Contre la loi Hadopi : réseau des pirates
Posté : 29 mars 2009, 18:16
demain lundi 30 mars, l'examen du projet de loi Création et Internet, plus connu sous le nom d'Hadopi, reprendra son cours à l'Assemblée Nationale. Loin d'être le dispositif pédagogique et équilibré que le gouvernement nous présente, cette loi constitue une grave atteinte aux libertés publiques : elle repose sur une généralisation de la surveillance de nos activités en ligne, sous-traitée à des sociétés privées, et sur la mise en place d'un mécanisme de sanctions automatiques et massives hors de tout contrôle de l'autorité judiciaire.
De nombreux arguments ont été avancés contre cette loi, inefficace et dangereuse. Vous pouvez en prendre connaissance auprès du site de la Quadrature du Net :
http://www.laquadrature.net/HADOPI
Arrivant au terme d'une longue série législative, la loi HADOPI confirme l'incapacité de notre classe politique à prendre en compte la révolution des usages du numérique pour préparer l'avenir, et son obstination à protéger des modèles culturels dépassés. Il est temps que nous autres citoyens, utilisateurs quotidiens d'Internet et des outils informatiques, nous réclamions la reconnaissance de nos droits et libertés numériques. Pour cette raison, je vous incite à signer le Pacte pour les libertés numériques proposé par le Réseau des Pirates.
http://reseaudespirates.org/
et à distribuer ce message aussi largement que possible.
Nous sommes des millions, ils font de nous des pirates.
Je prends le parti des pirates.
Ils sont, nous sommes, des millions, en France, chaque jour à échanger des oeuvres: des tubes, des films à la mode, mais aussi des films et des disques rares, introuvables, des œuvres oubliées ou «tombées» dans le domaine public.
Ces pratiques sont là pour durer. Elles sont inscrites dans la révolution numérique.
Les tentatives d'interdire les échanges sur Internet - par l'intimidation ou par le filtrage - sont vaines.
Leur coût en termes de libertés publiques est inacceptable.
Cantonnées dans la clandestinité, ces pratiques de partage ne donnent pas, il est vrai, le meilleur d'elles-mêmes.
C'est au grand jour qu'elles révéleront toutes leurs potentialités.
Il est grand temps de reconnaître ces pratiques. De cesser cette guerre contre le public et la jeunesse.
En attendant ce jour, je prends le parti des pirates.
Je déclare que je suis l’un d’entre-eux.
Je déclare avoir consommé, remixé ou diffusé des œuvres culturelles.
Alors, pour eux je suis un pirate.