1959, Chili. Violetta Parra, qui chante et documente la musique folklorique chilienne depuis des décennies, également peintre, invente ce qu'on appellera plus tard le rock progressif. Musique déstructurée, accords étranges, narrativité sombre et activisme politique en quête de justice sociale. Le son est d'origine, un peu cracra, mais ça vaut le coup de dépasser nos attentes et habitudes en termes de production sonore. Elle a soutenu la carrière débutante de Victor Jara. Elle se tirera une balle dans la tête en 1967 après plusieurs autres tentatives de suicide...
Et ici, une reprise impressionnante de cette chanson fascinante par Mon Laferte, égérie de l'estallito social chilien de 2019 :
Violetta Parra, El gavilán
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d'où, chose remarquable, rien ne s'ensuit...
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