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« On a bien compris que l’aéroport signifiait notre mort »

Posté : 09 nov. 2012, 17:23
par drÖne
Il y a un paysan retraité, un membre de collectif, une éleveuse de vaches laitières et des nouveaux habitants, installés sur la ZAD depuis quelques mois ou années ; tous ont de bonnes raisons de s’opposer au projet d’aéroport de NDDL. Il y a deux ans, les camarades de la revue Z avaient recueillis leurs témoignages - publiés dans le numéro d’automne 2010. Les voici en ligne.
http://www.article11.info/?On-a-bien-co ... l-aeroport

A lire, ces témoignages intéressants d'agriculteurs-activistes et anciennement liés aux milieux intellectuels, aussi bien pour leur avis sur l'Ayraultporc que pour leur vision du délitement des relations entre monde intellectuel et monde paysan/ouvrier.

Re: « On a bien compris que l’aéroport signifiait notre mort »

Posté : 09 nov. 2012, 19:51
par pH
On avait aussi combattu contre un projet d'aéroport dans... la plaine de Sées ! Ils veulent tous leur aéroport... c'est ridicule et souvent un fiasco économique en plus du désastre environnemental.

http://opposition-aerodrome-sees.blog4e ... sees_.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/A%C3%A9rop ... atistiques

J'aurais volontiers construit une cabane dans les arbres du pays nantais aussi...

Sur le "délitement des relations entre monde intellectuel et monde paysan/ouvrier", en ce moment sur France-Cul... l'éloge du savoir (le plus souvent des conf' au College de France) porte sur les savoirs autochtones ça devrait t'intéresser. La dernière cette nuit mais c'est podcastable oeuf course

"par Manuela Carneiro da Cunha, chaire "Savoirs contre pauvreté" (Collège de France)" tu connais peut être d'ailleurs ?

http://www.franceculture.fr/emission-l-eloge-du-savoir

Re: « On a bien compris que l’aéroport signifiait notre mort »

Posté : 10 nov. 2012, 05:18
par drÖne
Non, je ne connaissais pas. Ceci dit, le fait de s'intéresser aux savoirs autochtones (qui sont bien souvent des savoirs observés dans des contrées lointaines) ne resserre pas forcément les liens entre la sphère académique et la sphère des acteurs du monde paysan ou ouvrier, surtout dans des contextes de lutte. C'est aussi le fait qu'il y a des crédits pour les labos, sur les savoirs autochtones, avec la crise environnementale.