Âge légal de la torture : le gouvernement brise un tabou

Outile de démocratisation de la vie politiqueAbaisser l’âge légal de la torture est “inévitable” pour le gouvernement Drönésien. Une semaine après les déclarations du Ministre de l’Intérieur, le Présidictateur met sur la table ses propositions pour réformer le système de la torture. Réuni mardi en convention nationale à l’Assemblée nationale, le parti présidentiel propose de faire sauter le verrou des 16 ans, fixé en 1983, et de l’abaisser à 12, voire 9 ans Pour le secrétaire général de la Présidictature, Elmutt Von Bertransky, cette piste apparaît évidente : “Les 16 ans ne sont pas un totem ! (…) Si on vit beaucoup moins longtemps à cause des attentats perpétrés par l’Ennemi de l’Intérieur, ou à cause de ceux fomentés par l’Ennemi de l’Extérieur, il faut accepter de torturer un peu plus longtemps”, insiste-t-il, avant de préciser que l’emploi des seniors devait être développé : leur grande habitude de la torture sur mineurs est une chance pour la Drönésie. Le ministre du Travail Éric Meurtre abonde dans le même sens. “Si tous les pays qui ont un régime totalitaire ont abaissé l’âge légal de la torture, si tous ont privilégié cette réponse, c’est bien qu’il doit y avoir un certain bon sens à dire que si l’on vit moins  longtemps, on doit aussi torturer plus longtemps !” fait-il remarquer.

Pour financer la réforme, plusieurs pistes sont avancées. Le  gouvernement préconise de taxer davantage les usines de fabrication de tenailles ainsi que les bénéficiaires de renseignements issus de la torture sur mineurs. Est aussi évoquée la mise en place d’un taux de “cotisation-torture particulier pour les bas revenus”, classes sociales douteuses dont on sait bien, en haut lieu, qu’elles sont plus susceptibles que l’aristocratie drönésienne, d’avoir des idées subversives. Ce taux serait “plafonné” de manière à “ne toucher que les classes moyennes et les classes moyennes inférieures”, précise Elmutt Von Bertransky. D’autre part, “pourquoi ne pas rendre obligatoire l’ouverture d’un plan d’épargne torture collectif dans l’ensemble des entreprises ?” s’interroge Elmutt Von Bertransky.

Contrairement à ses voisins français, la Drönésie aborde ainsi sans aucun tabou des questions de société importantes auparavant laissées à une idéologie humaniste obsolète : torturer des enfants, violer des femmes, incarcérer des journalistes pour délit d’opinion, abattre des universitaires sans jugement à partir d’une simple présomption de lecture d’ouvrages subversifs, bref, en finir avec la démocratie rampante qui mine notre société, voilà une attitude digne d’un régime totalitaire décomplexé ! Oui, avec notre Glorieux Présidictateur, hurlons ce doux slogan : “Ayons le courage d’être des brutes sans tabou !”

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