventures de pif tout le monde se retrouve sur une autre planète
et crapulax piège pif hors de sa bulle d’air
l’épisode se termine par pif en train d’étouffer à terre
et crapulax qui rigole
et l’histoire était à suivre jusqu’à la semaine suivante
pif prostré
et moi pendant une semaine je me suis frotté
allongé sur le ventre et frotté ma miniqueue qui bandait pas
prostré moi aussi
à la merci de crapulax
en train de mourir
soumis au pouvoir de crapulax
et c’était bon putain c’était bon
pendant toute une semaine c’était trop bon
sept jour après pif s’en sortait
et mon premier fantasme perdait beaucoup de sa force

aujourd’hui
mon fond d’écran est noir
je suis vêtu d’un tee-shirt gris d’un caleçon noir d’une paire de chaussettes bleu marine
l’ouverture de mon caleçon est déboutonnée
ma salive est épaisse
j’ai un goût amer et persistant au palais comme tous les matins
je devrais me laver les dents mais j’ai la flemme
je tape l’adresse de caramail
je tape mon pseudo jaimelesexe
je tape mon mot de passe
je rentre sur le chat
je suis dans un salon intitulé 14-18
je clique sur l’onglet de recherche
je tape des séries de trois lettres qui me paraissent des débuts de pseudo prometteurs
sex sal suc etc
je sélectionne uniquement les pseudos féminins
je parcours les listes de réponses et j’envoie des messages privés à celles qui m’intéressent
la plupart du temps je me fais ignorer mais il y a toujours une fille pour répondre à mon salut
aujourd’hui la première à me répondre s’appelle jesucetout
on commence à dialoguer
du dialogue de cul direct
je lui demande de me sucer en virtuel et sa description est plutôt convaincante
je me branle
j’imagine qu’elle se doigte de son côté
le dialogue dure et mon excitation monte monte monte
j’essaie de me branler au rythme de sa description
j’ondule du bassin c’est trop bon
j’ai envie de faire durer ce moment mais y en a plus que pour quelques minutes
c’est inévitable
déjà je ne sais plus trop quoi écrire je veux juste jouir
et puis je m’arrache à l’ordi je me précipite aux chiottes tout en me branlant
j’ai les couilles super dures
en chemin je lâche une ou deux gouttes de sperme qui tombent sur mes cuisses
je marche bizarrement à cause du pantalon baissé
je m’accroupis devant les chiottes et en deux ou trois va-et-vient j’explose
j’éjacule fort ça me coupe les jambes je ferme les yeux
j’ai la queue trop dure pour l’incliner j’en fous partout mais c’est trop bon
des jets rapides c’est trop bon
je reste un instant comme ça le souffle court la queue encore électrique
je sens la sueur sale
je m’essuie la queue ça m’envoie des petites décharges
j’essuie la cuvette
là où il y a du sperme c’est gluant
j’aime pas faire ça
je me sens un peu con je retourne à l’ordi
je coupe la connexion internet sans lire les derniers messages de jesucetout
je me sens vide un peu déprimé un peu fatigué
je m’allongerais bien
il est neuf heures trente du matin je dormirais bien encore un peu
j’ai vingt-cinq ans

PAUSE MUSICALE

juste devant moi à macdo y a un italien avec ses deux gosses
ils parlent italien
les deux gosses se ressemblent énormément mais ils ne ressemblent pas du tout à leur père
ils sont blonds les cheveux légers et au bol comme dans une pub pour kinder bueno
un des deux est un peu plus grand que l’autre
il porte des lunettes
ils sont habillés presque pareil
sur le plateau y a deux boîtes de trucs au poulet le mec attend ses deux frites et ses deux boissons
il parle italien aux mômes
il leur demande d’aller se poser à une table vide pour pas se la faire griller
je comprends pas l’italien mais c’est trop clair que c’est ça qu’il dit le mec
le plus grand des deux gamins va à une table puis revient et le type lui dit blablabla en faisant ce truc avec les mains ce truc typiquement stéréotypé italien il dirait presque ma qué
je souris
le gamin y retourne
le mec dit au petit gamin d’y aller aussi
le petit fait un mètre vers la table revient se cramponne au comptoir le grand revient et ça continue comme ça jusqu’à ce que les frites et les boissons arrivent
le grand repart le petit va à mi-chemin du père et de la table revient le père l’engueule refait ce truc avec les mains le grand revient le père s’adresse au grand qui s’adresse au petit il le tire par la manche le père dit allez allez ou un truc dans le genre
le petit suit le grand
à mi-chemin crac il lâche il revient au comptoir s’agrippe et parle à son père comme si de rien n’était
le grand revient
enfin les frites et les cocas arrivent je suis un peu déçu c’est déjà fini
moi je passe ma commande et je mange et quand j’ai fini de manger je sors du macdo
dehors je marche un peu je me promène
je passe devant une église
un type fait la manche
une file de gamins de l’âge des deux mômes du macdo passe
les gamins sont encadrés devant et derrière par deux instits
le clodo interpelle un gamin
je comprends pas ce qu’il dit
il rigole
le gamin se retourne
le clodo dit un truc incompréhensible encore
et puis le mot zorro
le gamin le regarde
l’instit le rappelle à l’ordre
allez on se dépêche
et puis foudroie le clodo du regard
lui il capte rien
il continue à dire zorro zorro dans des bouillies de phrases
il rigole
je m’éloigne
je me dis que quand même c’est vrai j’avais jamais pensé à ça
qu’un clodo il ait pas le droit de s’adresser aux mômes
l’instit elle était vraiment flippée genre pédophile voleur d’enfants j’en sais rien moi
pourtant le mec avait l’air inoffensif
je continue ma promenade mais rien de terrible ne se produit

PAUSE MUSICALE

au fil des jours
boîtes de coca vides dans ma poubelle
le lit défait
pas fait depuis des jours et des jours
les draps pas changés depuis au moins un mois
je passe du temps beaucoup de temps sur soulseek
critères de recherche à la con
obèses vieilles nains handicapés plein de trucs
zoophilie scato uro
etc
j’y passe des heures à rechercher télécharger mater me branler jouir
puer de plus en plus du bas-ventre
l’odeur du sperme pas lavé
l’odeur aigre de la sueur qui macère entre les couilles
des trucs de plus en plus bizarres
pas du tout excitants
fascinants ça oui
je teste des combinaisons et je trouve toujours quelque chose
midget nazi blowjob big
et je tombe sur un film où des nains habillés en officiers SS taillent des pipes à des blacks qui ont des bites énormes
n’importe quoi c’est la foire au monstre permanente le freak show non-stop
j’ai les yeux qui piquent un peu
la tête lourde je manque de sommeil
j’ai la flemme de tout
sauf mater ces trucs
six heures et quart du matin et je ne suis pas couché
j’ai dû télécharger mater virer au moins une cinquantaine de films peut-être trois cents images
des mongoliens qui font des cunis à des vieilles de soixante-dix ans
des gouines de deux cents kilos qui se godent
des filles habillées en latex qui branlent des bergers allemands
un vieil idiot du village qui encule un mouton
trois filles qui sucent un mec en fauteuil roulant
une fille qui suce un cheval et le cheval qui lui fait éjac faciale
un nain qui encule une chinoise au cul super serré
une vieille avec un gode ceinture qui baise une ado de seize dix-sept ans et ensuite l’ado qui lui pisse dans la bouche
de temps en temps je vais sur des sites normaux hétéros et je me branle un peu sur du cul normal
des gouines qui font des soixante-neuf pendant leurs règles
les images me restent comme des restes de rêves qui se mélangent
je mate les fichiers en partage d’un type
il y a un dossier appelé bizarre porno
je l’ouvre
plein de dossiers thématiques
règles obèses vieilles transsexuels vieux cadavres animaux scato uro nains bukkake vomi gode géants head-fucking handicapés mongoliens mutilés défigurés viols mineurs
je chope plein de trucs des tas d’images des tas de vidéos peut-être une soixantaine

PAUSE MUSICALE

je suis dans mon lit
un peu déprimé
j’ai envie d’une présence
j’ai un peu une boule au ventre
je me tourne sur le ventre
la chaleur d’une fille
même pas de sexe
non juste sentir un corps à côté du mien
de la vie
combien de temps que c’est pas arrivé
pffff
ça me fait chier de déprimer
merde
des mois
des mois
presque un an
presque un an
une fille là allongée
près de moi
son souffle sur mon cou
sa main posée sur mes reins
je commence à me frotter le bas-ventre contre le matelas
ça gonfle
des petites décharges de plaisir
toujours la boule au ventre
les cheveux de ma copine qui frôlent mes épaules
sa main commence à me caresser
je me frotte un peu plus fort
c’est tendre
mais la boule au ventre
la boule dans la gorge aussi
j’ai les yeux fermés pour retenir le fantasme
sa main descend vers mes fesses
sa bouche se promène sur mon cou
ses cheveux me caressent les épaules et le visage
elle me sourit
elle me demande
tu dors
je réponds
non mon amour
je lui souris
on s’embrasse
passionnément
elle me retourne tendrement doucement
je bande
elle me sourit
sa bouche descend le long de mon ventre
elle me prend dans sa bouche
elle me suce
je suis retourné sur le dos je me branle fort et vite
les images
je fais tout ce que je peux pour les maintenir
elle me caresse les couilles
elle me dit je t’aime
je dis moi aussi
ma branlette est vite terminé
je ne m’essuie pas
je suis épuisé
j’ai les yeux qui veulent se fermer
j’ai toujours la boule au ventre
j’ai toujours la boule à la gorge
je m’endors

FINAL

(prochainement, quelque photos)
(anne, au boulot !)
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